De l’audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) - commentaires De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-28T21:56:26Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19452 2014-02-28T21:56:26Z <p>2/2 Croire que la politique des langues n'irait que dans un sens unique et économique, ou unique et idéaliste, est un non-sens. Il me semble au contraire qu'il faut mener là une démarche multiple, intégrant tous les aspects sus-cités sans que l'un ne doive nécessairement prendre le pas sur l'autre. Il faut parler toutes les langues, parce qu'elles en sont toutes dignes. Si j'ai terminé sur la question du latin, c'est que le latin me semble justement être la dimension qui manque à ce même édifice multiple et complexe, son supplément d'âme - car on n'en volera ni n'en vendra, mais on en gagnera sans doute un peu au passage, et même sans s'en apercevoir -, celle qui la rendra historique et non plus seulement moderne. Cela n'enlève rien aux autres dimensions ; mais il faut envisager de mélanger les scénarios, de les mener tous de front plutôt que de les opposer les uns aux autres. Les volontés individuelles et les enjeux globaux auront tôt fait d'opérer un tri. Mais ici comme ailleurs, apportons d'abord notre volonté, car sans elle seul le hasard décide, et on y perd surement. <i>Homo loquax, haec est patria tua !</i> ;-)</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-28T21:55:56Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19451 2014-02-28T21:55:56Z <p>1/2 Je reviens après quelque temps, et il est vrai relativement par hasard, sur cet article, et force est de constater que j'ai réussi à créer un certain débat. Ayant lu avec attention vos différents commentaires, je voudrais préciser certains points :</p> <p>@Shaft : La critique est indispensable. Du reste, bien heureusement, il n'est pas question de demander à qui que ce soit d'abandonner sa langue, son âme ou quelque autre chose de la sorte ; simplement de s'interroger sur les moyens de l'intercompréhension. Il est bien évident, au-delà de la provocation, que le dessein d'une politique des langues n'est pas d'empêcher des individus de parler ou de diffuser la leur, et c'est bien tout l'enjeu de ce texte, mais de donner l'opportunité à chacun de comprendre autrui, ce qui est autre chose, et d'apprendre d'autres langues, ce qui est beaucoup mieux. J'ai bien de la peine à comprendre où la confusion a pu être faite, mais j'espère maintenant qu'elle est éclaircie !</p> <p>@Matthieu @Ŝarl Bodler : Je suis d'accord avec vos arguments sur le latin et l'esperanto, mais j'y ajouterai une chose : le latin justement « for the sake of it », vu comme une audace à long terme qui n'a rien d'une Realpolitik, est exactement ce que cet article souhaite promouvoir. Ce serait une aventure culturelle et une construction d'avenir, pas une création utilitariste. Tout comme la reconstruction de l'hébreu ou de l'indonésien, <strong>TOUTES CONSIDÉRATIONS RELIGIEUSES MISES À PART</strong>, s'entend, et avec un volet esthétique évident. Quant aux espérantistes, ils ne prétendent aucunement créer une langue artis causa, mais justement au contraire une langue utile, facile, qui trouve dans le volet opposé de la communication - un volet pragmatique cette fois - sa justification.</p> <p>@Ferghane Azihari : C'est évidemment ainsi qu'il faut conclure, et aux développements en Inde qu'il faut s'intéresser. Et pour remettre tout le monde d'accord (ce qui me semblait être un objectif dès le départ), un multilinguisme efficace en Europe intégrerait : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> les 24 langues actuelles - peut-être davantage à l'avenir - parce que le plus enrichissant, en effet, reste d'apprendre la langue de l'autre pour communiquer avec lui, et de faire de la traduction, d'ailleurs de préférence (Hélas, Matthieu ;-)) sans interprètes. Réponse pragmatique, culturelle et idéaliste. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> les langues minoritaires, reconnues dans leur existence et dans l'enseignement. Réponse culturelle. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> l'anglais international (et le moins maladroit possible...). Réponse pragmatique seulement. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> l'espéranto, pour sa simplicité. Réponse pragmatique et quelque peu idéaliste. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> le latin, pour créer une vraie langue commune et raviver enfin une langue qu'on a trop oubliée, la sortir enfin d'un certain microcosme liturgique. Réponse peu pragmatique mais certainement la plus culturelle et idéaliste de toutes.</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-28T14:30:26Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19445 2014-02-28T14:30:26Z <blockquote class="spip"> <p>Au vu de la situation géopolitique mondiale, je vous suggère l'apprentissage du chinois vue que la Chine devient le moteur du monde pour notre plus grand malheur</p> </blockquote> <p>C'est exactement ce que je reproche ! La langue internationale est imposée avec des raisonnements néocolonialistes et du « ki ka la plus grosse ». La construction européenne montre que l'on peut travailler non pas seulement dans un rapport de force — qui broie systématiquement les plus faibles — mais que l'on peut choisir la voie de la coopération. Dans notre cas choisir une langue <strong>simple</strong> et <strong>neutre</strong> plutôt que de se voir imposé une langue au bon vouloir des plus puissants !</p> <p>De toutes façons le chinois est une langue bien trop compliqué (au niveau de la prononciation et de l'écriture) pour être maîtrisé par beaucoup d'européen. On est déjà nul en anglais (et pas seulement les français, loin de là !) donc le chinois… Et on ose traiter les espérantistes d'idéalistes !</p> <p>Enfin la chine est moins borné vis-à-vis de l'espéranto que nos élites : la radio chinoise international diffuse en espéranto <a href="http://esperanto.cri.cn/radio/china.htm" class="spip_url spip_out" rel='nofollow external'>http://esperanto.cri.cn/radio/china.htm</a> et la chine est la pays qui contient le plus grand nombre d'université enseignant l'espéranto <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/dominique-c/101113/universites-du-monde-qui-enseignent-lesperanto-la-chine-en-tete" class="spip_url spip_out" rel='nofollow external'>http://blogs.mediapart.fr/blog/domi...</a></p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-28T13:14:56Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19444 2014-02-28T13:14:56Z <p>Et pourquoi ne pas s'inspirer de ce que font d'autres pays ? L'Inde a 23 langues officielles. Un article sur la question des langues en Inde est en cours de préparation. Je vous invite à suivre cela de près ;)</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-25T16:36:33Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19404 2014-02-25T16:36:33Z <p>L'apprentissage des langues est du ressort de l'Education nationale, qui bien qu'ayant des lacunes dans ce domaine, est en progrès. De ce fait, il arrivera un moment où les Européens ne seront tous polyglottes. Au vu de la situation géopolitique mondiale, je vous suggère l'apprentissage du chinois vue que la Chine devient le moteur du monde pour notre plus grand malheur</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-24T17:06:42Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19394 2014-02-24T17:06:42Z <blockquote class="spip"> <p>Pourriez vous m'expliquer l'intérêt d'une langue commune ? L'état actuel des communications inter-européennes s'accommodent de l'usage de l'anglais, du français et de l'allemand. Les centaines de traducteurs permettent à tous de fluidifier les débats. J'ajoute que la diversité des langues est une composante de l'Europe.</p> </blockquote> <p>Le débat dépasse le cadre de l'EU. Comme je l'ai dit dans un commentaire précédant, le besoin de communiquer avec d'autre européen ne se trouve pas uniquement dans les instances de l'union. Les chercheurs, les touristes, les PME, les citoyens qui veulent participer au débat via des blogs (comme celui-ci) via des associations (la quadrature du nets), bref tout ce petit monde a besoin de communiquer par delà les frontières et ne peux pas se payer des interprètes ou des traducteurs. En pratique apprendre une langue étrangère est suffisamment difficile pour que le trilinguisme (allemand, anglais et français) se révèle être un vœux aussi pieux qu'utopique.</p> <p>Donc on a besoin d'une langue internationale pour communiquer. La question est laquelle ? L'anglais, le français, le latin, l'espéranto ou bien une autre ?</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-24T16:29:10Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19392 2014-02-24T16:29:10Z <p>Il s'agirait d'une langue unique de communication. Du reste, je me range, sur ce point unique de votre coté et je pense que la langue de l'Europe doit rester la traduction. Je pense qu'un meilleur apprentissage des langues étrangères est indispensable et peut dispenser d'une langue unique de communication.</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-24T10:18:46Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19391 2014-02-24T10:18:46Z <p>Pourriez vous m'expliquer l'intérêt d'une langue commune ? L'état actuel des communications inter-européennes s'accommodent de l'usage de l'anglais, du français et de l'allemand. Les centaines de traducteurs permettent à tous de fluidifier les débats. J'ajoute que la diversité des langues est une composante de l'Europe. Ne dit-on pas Unis dans la diversité ?</p> <p>Quant à votre pensée, je viens régulièrement vous lire, ce qui fait que je comprend votre pensée plus que vous ne l'imaginez. Seulement, je n'en partage pas l'optimisme mais je pense qu'il est sain de confronter les points de vue. Dans l'Europe d'aujourd'hui les pro-Européens ont tendance à ne pas écouter leurs opposants. Ce qui ne semble pas le cas, ici</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-23T10:39:06Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19379 2014-02-23T10:39:06Z <p>Il me semble que malgré votre présence sur ce site, vous avez énormément de mal à comprendre notre pensée. La réflexion dans cette article est de chercher quelle langue peut être utilisé afin de communiquer en Europe. Contrairement à la France qui a purement et simplement interdit les langues régionales, il s'agit ici de réfléchir à un moyen global de communication. Cela n'a absolument rien à voir avec l'abandon du français.</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-21T20:17:03Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19368 2014-02-21T20:17:03Z <p>Maintenant, en plus d'abandonner sa souveraineté, ses droits sociaux et son avenir, le peuple français doit abandonner sa langue au nom de l'Europe.</p> <p>Mais que demanderez-vous ensuite ? Notre âme ?</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-21T18:22:27Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19367 2014-02-21T18:22:27Z <p>Pour les curieux quelques liens :</p> <ul> <li>Une conférence Tedx sur l'espéranto pour apprendre d'autre langue (en) <a href="http://www.youtube.com/watch?v=8gSAkUOEls" class="spip_url spip_out" rel='nofollow external'>http://www.youtube.com/watch?v=8gSA...</a></li> <li>Un cours en 10 leçons pour s'initier à l'espéranto <a href="http://ikurso.esperanto-jeunes.org/fr/cge/intro.php?temo=intro" class="spip_url spip_out" rel='nofollow external'>http://ikurso.esperanto-jeunes.org/...</a> Ça vaut le coup de jeter un œil</li> <li>Des vidéos courtes et très intéressante d'un traducteur de l'onu sur le problème des langues et des institutions<a href="http://www.youtube.com/watch?v=taLXSe4c498" class="spip_url spip_out" rel='nofollow external'>http://www.youtube.com/watch?v=taLX...</a></li> <li> Le site du monsieur avec plein d'article sur l'eo <a href="http://claudepiron.free.fr/articles.htm" class="spip_url spip_out" rel='nofollow external'>http://claudepiron.free.fr/articles.htm</a></li> </ul><p>PS : c'est assez c* la limite de tailles de messages. C'est vraiment nécessaire ?</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-21T18:19:44Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19366 2014-02-21T18:19:44Z <blockquote class="spip"> <p>Le Globish a l'avantage d'être présent partout aujourd'hui. Certes, seule une élite maîtrise pleinement l'anglais pur, mais le Globish permet tout de même une communication simplifiée entre citoyens,</p> </blockquote> <p>Entre l'élite oui. Je suis allez à Mexico, quasiment personne ne parle anglais. À part les chercheurs évidemment. Mais même la secrétaire du labo de math/info ne pouvais comprendre un mots d'anglais. De plus le niveau des doctorants était vraiment poussif dès qu'on quittait le domaine scientifique. Peu de personne en Europe peuvent avoir une vrai discussion en anglais (mais beaucoup pense que si !), surtout quand tu quittes les pays germaniques (si l'espagnole devenais langue européenne tu verrais comme les français et Italien serait bon en langue quand les norvégiens deviendrait moins bon…).</p> <blockquote class="spip"> <p>une communication simplifiée entre citoyens, ce qui est bien le but recherché par cet article il me semble.</p> </blockquote> <p>Et neutre ! L'espéranto est plus simple est plus neutre. Oui le globish marchouille difficiellement en avantageant les anglo-saxon. Mais on peut avoir une solution plus simple (et de loin !) et plus neutre. Par contre effectivement sans volonté politique l'espéranto aura beaucoup de mal à s'imposer.</p> <blockquote class="spip"> <p>Au sein des institutions, la meilleure solution reste à mon sens le recours aux régimes linguistiques complets. Je ne suis sans doute pas impartial, étant traducteur-interprète. Mais à ceux qui affirment que cette option a un coût trop élevé, je rétorquerai ceci :</p> </blockquote> <p>Je suis tout à fais d'accords avec vous et je ne peux que soutenir cet idéal. J'ai cependant un « mais ». La solution « traducteur-interprète » ne marche que pour l'EU. Ça ne marche pas pour la recherche (je suis de ce monde) Ça ne marche pas pour les blogs et les citoyens (par exemple cette article n'est lu que par des francophones, si on veut écrire un article compréhensible par une majorité d'européen, pour un débat qui dépasse les frontières l'espéranto fournirait une bien meilleurs solution que l'anglais car <strong>BEAUCOUP</strong> plus simple et expressif que le globish)</p> <p>Il faut bien comprendre que l'espéranto est une merveille linguistique. Une langue simple (rien d'inutile), facile (honnêtement, quand je vois comme j'en ai chier avec l'anglais et comme l'espéranto a été simple, il y a vraiment un gachis) et riche (un vocabulaire très précis et très simple à apprendre, grâce à de nombreux suffixe et préfixe) ! Donc oui pour l'espéranto pour ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir un interprète et oui (mille fois oui) pour les interprètes pour les parlementaires.</p> <p>La facilité de l'espéranto est pour tous (pas seulement pour les français) et est réelle. 4 mois pour lire le monde diplo, moi qui est toujours été nulle en langue, j'achètes.</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-21T17:39:34Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19365 2014-02-21T17:39:34Z <blockquote class="spip"> <p>Les arguments que vous avancez semblent assez farfelus. Avez-vous de véritables statistiques pour étayer vos propos ?</p> </blockquote> <p>On retrouve pas mal d'étude sur wikipédia dans l'article propédeutique :<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur_prop%C3%A9deutique_de_l%27esp%C3%A9ranto" class="spip_url spip_out" rel='nofollow external'>http://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur...</a></p> <blockquote class="spip"> <p>Par ailleurs, vous le dites vous-mêmes : l'espéranto est facile à apprendre pour un Français. Quid des [...] citoyens qui ne parlent pas de langue romane ? De ce point de vue, le problème est donc le même que le latin.</p> </blockquote> <p>Vous penser réellement qu'une langue sans déclinaisons, sans conjugaisons, sans groupe grammaticaux, sans exceptions peut être aussi difficile que le latin ? L'espéranto est simple parce qu'il est régulier et sans règles inutiles (est-ce que quelqu'un prétends l'anglais moche parce qu'il n'a pas de conjugaison ou de genre ?). L'espéranto est simple parce qu'il permet de décliner et créer des mots. Par example si tu sais que « rapida » veux dire rapide alors tu as</p> <ul> <li>rapid<strong>o</strong>=la vitesse rapid<strong>a</strong>=rapide rapid<strong>e</strong>=rapidement rapid<strong>i</strong>= se dépecher</li> <li>patr<strong>o</strong>=le père patr<strong>a</strong>=paternel patr<strong>e</strong>=parternellement et patr<strong>i</strong>=être père</li> </ul> <p>De même tu peux construire des mots en espéranto de manière régulière :</p> <ul> <li>ĉeval<strong>o</strong>=le cheval ĉeval<strong>ino</strong>=la jument <strong>vir</strong>ĉevalo=l'étalon ĉeval<strong>ido</strong>=le poulain neutre=<strong>vir</strong>ĉeval<strong>ido</strong>=le poulain mâle</li> <li>bov<strong>o</strong>=le bovin bov<strong>ino</strong>=la vache vir<strong>bovo</strong>=le taureau bov<strong>ido</strong>=le veau neutre <strong>vir</strong>bov<strong>ido</strong>=le veau mâle</li> <li></li> <li></li> </ul> <p>Tu as plein de petite règle qui te permet de connaître une quinzaine de mots chaque fois que tu en apprends un. Par exemple l'autre jour je me demandais comment en anglais on disait « appauvrissement ». Avec 12ans d'anglais je ne le savais pas , avec 4 mois d'espéranto connaissant riche=riĉa j'en ai déduit pauvre=malriĉa puis "devenir pauvre"/appauvrir=malriĉiĝi et enfin "le fait de devenir pauvre/l'appauvrissement"=malriĉiĝo. Et voilà ! et ça m'a pris 1/2 seconde ! Et à part pour connaître riĉa, le français ne m'as pas aidé.</p> <p>Je t'assure que l'espéranto est vraiment simple, quand au bout de quatre cinq mois d'apprentissage tu peux lire le monde diplomatique (dont certains articles sont disponible en espéranto) où l'origine des espéce de Darwin tu te rends contre que la facilité de la langue est réelle.</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-21T11:20:48Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19361 2014-02-21T11:20:48Z <p>Les arguments que vous avancez semblent assez farfelus. Avez-vous de véritables statistiques pour étayer vos propos ?</p> <p>Par ailleurs, vous le dites vous-mêmes : l'espéranto est facile à apprendre pour un Français. Quid des Bulgares, Estoniens, Lituaniens, bref tous ces citoyens qui ne parlent pas de langue romane ? De ce point de vue, le problème est donc le même que le latin.</p> <p>Le Globish a l'avantage d'être présent partout aujourd'hui. Certes, seule une élite maîtrise pleinement l'anglais pur, mais le Globish permet tout de même une communication simplifiée entre citoyens, ce qui est bien le but recherché par cet article il me semble.</p> <p>Au sein des institutions, la meilleure solution reste à mon sens le recours aux régimes linguistiques complets. Je ne suis sans doute pas impartial, étant traducteur-interprète. Mais à ceux qui affirment que cette option a un coût trop élevé, je rétorquerai ceci :</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> La démocratie n'a pas de prix. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Le multilinguisme représente à peine 1% du budget total de l'UE, soit une broutille comparé aux avantages qui en découlent.</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-18T15:41:39Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19352 2014-02-18T15:41:39Z <p>Le problème du Latin et de l'anglais, est le même que le problème du français avant : ce sont des langues bien trop compliqués pour être maîtrisées par une majorité de citoyen européen. L'anglais n'est maîtrisé que par une élite : ce n'est pas du tout démocratique ! Si sur le côté de la neutralité le latin est pas trop mal cela reste une langue très compliqué. J'ai fait du latin, de l'espéranto, de l'allemand, de l'anglais et je suis français et je l'affirme l'espéranto est de loin la langue la plus simple (pour un français 2000h d'allemand équivalent à 1500h d'anglais, 1000h d'italien et… 150h d'espéranto !). C'est cette simplicité alliée à sa neutralité (langue d'aucun peuple) qui en font un langue idéal pour l'Europe.</p> <p>De plus l'apprentissage de l'espéranto favorise celui de l'anglais. Des élèves qui font 2 ans d'espéranto et 6 ans d'anglais, en plus d'avoir un excellent niveau d'espéranto supérieur à leur niveau d'anglais, parlent mieux anglais que ceux qui font 8 ans d'anglais !</p> <p>Donc la question n'est pas de choisir entre l'anglais et l'espéranto, mais d'apprendre l'espéranto d'abord pour parler mieux anglais ; lorsque une génération entière d'européen parlera espéranto, cette langue sera naturellement utilisé à la place de l'anglais pour les échanges européens.</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-18T09:10:13Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19350 2014-02-18T09:10:13Z <p>Par la force des choses, donc, une nouvelle langue est véritablement en train de se créer (certains locuteurs, peu soucieux du respect de la grammaire déjà existante, se contentent par exemple d'inventer leurs propres règles qui, quand elles plaisent à la majorité, sont reprises (in)consciemment dans les discours d'autres orateurs). N'en déplaise donc aux puristes, cet anglais-là, bien loin du RP English pratiqué par les BBCéens,est né d'une véritable nécessité de communiquer de manière simplifiée au sein d'une Union à 24 langues (et d'une planète mondialisée). Si ce globish gagne aujourd'hui du terrain, c'est simplement parce qu'il traduit une réalité : aujourd'hui, les États-Unis dans le monde et le Royaume-Uni en Europe mènent la danse économique et c'est aux autres de les suivre. Le globish n'est pas immortel pour autant. Le latin, après tout, a fini par s'éteindre.</p> <p>L'anglais mondialisé reste et restera encore pour quelques décennies au moins une langue acceptée par une grande majorité de citoyens, notamment pour sa facilité (apparente). Pourquoi vouloir alors imposer l'apprentissage d'une autre langue, autrement plus complexe et relativement inexistante dans le quotidien des citoyens, si ce n'est for the sake of it ?</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-18T09:09:41Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19349 2014-02-18T09:09:41Z <p>Je salue votre article qui donne l'occasion de débattre d'un sujet trop souvent relégué au second rang. Si je partage votre vision sur la situation actuelle du multilinguisme dans l'UE, je n'en partage pas les solutions.</p> <p>L'espéranto, quoi qu'en disent ses défenseurs, reste une langue créée de toute pièce : une langue qui n'émane pas de l'émergence d'une culture nouvelle, mais qui traduit simplement, à l'aide d'un vocabulaire construit sur mesure, des cultures déjà existantes. L'espéranto passe donc au bleu un aspect fondamental de la communication : la culture !</p> <p>Une langue « commune » comme celle-là ne permettra jamais véritablement de « mieux » communiquer, puisque certains mots se créeront dans certaines cultures et pas dans d'autres. Ainsi, le « sobremesa » espagnol, paraphrasé en français par diverses traductions approximatives, aura peut-être un équivalent dans l'espéranto pratiqué par les Espagnols, mais pas dans l'espéranto pratiqué par les Français. La langue traduit avant tout une réalité culturelle. Combien n'y a-t-il pas de mots tombés en désuétude après qu'on a cessé d'utiliser ou de pratiquer ce qu'ils désignaient ?</p> <p>En ce qui concerne le latin, les arguments susmentionnés me semblent pertinents : l'aspect religieux est intrinsèquement lié à cette langue, et il sera bien difficile pour certains États d'accepter l'hégémonie soudaine d'une langue morte depuis des siècles. Si cette langue revêt sans doute par certains aspects un côté pratique, il n'en reste pas moins qu'en son temps, elle fut une lingua franca, à l'instar de ce que commence à être l'anglais aujourd'hui. Pourquoi alors l'anglais ne pourrait-il pas devenir le latin d'aujourd'hui ?</p> <p>Car après tout, l'anglais, que ses détracteurs voient comme le croque-mitaine venu engloutir tout sur son passage, me paraît jouir d'une réputation qui le dessert. Si j'abhorre l'usage grandissant d'anglicismes tous plus abominables les uns que les autres (Project Manager pour chef de projets, challenge pour défi, j'en passe et des plus affreux), il n'en reste pas moins que le globish d'aujourd'hui est une version bien appauvrie de la langue de Shakespeare, pour la bonne et simple raison qu'elle est pratiquée par une majorité de personnes non-anglophones.</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-11T18:13:59Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19341 2014-02-11T18:13:59Z <p>@giuseppe marrosu Je vous remercie pour l'attention que vous avez porté à cet article et pour vos critiques souvent pertinentes. Je voudrais maintenant éclaircir certains points : 1. L'article affirme en effet la nécessité de l'anglais - nécessité pragmatique et économique -, mais cela n'exclut aucunement le choix du latin, de l'esperanto etc. comme langue pour l'Europe. En effet, ce n'est plus à une nécessité pragmatique économique mais à une volonté de développement collectif, à un objectif de société que le choix supplémentaire du latin répond. C'est-à-dire que ce n'est pas pour sa seule plus-value immédiate, mais pour son intérêt de rapprochement culturel et sociétal européen que sa promotion a du sens. Le latin répond à un autre besoin que l'anglais, une fonction que l'anglais ne pourra probablement jamais remplir, parce qu'il n'est pas neutre. 2. Sur la neutralité du latin justement, il me semble que même si un petit avantage peut être donné aux Italiens et Roumains sur ce point (j'hésite à citer français, espagnol et portugais tant les divergences sont grandes) les différences de structure constatées avec ces mêmes langues romanes en feront un objet d'étude assurément aussi complexe pour français et espagnols (qui gagnent sur le vocabulaire mais doivent apprendre la déclinaison) que pour allemands, hongrois ou finlandais (qui connaissent un système morphosyntaxique plus proche malgré les substrats différents). Quant aux britanniques, ce sont d'excellents latinistes... Pour ce qui est de la connotation religieuse, il me semble qu'il faut justement la dépasser radicalement en rendant le latin à son plein usage, où il révèle toute sa profondeur. Ce serait aussi l'un des objectifs de cette mesure que de rendre la latin à chacun et chacune en le débarassant de son carcan liturgique. 3. Sur la question des langues minoritairee, il ne s'agit pas de les rendre officielles et de permettre leur usage dans l'administration, mais de les reconnaître et de les enseigner. On parlera toujours français en France, allemand en Allemagne, anglais, latin ou autre chose sur tout le continent, et il n'est pas question d'exclure qui que ce soit. 4. Justement, les moins aisés sont souvent les moins bien lotis dans la connaissance des langues. C'est précisément pour cela qu'il faut un enseignement plus large et gratuit, à la fois exigent et ouvert, dans le domaine linguistique. Des déterminants, c'est vrai, elles en sont déjà. À nous de faire - et ce n'est pas possible sans initiative dans ce domaine - qu'elles le soient moins. Toutefois vous insistez sur un point décisif : pas d'officialisation sans mesures d'enseignement. Je laisse la fin en version originale latine pour l'instant... il y a sûrement des latinistes parmi les lecteurs, je compte sur eux !</p> De l'audacieuse et surmontable question des langues de l‘Europe (2/2) 2014-02-10T21:41:25Z https://www.taurillon.org/de-l-audacieuse-et-surmontable-question-des-langues-de-l-europe-2-2#comment19338 2014-02-10T21:41:25Z <p>Traduction Google : Toute médiation possible doit vous parler, citoyens O, langues, alors que vous êtes conscient que : car c'est toujours la langue de la plus simple est de dire, que je parle, très belle, de pardonner, et le plus secret et tendre un, que d'apprendre. Quotidien, et nous sommes en sorte que tout le monde doit être le dernier recours tout d'être une façon intelligente de mélanger dans l'utilisation d'entre eux, les citoyens O, ainsi que l'Europe, dans l'un des chanceux à être adorés avec lesquels nous avons.</p> <p>J'ai voulu comprendre la fin de l'article avec les moyens que j'avais. J'aimerais bien en lire une traduction plus bonne. Si j'ai bien compris les propositions du reste de l'article la resumée est : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Anglais pour les relations avec les pays extra-européens ; <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Latin pour les institutions européennes ; <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> La langue d'origin de chaqun si on ne peut ou ne veut pas communiquer en latin, anglais ou en d'autres langues.</p> <p>Voilà des possibles critiques :</p> <p>1. La connaissance de l'anglais serait donc necessaire pour avoir une dimension mondiale. L'ignorer entrainnerait donc pour un citoyen ( comme il l'est aujurd'hui ) une limite à son potentiel. Donc il serait mieux l'enseigner à tous les enfants européens. Mais alors, ils n'auraint pas besoin d'apprendre le latin pour s'entendre entre eux. Il semblerait plus logique de choisir l'un ou l'autre. L'article dit que l'anglais est necessaire, donc... 2. Le latin n'est pas neutre. C'est une langue proche de certains langues européens ( francais, italien etc. ), moins proche avec les autres langues indo-européens ( allemand, anglais... ) et très loin de l'hongrois, du finlandais, etc... Et c'est la langue de l'Eglise Catholique qui ne fait pas l'unanimité. 3. L'officialité reconnue à 24 langues au niveau européen déjà entraine des coutes énormes. On propose d'en ajouter d'autres... Pour chaque nouvelle langue officiel, la hausse des coutes est plus grande que pour la derniere 4. On peut meme envisager que les plus pauvres seriont poussés au nom de la dignité de leur langue d'origin et pour manque du temps et d'argent à ne pas ameliorer la connaissance d'autres langues voire meme pas à en entamer l'étude du moment qu'ils auront le droit d'utiliser la propre. Les prochaines générations d'Arabs de France par example seraint alors encore plus émarginées, car il serait impossible pour beaucoup d'entre eux de suivre des débats, de briguer des employs, meme de demander des renseignements dans la rue sinon dans leur mileu. Les riches en révanche etudieraint latin et anglais et auraint toujours le meme avantage que ont aujourd'hui les anglophones. Schulz, Barroso, Junker et leurs successeurs continueraint à se parler dans deux ou trois langues sans necessité de traducteur. Les langues deviendraint alors ancore plus qu'aujurd'hui des determinants du succès personnel e du succès des groups nationaux e des minorités.</p>