Les droites italiennes et l'Europe - commentaires Les droites italiennes et l'Europe 2013-01-12T12:34:27Z https://www.taurillon.org/Les-droites-italiennes-et-l-Europe,05437#comment15749 2013-01-12T12:34:27Z <p>@ vincent v</p> <p>2008 c'est la crise mondiale. Ce n'est pas à cause de l'euro. C'est due à la crise des subprimes et la crise de confiance qui en a suivie. Le tout étant du à l'explosion de la bulle internet dans les années 2000.</p> <p>Au départ l'Allemagne n'a pas profité de l'euro comme vous le dites. Entre 1999 et 2002 le Pib/hab en Allemagne a baissé passant de 121 à 115. En Espagne, il a augmenté, de 96 à 100. En France de 115 à 116.</p> <p>L'euro a permis aux pays comme l'Espagne d'avoir de très faibles taux d'intérêt, ce qui leur a permis de réduire leurs coûts de productions et de gagner en compétitivité.</p> <p>Concernant la compétitivité, mesurée par les exportations, ces dernières, en Espagne, sont passées de 206 milliards d'€ en 2003 à 288 milliards d'€ en 2008.</p> <p>En France de 411 Mds€ à 520 Mds€.</p> <p>En Italie, de 327 Mds€ à 448 Mds€.</p> <p>L'euro n'a donc pas causé de perte de compétitivité, bien au contraire.</p> Les droites italiennes et l'Europe 2013-01-12T00:47:19Z https://www.taurillon.org/Les-droites-italiennes-et-l-Europe,05437#comment15739 2013-01-12T00:47:19Z <p>vous vous arrêtez en 2007, je me demande pourquoi on pourrait aller jusqu'en 2013 et faire le bilan.</p> <p>ensuite je ne vois pas comment on peut nier que l'euro a coûté très cher à l'Espagne, à l'Italie ou à la France (en terme de compétitivité et d'emplois industriels), la crise actuelle de l'euro est une crise d'un écart de compétitivité au sein d'une zone monétaire non optimale alors bien sur ces pays sont plus fautifs (de ne pas être comme l'Allemagne) que l'euro en tant que tel mais la politique de l'euro a été décidée en premier lieu au bénéficie de l'Allemagne et pour ses intérêts, un euro fort peut fonctionner pour l'industrie allemande moins pour les autres économies.</p> Les droites italiennes et l'Europe 2013-01-11T16:02:37Z https://www.taurillon.org/Les-droites-italiennes-et-l-Europe,05437#comment15737 2013-01-11T16:02:37Z <p>@ vincent v</p> <p>« l'euro (à l'exception de l'Allemagne principalement) a coïncidé avec la crise et le déclin. »</p> <p>En 1999 date de l'entrée en vigueur de l'euro, la zone euro a gagné 2 points de croissance.</p> <p>En 2005 trois points de croissance.</p> <p>De 1999 à 2007, le PIB par habitant de la zone euro a continuellement augmenté, passant d'environ 19 000 € en 1999 à 26 000 en 2007.</p> <p>A titre de comparaison, sur la même période, le PIB US est passé d'environ 25 000 € à 35 000 €.</p> Les droites italiennes et l'Europe 2013-01-11T01:03:14Z https://www.taurillon.org/Les-droites-italiennes-et-l-Europe,05437#comment15736 2013-01-11T01:03:14Z <p>« Le retour annoncé de Silvio Berlusconi ces derniers jours nous renvoie à sa démission, il y a un peu plus d'un an, suite notamment aux pressions de la Commission européenne et de la Banque Centrale européenne. » Berlusconi a démissionné sous la pression des marchés et des défections dans sa coalition, je ne vois pas trop les pressions de la commission ou de la BCE …</p> <p>Le « fort enthousiasme pour l'Europe » et la « tradition européiste » de l'Italie étaient souvent superficiels, bien sûr dans les années 70 et 80, l'Europe était vue positivement avec la croissance économique mais en France aussi il y avait un large consensus. Mais le discours en fait des politiques italiens était très plat, l'Europe pour s'unir, pour la paix, pour le marché mais ensuite ? Comme dans tous les domaines, le corpus idéologique des politiques italiens est très vague. Depuis les années 90, cet enthousiasme a disparu partout car on a constaté les excès réglementaires de Bruxelles et que l'euro (à l'exception de l'Allemagne principalement) a coïncidé avec la crise et le déclin. Dans votre article vous confondez aussi les propos tenus en campagne électorale et la réalité de l'exercice du pouvoir, Berlusconi n'est pas plus anti européen qu'un autre, il n'est pas contre la rigueur budgétaire non plus, il l'a d'ailleurs pratiqué, il a laissé l'Italie avec des finances publiques dans un état meilleur que la plupart des pays européens (comme la France ou les Pays Bas) que l'énorme dette publique italienne est née à la fin des années 80 et le début des années 90 (l'époque encore des européistes socialistes et démocrates-chrétiens avant l'entrée au pouvoir de Berlusconi ou de la ligue du nord). Votre séparation européiste- atlantiste me semble assez erronée, la construction européenne ne peut s'opposer à l'atlantisme historiquement, les démocrates-chrétiens étaient atlantistes également, demandez aussi aux allemands et aux néerlandais. Votre vision est très française.</p> <p>« En tant que Président du Conseil, Silvio Berlusconi a agi au niveau européen selon une méthode intergouvernementaliste. Cela s'est notamment observé en 2009, suite à des remontrances de la Commission européenne au sujet de la politique d'immigration italienne. A cette occasion, il Premier avait menacé de bloquer le travail du Conseil européen par son droit de veto » Etonnant comme observation puisque l'Europe fonctionne de cette façon selon une méthode intergouvernementale, tous les pays pratiquent de cette manière, Merkel, Sarkozy Hollande et tous les autres agissent selon une méthode intergouvernementale à moins que vous contestez aux italiens d'avoir les mêmes droits que les autres. L'Italie a également le droit de défendre ses intérêts et ses positions (comme le font les autres) sans être taxé d' « anti européen » et de « bloquer le travail du conseil » ? J'aimerais savoir si ce pays a des droits selon vous ?</p> <p>« Dans ce contexte de crise et de surveillance de l'Italie par les instances européennes comme la BCE mais aussi par le couple franco-allemand » Quel point de vue condescendant envers l'Italie…comme si l'Italie était inférieure à ses voisins du nord ou comme si la France de François Hollande pouvait se permettre actuellement de surveiller ce que font les autres, la BCE et la commission surveillent tout le monde et tous les budgets européens.</p> <p>Je rappelle que l'Italie, bien que pays qualifié « du sud » (synonyme désormais de mépris) est le troisième contributeur net du budget européen, des plans d'aide, qu'elle est la troisième économie européenne, la seconde industrie européenne, que son déficit budgétaire est parmi les plus faibles de la zone euro, que sa dette publique bien qu'élevée a moins augmenté qu'ailleurs, qu'elle a une dette privée faible, qu'elle n'a aucune bulle immobilière, pas de crise bancaire…</p> <p>« prônant l'indépendance de la Padanie » la Padanie ? c'est quoi la Padanie ? cela n'existe pas, cela existe que pour une certaine ligue du Nord xénophobe qui a inventé ce concept, le reprendre est une ineptie. L'Italie du Nord est surtout une expression géographique et n'existe pas vraiment non plus puisqu'on ne sait toujours pas où le Nord commence ou il s'arrête…et la ligue du Nord est encore moins représentative du Nord de l'Italie.</p> <p>Et sur « l'indépendance » on ne sait jamais avec eux s'ils sont sérieux ils parlent plutôt « d'autonomie » et de « fédéralisme », surtout que la ligue du nord a été présente pendant des années dans des gouvernements nationaux à des ministères très importants… La droite « nationale » de Gianfranco Fini n'existe plus non plus, Fini représente désormais seulement lui-même et aujourd'hui est proche de Monti et des centristes, la plupart des ex membre d'Alliance Nationale d'ailleurs sont désormais fidèles à Berlusconi. « A ce titre, les campagnes pour les élections générales d'avril 2013, visant à renouveler les deux Chambres du Parlement » ce sera fin février en fait.</p>