La formulation n’est pas anodine. « Incarner » l’Europe, « donner chair » au projet européen, voilà précisément ce qui manque à l’Union actuelle, qui possède déjà un squelette institutionnel, mais pas encore une vraie musculature citoyenne. Reconnaître un animal au peuple européen reviendrait, par la même occasion, à reconnaître le peuple européen lui-même. Reste à savoir quel candidat tirer du grand jardin zoologique européen, où se côtoient déjà le coq français, l’aigle allemand, le lion anglais, le taureau espagnol et un bon nombre de leurs compagnons.
Pour faciliter la tâche de nos élus, La Tribune a proposé à la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen une liste de six animaux : le taureau, la tortue, l’éléphant, le lion, la colombe et la chouette [1]. Soit un reptile, deux oiseaux et trois mammifères. Une liste alternative comportant un crabe, un hérisson et un paresseux géant a été proposée en parallèle par des députés eurosceptiques, ce qui en dit long sur le modèle d’Europe que ces derniers sont désireux de promouvoir. Pourtant, pour réaliser un choix éclairé et définir la créature qui porterait le mieux l’idée européenne, nous ne pouvons pas nous contenter de choisir aveuglément au sein de ces listes.
Un peu de systématique
La question d’un animal symbole est importante, et mérite que nous nous accordions le temps de la réflexion. Prenons donc la peine de procéder systématiquement, et de survoler au moins grossièrement les différents embranchements des animaux. À ce stade, nous pouvons regretter que les êtres vivants appartenant à d’autres règnes, et en particulier les végétaux, n’aient pas été considérés comme des candidats valides. Certains pays sont pourtant symbolisés par un arbre, à l’image de l’érable canadien et du cèdre libanais. Jouons toutefois le jeu jusqu’au bout, et limitons-nous au règne animal.
Nous pouvons probablement nous permettre de passer outre les embranchements les plus basaux de l’arbre évolutif : peu de personnes sans doute souhaiteraient voir l’Europe représentée par une éponge, une méduse, un ver plat, un ver rond ou un ver annelé. Vis-à-vis de l’embranchement des mollusques, notre position sera forcément plus ambigüe. S’il s’agit de représenter les lenteurs et l’inefficacité gluante des négociations intergouvernementales, l’escargot pourrait s’avérer un choix adapté. Mais si le but est de représenter une Europe citoyenne digne de ce nom, il faudra trouver autre chose. L’huître perlière ne manquerait pas de poésie, mais à l’image de beaucoup de mollusques, elle pèche un peu par manque de dynamisme.
L’embranchement des échinodermes pose le même problème, dans la mesure où l’oursin et l’étoile de mer ne brillent guère par leur activité. L’embranchement des arthropodes est plus prometteur : nous y retrouvons pour commencer notre ami le crabe, ainsi que quelques millions d’autres espèces, la plupart appartenant à la classe des insectes. La fourmi, l’abeille ou le papillon, symboles européens ? L’idée ne semble pas absurde, et cette option pourrait rallier ceux qui considèrent la construction de l’Europe comme un travail de fourmi, qui voient Bruxelles comme une ruche, ou qui attendent qu’un État fédéral sorte enfin de son cocon. Par contre, l’araignée et le scorpion dans la classe des arachnides sont des candidats plus improbables, sauf peut-être pour quelques députés eurosceptiques, dont nous avons fini par connaître le penchant venimeux.
Focus sur les vertébrés
Ce n’est probablement pas un hasard si les principaux candidats animaliers se concentrent au sein de notre propre embranchement, celui des vertébrés. Prenons les différentes classes les unes après les autres. Un poisson pourrait-il symboliser l’Europe ? Notre continent a beau avoir une vocation maritime, les candidats crédibles ne semblent pas se bousculer, à part peut-être le saumon dont il est fait grand cas dans les légendes celtiques. Un amphibien rencontrerait le même problème, même si la grenouille rieuse serait la bienvenue pour remonter le moral des Européens. Qu’en serait-il d’un reptile ? La tortue faisait partie de la liste proposée par La Tribune, et nous pourrions également citer le serpent, fort d’une grande dimension symbolique. Mais la plupart des animaux symboles potentiels se répartissent au sein des deux dernières classes : les oiseaux et les mammifères.
Commençons par les mammifères. Le taureau, l’éléphant et le lion faisaient partie de la liste : remarquons tout de suite que dans ce trio, seul le taureau est effectivement présent sur le continent européen. Les qualités de cet animal, Bos taurus dans la taxonomie officielle, sont de nature à emporter l’adhésion des rédacteurs et lecteurs du Taurillon. Symboles de force et de vitalité, les bovidés issus de l’auroch sont également de vieux compagnons de route de l’histoire européenne : la lettre A de notre alphabet, par exemple, représenterait à l’origine le joug d’un bœuf. Par conséquent, le taureau est un animal qui ne peut que ravir l’Europe : une habitude qui remonte à loin, si on en croit la mythologie.
Il n’est toutefois pas le seul à susciter l’adhésion. L’ours, le loup et le cheval ne manquent pas de qualités pour représenter l’Europe, et sur différents forums de discussion, des commentateurs ont mis en avant de nombreux autres mammifères, tels que le sanglier, l’âne, la chèvre ou le dauphin. Sacrifiant l’originalité, certains ont même suggéré l’être humain. Toutefois, une grande part des propositions, et certains des meilleurs candidats, ont été recrutés dans une autre classe : celle des oiseaux. La colombe faisait partie, avec le taureau, des animaux préférés de la commission des affaires constitutionnelles. Mais le symbole de la paix peut-il se confondre avec le symbole européen ?
La promotion de la paix est sans doute la plus grande réussite de l’Union. Jusqu’à quel point, pourtant, une colombe est-elle un choix crédible pour identifier l’Europe ? Utiliser le symbole de la paix pour incarner un continent qui a embrasé les trois quarts de la planète dans ses guerres coloniales, et qui jusqu’à une époque récente réalisait encore des massacres à grande échelle, voilà qui ne manque pas d’ironie. Par conséquent, sans aller jusqu’à choisir l’aigle, il faudrait sans doute manifester un peu de retenue, et admettre que la paix n’a pas vraiment été la principale réalisation des Européens au cours des derniers siècles.
La chouette, incarnation de la sagesse européenne
Il existe pourtant une réalisation dont les Européens pourraient être fiers. L’expérience issue des cités grecques, de la république romaine et de la philosophie chrétienne, sans doute combinée à d’autres influences, a abouti à un sentiment d’universalité qui s’est développé à partir de la Renaissance, qui a trouvé sa maturité durant les Lumières, et qui s’est concrétisé à travers la révolution scientifique et industrielle. L’humanisme, le rationalisme, et l’État de droit qui en est la conséquence, sont des créations européennes, de même que toutes les institutions qui les accompagnent et en assurent le fonctionnement, comme les universités et les assemblées parlementaires.
Plus que la paix, c’est donc une révolution intellectuelle que l’Europe a apporté au monde. La chouette, symbole de la sagesse, serait par conséquent bien plus adaptée que la colombe pour représenter les Européens. La chouette est déjà le symbole de la Grèce, qui nous a donné le nom « Europe ». Tandis que la colombe, comme la grande majorité des oiseaux, possède une tête effilée et des yeux furtivement situés sur les côtés, la chouette considère le monde avec la franchise de son regard droit, rendu possible par sa tête plate. Cette physionomie en a fait l’oiseau idéal pour illustrer les monnaies grecques antiques, et aujourd’hui les pièces grecques d’un euro.
La chouette, pourrait-on objecter, est une créature de la nuit. Et alors ? De grandes pages de l’histoire européenne ont été écrites durant des périodes nocturnes. C’est devant un ciel étoilé que Giordano Bruno a développé sa pensée philosophique, et que Galilée a réalisé ses observations scientifiques. Ce sont les constellations qui ont guidé les navires européens partis explorer la planète. L’Europe n’a pas à rougir de ses nuits, d’autant plus que celles-ci abritent, bien souvent, les actes physiques nécessaires au renouvellement des générations européennes. Nous admettrons toutefois que cette dernière propriété n’est pas spécifique à notre continent.
Si nous revenons à nos oiseaux, nous pouvons relever une dernière caractéristique : aussi sage soit-elle, la chouette n’est pas un animal à prendre à la légère. Contrairement à la colombe qui ne risque pas d’effrayer qui que ce soit, une chouette hulotte de bonne taille, fonçant à pleine vitesse avec ses griffes prêtes à lacérer, invite à agir avec circonspection. Une Union possédant une juste dose de force et de sagesse, voilà ce que nous pourrions souhaiter pour le futur, et en ce sens, la chouette serait un candidat parfaitement honnête et juste pour symboliser l’Europe.
Après le « Cocorico ! » français, le « Hou hou hou hou ! » européen sera-t-il le prochain cri de ralliement ?
1. Le 15 septembre 2009 à 07:20, par Martina Latina En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Ce débat s’est déjà répercuté sur le TAURILLON... Précisément, pour toujours « plus d’Europe » - et toujours mieux, pour une « Europe qui bouge » vraiment (puisque je n’ai pas encore pris la peine de répondre aux précédents articles), pour une Europe agricole plus intelligente, créative et solidaire, quel meilleur symbole que le TAUREAU investi de la force que lui inspire un dieu suprême et de la charge aussi précieuse que dynamique de notre mère EUROPE ?
En nous dotant - au terme de sa course involontaire et pourtant inépuisable à travers mer et nuit, de l’Orient à l’Occident - non seulement de notre nom et de la vocation d’union, mais aussi de sa « large vue » contenue dans notre appellation et en cours dans notre histoire (même cahin-caha), EUROPE se rapproche justement d’ATHENA-MINERVE, de celle qui perce - telle la jolie chouette chevêche aux grands yeux - toutes les formes de ténèbres par la lumière de la pensée, par les projets de paix, enfin par le tissage de la toile la plus utile, la plus novatrice... Malgré - peut-être par - le rayonnement de l’oiseau athénien, c’est donc bien le TAUREAU qui à mes yeux représente le mieux l’EUROPE, comme je l’ai déjà répété : car à lui seul il symbolise du même coup la révolution navale ainsi que l’invention alphabétique du peuple phénicien d’où nous est venue la civilisation avec EUROPE, et ainsi le génie de la communication comme de la relation qui a porté, qui continue de conforter et d’inspirer, L’EUROPE.
2. Le 15 septembre 2009 à 14:21, par Jean-Jo En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
La chouette serait le meilleur choix possible. Petite remarque : ce n’est pas parce que la chouette a une « tête plate », qu’elle a été choisie comme effigie de l’euro grec, mais parce qu’elle est la représentation de la déesse Athéna, déesse protectrice de la cité d’Athènes, la seule, l’unique.
3. Le 15 septembre 2009 à 17:13, par Benoît En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Ah non Maël, pas de chouette, même si l’Europe... c’est chouette ! Je suis moi aussi grandement favorable au Taureau qui évoque un dynamisme que la chouette n’a pas ! Face à l’aigle US, il faut bien un animal qui a du punch ! Peut-être que je m’y connais mal, et au risque de me fâcher avec la LPO, la chouette est trop calme pour incarner l’Europe. Certes elle peut incarner la vie nocturne des Européens, mais bon, c’est pas une fin en soi. Et puis si nous avons un taureau comme symbole, cela signifie que l’Europe est indomptable ou alors qu’il faut la prendre par les cornes, ce qui n’est jamais évident. C’est donc aussi un signe d’indépendance.
4. Le 15 septembre 2009 à 18:06, par Maël Donoso En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Pas de dynamisme, la chouette ? Benoît, as-tu déjà essayé de tenir un bébé chouette dans tes mains plus de trois minutes ? Même pas capable de voler et déjà ça griffe, ça se débat, ça donne des coups de bec dans tous les sens ! Si le Parlement européen était aussi indomptable qu’un bébé chouette, un Barroso n’aurait aucune chance d’être reconduit.
Quant au taureau, sans vouloir le dévaloriser, il ne faut pas surestimer son dynamisme. La plupart du temps, la brave bête reste placidement en place, occupée à surveiller ses vaches. Pour mémoire, ce comportement est dû à sa stratégie sexuelle dite de « mate guarding ». En effet, pour garantir leur succès reproducteur, les mâles peuvent adopter deux stratégies extrêmes et antinomiques :
– la fécondation à outrance, tel l’autour des palombes qui s’accouple des dizaines de fois par jour pour s’assurer que les spermatozoïdes de ses éventuels concurrents seront entièrement noyés dans la masse de ses propres gamètes ;
– la surveillance de la femelle ou « mate guarding » qui consiste à garder un oeil en permanence sur sa promise, pour décourager celle-ci de se lancer dans l’adultère.
Si nous déplaçons les enjeux du plan sexuel au plan idéologique, c’est précisément cette dernière attitude qui est adoptée par le Taurillon lorsque, placidement posé sur ses puissantes pattes, il garde systématiquement son regard sur la jeune Europe qu’il protège, pour éviter à cette dernière de s’égarer dans des aventures tortueuses.
5. Le 15 septembre 2009 à 18:54, par Ronan En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Je ne veux pas chipoter mais chez les grecs anciens (à l’exception notable des Athéniens...) et chez les romains (de façon beaucoup plus globale...), la chouette (qui voit dans la nuit, symbole éclairé du don d’intelligence...) était un symbole pas toujours si positif que ça...
Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chouette#Symbolique
L’animal méditerranéen par excellence aurait été le taureau, le dauphin... taureau proche-oriental (ou culinaire...) si on lui rajoute des ailes.
Le roi des animaux d’Europe a longtemps été l’ours (mais c’est déjà pris, et pas forcément positif...), ou le loup (mais le symbole est devenu « national », et est souvent très négatif). Voire le cochon (trop « identitaire » ?!).
Moi, j’ai beaucoup de sympathie pour le cheval (pas forcément un animal des steppes...), aîlé de surcroît. M’enfin... Ce serait rigolo de demander à Michel Pastoureau ce qu’il en pense.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Pastoureau
http://www.amazon.fr/Lours-Histoire-dun-roi-d%C3%A9chu/dp/202021542X
http://www.amazon.fr/Cochon-Histoire-dun-cousin-aim%C3%A9/dp/2070360385
6. Le 15 septembre 2009 à 18:58, par Ronan En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Le « vrai » symbole « impérial » de la nouvelle Chine, puissance mondiale, ça serait pas plutôt le dragon ?! ; - ))
7. Le 16 septembre 2009 à 06:10, par Martina Latina En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
N’oublions pas que, si l’irruption mythique du TAURILLON phénicien ne s’était pas produite en Crète avec son précieux butin prometteur comme un matin, avec sa proie ouvrant la voie, nommés EUROPE,
ATHENES ne serait pas née, ATHENA n’aurait pas déchiré de pensée l’obscurité, le PARTHENON n’aurait pu surgir et la CHOUETTE n’aurait pas ouvert ses yeux ni ses ailes pour trouver sa route symbolique dans l’épaisse nuit du doute ;
bref, il a fallu le TAURILLON comme divine passerelle mi-animale mi-humaine (en tout cas plus efficace qu’une chimère ou qu’un dragon !) entre l’Orient et l’Occident, mais surtout entre l’isolement millénaire et la communication porteuse de civilisations : pour que progressivement se fassent jour en l’être humain comme à l’échelle planétaire la chance, la nécessité, mais aussi les moyens, de la démocratie, donc de la paix.
8. Le 16 septembre 2009 à 21:48, par Valéry En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Comme quoi le Taurillon est ouvert d’esprit puisqu’il accepte les partisans de la chouette...
Pour ma part je suis assez convaincu par ce visuel, avec un taureau furibond : http://www.flickr.com/photos/robdeman/166341212/
9. Le 17 septembre 2009 à 07:28, par Ronan En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
L’animal symbole de l’Europe, depuis hier chacun sait qui c’est : c’est le caméléon.
Cf. http://www.taurillon.org/Reelection-de-Barroso-la-Commission-affaiblie
10. Le 17 septembre 2009 à 13:02, par Jean-Jo En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Il a aussi comme surnom « le mérou » et ça ce n’est vraiment pas un super symbole
11. Le 17 septembre 2009 à 13:24, par Jean-Jo En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Aucun rapport entre la création d’Athéna et le rapt d’Europe...
12. Le 17 septembre 2009 à 23:23, par Martina Latina En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Regardez bien cependant, au-delà des apparences comme savent le faire successivement Europe, ATHENA, puis la démocratie : sans l’art nautique, sans l’art alphabétique, venus ensemble de Phénicie et symbolisés par l’enlèvement d’Europe sur un bovin en forme à la fois de bateau et d’aleph - ce premier signe utilisant la figure et le nom sémitiques du taureau pour préfigurer alpha, puis inaugurer notre propre alphabet toujours en cours, la Grèce n’aurait pu sortir du mystérieux chaos qui la plongea dans l’obscurité penant plusieurs siècles, au tournant du premier millénaire avant Jésus-Christ.
Seule l’invention phénicienne d’une écriture aussi facile que les hiéroglyphes égyptiens rencontrés au sud et aussi rationnelle que le cunéiforme d’Ougarit circulant au nord pouvait faire éclore, au-delà de la Crète où l’immigrée Europe avait pris racine en donnant naissance à Minos comme à la première constitution de l’histoire, l’une après l’autre la clairvoyance d’Athéna, la civilisation athénienne, l’aventure européenne : autant d’occasions de déchirer la nuit par de nouvelles perspectives, à la lumière de la déesse Athéna aux yeux pers, dans le sillage de la princesse EUROPE, enfin pour la culture de la justice et de la paix que ses techniques ancestrales continuent de semer.
13. Le 19 septembre 2009 à 23:21, par Otton Wann En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Et le Cerf ? Pourquoi a-t-il été oublié ? Est-ce de la mauvaise foi ?
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2009/05/14/le-dieu-cerf.html
14. Le 20 septembre 2009 à 10:42, par Maël Donoso En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
De la mauvaise foi ? Bien sûr : le complot anti-cerf est puissant, c’est bien connu.
15. Le 25 septembre 2009 à 01:14, par hibou17 En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Plaidoyer pour l’escargot... Ce sympathique animal n’est ni vraiment lent, ni gluant. Les charentais, dont je fais partie, l’ont choisi comme emblème. Ici, on parle de cagouille, de « lumas ». L’animal est déterminé, il ne contourne pas les obstacles, mais les franchit. Il se déplace avec son abri, en toutes positions, capable de se nicher partout. Hermaphrodite, il ne craint pas les disputes conjugales, et ses yeux au bout de ses antennes lui permettent de voir bien plus loin que le bout de son nez ! Et puis, jeunes européens, rappelez vous que Jean Monnet est charentais, originaire de Cognac, donc « cagouillard ». Iriez-vous le blâmer pour son sens pratique et sa détermination ? Sans rancune Un « cagouillard »
PS : Hep ! Avec bon sens, les « cagouillards » ont su élire probablement la meilleure députée européenne, Sylvie Goulard !
16. Le 25 septembre 2009 à 11:44, par Maël Donoso En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
J’admets que j’ai pu faire preuve, à l’égard de l’escargot, d’une désinvolture indigne d’un biologiste.
Cela dit, lors de son développement, la larve de gastéropode subit une torsion à 180° qui modifie complètement la position de ses organes vitaux : un processus tortueux qui illustrerait assez bien les sinueuses négociations intergouvernementales qui ont abouti, entre autres, au traité de Lisbonne.
17. Le 4 mai 2010 à 09:04, par PR En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Je tombe par hasard sur votre site ,votre préférence pour la chouette m’effraie(...)symbole maçonnique bien connu,souvent associé aux satanistes...Je crois que quand on veut tripoter les symboles mieux vaut être prudent !Mais bon, par les temps qui courent votre choix ne m’étonne guère.
18. Le 6 mai 2010 à 16:28, par Maël Donoso En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Dites-moi quelle substance hallucinogène vous consommez, ça m’intéresse.
19. Le 11 août 2011 à 10:26, par Dupont En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
pour avoir visualisé ce matin un doc sur les « ILLUMINATIS », je m’interroge, à l’instar de PR, sur la pertinence du choix de la chouette pour représenter l’Europe ... Je précise que je ne suis dynamisé par aucune substance hallucinogène quelle qu’elle soit !!!
20. Le 2 août 2012 à 12:39, par Rémy En réponse à : Animal symbole de l’Europe : plaidoyer pour une chouette
Bonjour,
je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de franc-maçon ou d’ILLUMINATI dans le symbole de la chouette. Peut-être serait-il temps d’arrêter de croire à toutes les théories du complot qui sont si facile à inventer. La chouette c’est avant toute chose la sagesse, le développement de l’esprit humain, le progrès, la technique. Plus encore, la chouette est aussi un symbole de vivacité économique. Au Ve siècle, lorsque Athènes avec la ligue de Délos dominait l’ensemble de la mer Egée, sa monnaie, au symbole de chouette, était l’étalon monétaire de référence et symbolisait la puissance commerciale de la cité d’Athènes. Pour moi la chouette serait un très bon choix car elle aurait l’avantage de tisser un lien avec l’histoire européenne. (le taureau ayant une connotation plus mythique qu’historique)
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