« Au coeur de l'Europe : le Fédéralisme. » - commentaires « Au coeur de l'Europe : le Fédéralisme. » 2010-12-17T14:10:11Z https://www.taurillon.org/Au-coeur-de-l-Europe-le-Federalisme#comment8888 2010-12-17T14:10:11Z <p>En tout domaine il faut des symboles forts pour faire avancer les « grands concepts »... mais peu peuvent s'imposer facilement et rapidement.</p> <p>Le plus aisément « médiatisable » est, me semble t-il, celui des drapeaux... à commencer par celui qu'arborent nos athlètes européens lors des compétitions internationales, et très singulièrement aux jeux Olympiques.</p> <p>Cette double référence parait indispensable pour bien fixer cette relation.</p> <p>Ce doit être un objectif... si ce n'est facile, du moins possible.</p> <p>On pourrait peut-être commencer par ce petit bout et poursuivre par nos emblèmes nationaux (à l'instar du drapeau Australien qui dans un petit coin fait un rappel de ses liens à l'empire Britannique !)</p> « Au coeur de l'Europe : le Fédéralisme. » 2009-11-09T10:35:23Z https://www.taurillon.org/Au-coeur-de-l-Europe-le-Federalisme#comment7590 2009-11-09T10:35:23Z <p>Je souscris à 100% à la remarque de Monsieur Alfredo Pamine (voir ci-dessus). Comme je l'exprime en réaction à l'article Souveraineté-Nation-Europe (<a href="http://www.taurillon.org/Souverainete-Nation-Europe" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.taurillon.org/Souverainete-Nation-Europe</a>) votre intention, qui de prime abord se veut de défendre le fédéralisme, semble trahie par une mauvaise compréhension de celui-ci. Le vrai fédéralisme est garant de la liberté (de l'anti-empire-totalitaire) qui respecte les souverainetés et les particularismes. À titre d'exemple, la balance des pouvoirs dans la Confédération canadienne garantit un équilibre certain. Tant le Québec ou l'Aberta, pour ne prendre que ces deux exemples, n'accepteraient de se voir priver de leurs prérogatives d'État. En Suisse, chaque Canton possède sa propre Constitution. Le Canton de Vaud est une République, et non pas un Département. Celui de Neuchâtel est une République. Celui de Genève également. En 1815 Neuchâtel était à la fois Canton suisse et sujet du roi de Prusse (Allemagne). Encore aujourd'hui, un vaudois se sentira plus proche d'un français de Pontarlier que d'un zurichois. Le pouvoir de Berne existe par la seule volonté des Cantons, lesquels se sont alliés pour une cause commune et non pour devenir uniformes (les lois sur les cépages ne seront pas les mêmes au Pays de Neuchâtel que dans le Pays de Vaud). L'Histoire nous a montré qu'un Empire de l'Europe n'est pas une solution pour la paix. Bien au contraire ! Tandis que le respect des souverainetés, oui. En ce sens, le Conseil de l'Europe (CdE) me semble bien plus intéressant car inclusif. Contrairement à d'autres institutions qui se veulent clairement exclusives (« vous êtes dans le cercle ou vous êtes hors du club »). La carotte et le baton. Or, ce qui est garant de paix n'est jamais l'exclusion ou la contrainte, mais bien l'inclusion librement consentie, et la primauté du droit des peuples à rester hors d'un carcan s'ils ne s'y sentent pas respectés (à ce titre, la construction artificielle de la Yougoslavie, suivie de sa destruction, devrait nous servir de leçon).</p> « Au coeur de l'Europe : le Fédéralisme. » 2006-09-17T15:34:17Z https://www.taurillon.org/Au-coeur-de-l-Europe-le-Federalisme#comment1056 2006-09-17T15:34:17Z <p>Je partage à plusieurs égards votre vision institutionnelle mais je rejette catégoriquement la proposition suivante : « <i>L'objectif n'est pas de réaliser un état plurinational mais bien de faire naître une nation européenne pluri-étatique.</i> »</p> <p>Je doute sérieusement que les penseurs du fédéralisme intégral (Proudhon, Rougemont et consorts) auraient souscrit à un tel objectif. Je trouve votre conception extrêmement inquiétante sur ce point. J'aurais aimé vous conseiller de vous cantonner à une vision hamiltonienne du fédéralisme plutôt que de vous aventurer sur la pente glissante de la nation européenne. Je déplore cette mode actuelle consistant à vouloir trouver un ciment européen dans les attributs de la nation. L'urgence ne justifie pas l'emploi d'un tel expédient. Selon moi, le recours à ce concept de nation n'est que le constat d'un échec : l'incapacité de faire prendre conscience aux citoyens que le modèle fédéral est complexe et que cette complexité est la garante de nos libertés et de notre diversité.</p> <p>Par ailleurs, je veux bien admettre que certains états ont une conception minimaliste de l'Union européenne mais il me semble indélicat d'imputer à ces États le blocage institutionnel actuel. Vous connaissez aussi bien que moi la cause directe de la paralysie actuelle. De manière provocatrice, je souhaiterai adhérer à votre proposition d'avant-garde et suggérer aux États ayant ratifié le TCE d'avancer sans les réfractaires, c'est-à-dire sans la France...</p>