« La politique consiste en un effort tenace et énergique pour tarauder des planches de bois dur. Cet effort exige à la fois de la passion et du coup d’œil. Il est parfaitement exact de dire, et toute l’expérience historique le confirme, que l’on n’aurait jamais pu atteindre le possible si dans le monde on ne s’était pas toujours et sans cesse attaqué à l’impossible. Mais l’homme qui est capable de faire un pareil effort doit être un chef, et non pas seulement un chef, mais encore un héros, dans le sens le plus simple du mot.
Et même ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre sont obligés de s’armer de la force d’âme qui leur permettra de surmonter le naufrage de tous leurs espoirs. Mais il faut qu’ils s’en arment dès à présent, sinon ils ne seront même pas capables de venir à bout de ce qu’il est possible de faire aujourd’hui. Celui qui est convaincu qu’il ne s’effondrera pas si le monde, jugé de son point de vue, est trop stupide ou trop mesquin pour mériter ce qu’il prétend lui offrir, et qui reste néanmoins capable de dire « quand même ! », celui-là seul a la vocation de la politique. » [2]
Fort heureusement, nos classiques européens sont là pour nous rappeler ce que beaucoup d’hommes politiques ont aujourd’hui tendance à oublier. En effet, force est de constater que le « quand même ! » de Lionel Jospin arrive un peu tard. Il y a quelques mois encore les médias l’appelaient à la rescousse du PS et sommaient son retour... Ségolène Royal a fini par émerger sous un semblant de fraîcheur idéologique.
Il y a toujours quelques mois de cela, les Eléphants du parti guettaient son retour et le citaient comme une référence... Aujourd’hui ils ont décidé de faire cavaliers seuls à la présidence, déplorent sa réapparition et vont même jusqu’à le mettre sur le « banc de touche » [3]. C’est, on peut le dire, à l’image des promesses jamais tenues et de la révision des décisions soit disant définitives des hommes politiques d’aujourd’hui.
On ne finit par ne plus croire en personne et on s’en étonne. L’étiquette de rassembleur fait désormais défaut à Lionel Jospin. Il arrive non seulement comme un cheveu dans la soupe, en parfait moralisateur, mais de toute évidence cette longue période d’hibernation ne fut pas une période de réflexion très constructive ni très clairvoyante.
Depuis sa réapparition, Lionel Jospin multiplie ses interventions dans les tribunes nationales. Son dernier ouvrage, « Le monde comme je le vois », a également fait beaucoup de bruit... Beaucoup de bruit pour rien. Plus qu’un pamphlet prophétique, un plaidoyer pour un retour en scène. En effet, outre les constats et les questionnements quant au devenir de la France, les propos de M. Jospin sur l’avenir de l’Europe s’avèrent très décevants et remettent outrageusement en question les efforts et les avancées entrepris par les grandes figures françaises - entre autres - en faveur de la construction européenne.
Conservatisme...
« Certes, il est démagogique de rendre l’Europe responsable de politiques impopulaires quand elles sont du strict ressort national. Il est plus inacceptable encore de susciter la peur de l’étranger en dénonçant les travailleurs d’Europe centrale ou en manipulant politiquement les délocalisations (dont on n’entend plus guère parler depuis le 29 mai...).
Justement, disons-le haut et clair, la construction européenne n’efface pas l’Etat-Nation, qui n’est pas une figure politique obsolète. Le sentiment d’appartenir à une communauté humaine, l’exigence d’une vie démocratique, le désir d’affirmer une volonté politique collective ne pourraient être satisfaits par la seule Union européenne.
L’Etat-Nation offre encore un cadre indispensable au dépassement des corporatismes, des communautarismes et des réseaux d’intérêts. L’Union européenne peut ouvrir un champ nouveau au déploiement des Etats-Nations, sans se substituer à eux. » [4]
D’après l’ancien Premier Ministre, finalement, tout ne va pas si mal. Notre pays est doté d’une structure politique toujours saine et fiable. Il serait vain de vouloir détruire ce que nous avons de plus sacré en France : l’Etat-nation. Préservons-le et en contrepartie nous réparerons les dégâts au fur et à mesure qu’ils se présentent à nous, par le biais de solutions éphémères, comme il a toujours été fait ces dernières décennies. Si l’on suit le raisonnement de Lionel Jospin, ce n’est pas au modèle politique de s’adapter à notre société mais tout le contraire. A nous de lutter, de persévérer et de nous sacrifier pour préserver ce qui a été le plus sacralisé : toujours l’Etat-nation... C’est un véritable retour des jacobins, à gauche comme à droite. Contrairement à ce qu’il a plaidé pendant sa campagne présidentielle en 2002, il n’est même plus question de changement pour Lionel Jospin. Il se veut tout simplement rassurant et ne veut en rien trop brusquer les citoyens. Le conservatisme est encore ce qui marche le mieux en France.
Et pourtant... L’Etat-nation rassure toujours peut être, mais ne garantit plus rien. Et quand l’état, impuissant, ne protège plus, ne parvient plus à gérer les défis, à anticiper, mettre en confiance, à subvenir aux besoins des citoyens... il ne reste que l’illusion d’être protégé... Décadence quand tu nous tiens. Il paraît pourtant évident que l’Etat-nation est en pleine mutation, qu’avec la mondialisation, l’ère de la communication, de la mobilité des salariés... il chancelle sur ses bases et ses principales caractéristiques vacillent également, dans la mesure où le cadre où s’exerçait la souveraineté de l’Etat-nation français est devenu transnational. Acceptons-le ! Comment envisager une politique économique aux côtés de nos voisins européens sans coordonner nos politiques de l’emploi, de protection, d’immigration... Qui a l’impression aujourd’hui d’être en parfaite adéquation avec les idées véhiculées par le cadre politique que sous-tend l’Etat-nation ? Cet Etat-nation qui s’est voulu jusqu’à aujourd’hui centralisateur, assimilateur, parfaitement délimité, homogène, jacobin.
Si la gauche avait souhaité être subversive et avant-gardiste comme elle a su l’être il y a bien longtemps, elle aurait soutenu l’Europe et la création d’un modèle politique en adéquation avec l’esprit du temps, garant de la prospérité, de la protection et du bonheur des citoyens. Mais pour cela il faudrait du courage et sortir des manigances politiciennes. En attendant, Jospin revient, s’agrippe et retourne sa veste... le regard tourné vers 2007. Les citoyens français, eux, se retrouvent une fois de plus piégés, victimes des ambitions personnelles, des querelles de parti, de la démagogie et de l’illusion qui ont freiné, à un moment crucial, le destin d’un continent entier et qui risque de ralentir encore plus le destin de toute une nation. L’Europe attend 2007 mais rien ne laisse présager que la situation changera.
... et repli national
« En réalité, je suis convaincu que la voie institutionnelle est pour un temps bouchée. Tirons donc d’autres leçons du non au référendum. Il nous faut en premier lieu respecter les Etats-Nations. Dans le vote non, de gauche comme de droite, s’il y a eu l’expression d’une colère contre la politique du gouvernement, il y a eu tout autant la crainte d’une dilution de l’identité nationale. » [5]
Manifestement aucune leçon du NON au traité constitutionnel n’a été retenue. Plus d’un an après, le débat reste le même. Lionel Jospin nous fait part d’un nationalisme caché ou souffre alors d’un manque de clairvoyance et de lucidité très sérieux. Il est très facile de condamner un gouvernement en fonction sans se remettre, ni soi-même, ni les institutions politiques dans leur ensemble, en question. L’Europe doit « respecter les Etats-nations ». C’est ce qu’elle fait le plus, passer son temps à ne pas froisser tel ou tel état au lieu de se concentrer sur les citoyens et des problématiques réelles.
En quoi l’Europe est-elle une menace pour l’identité nationale ? L’Etat-nation français est le premier à faire l’impasse sur les réalités nationales, pas l’Europe ! Comment définir aujourd’hui cette fameuse identité nationale ? Qu’est ce qu’être français aujourd’hui ? Il est évident que l’identité nationale a évolué, qu’elle n’a plus du tout le même contenu qu’il y a 50 ans, mais que l’Etat n’a jamais cherché à l’adapter, à la redéfinir et à prendre en compte les réalités culturelles de la France. L’actualité récente nous l’a encore bien démontré. L’Education nationale et les programmes scolaires n’ont pas encore pris en compte le changement de notre société.
Une fois encore, comment l’Etat-nation peut-il intégrer le fait que nos frontières n’ont plus la même fonction, que notre société n’est pas culturellement homogène... L’Etat-nation a tué la diversité nationale qui caractérisait la France au lendemain de la révolution française. Alors, après tout cela, comment persister à dire que l’Europe est une menace pour notre identité nationale, alors qu’elle ne fait qu’en révéler la richesse que l’on tient tant à occulter derrière un semblant d’égalité citoyenne en France. Ces non-sens sont vraiment révélateur d’une classe politique française irresponsable, d’un gouvernement impuissant, incapable de se remettre en question ni de redresser le pays.
Il s’agirait dans un premier temps de faire évoluer notre grille de lecture et d’être en accord avec l’évolution de notre société tout en perpétuant nos valeurs démocratiques...
A quand la transparence démocratique ?
« Il n’empêche qu’il n’y a pas un peuple, mais des peuples européens. L’Union restera une association volontaire de nations, une fédération d’Etats-Nations, pour reprendre la formule de Jacques Delors. Elle ne sera pas une seule nation, ni un seul Etat, fût-il fédéral. Une partie de la gauche du non semble d’ailleurs ne pas l’avoir compris, puisqu’elle milite, de façon assez illusoire, pour une Assemblée constituante européenne en faisant l’impasse sur les réalités nationales. » [6]
Qu’est ce qui gêne vraiment : l’Europe ou l’idée d’un système politique fédéral ? Probablement les deux. Il est vraiment insupportable de tronquer constamment la réalité, la vérité, la définition des mots. Il n’a jamais été question d’un seul et unique peuple européen ni d’une nation européenne, mais d’un Etat fédéral, unique cadre politique capable de gérer tant de diversité politique, culturelle, de réalités nationales... Il s’agit là encore d’une spécialité française que de galvauder les mots : tronquer l’idée de fédéralisme pour pouvoir la diaboliser comme cela se fait déjà avec le libéralisme, confondu avec capitalisme sauvage, économie... Il nous faut une classe politique qui soit en cohérence avec les réalités de notre société, qui l’accepte et qui arrête de mettre les intérêts privés en tête de leur ambition.
L’idée de percevoir l’Europe comme une entité exogène, extérieure à nous, comme un tout dans lequel nous ne nous identifions pas, alors que l’Europe c’est nous, est tout simplement insupportable. Comment la classe politique peut elle continuer à nous mentir et à rendre l’Europe responsable de tous les malaises nationaux ? Qui gouverne l’Europe ? Les états nationaux ! L’Europe a fait l’objet de querelles politiciennes pathétiques pendant la campagne référendaire et en fera encore pendant la campagne présidentielle.
Si l’on ne veut pas « s’aligner sur le libéralisme économique si affluent à Bruxelles » [7], donnons alors à l’Europe une personnalité juridique et politique ! Elle n’a toujours pas de projet politique fédérateur et a sans plus attendre besoin de reformes institutionnelles. L’Europe ne se porte pas mieux depuis le rejet du traité constitutionnel, bien au contraire. Une Constitution européenne se fait de plus en plus attendre car le « Non » n’a pas mis un terme au chômage de masse, à l’impuissance de l’Europe dans le monde, ni à l’absence de démocratie dans l’Union Européenne. L’idée de relancer le processus en instaurant une assemblée constituante est une avancée constructive.
Enfin, pour redorer le blason de la France, il faut tout d’abord commencer par s’accepter et s’insérer dans un ensemble prometteur : proposer une vision à la France au sein de l’Union Européenne signifierait aller de l’avant et remonter la pente du déclin qui nous guette.
1. Le 31 août 2006 à 13:18, par Valéry En réponse à : Carton rouge à Lionel Jospin
Bravo pour ce papier !
2. Le 31 août 2006 à 19:02, par Dirk Buda En réponse à : Carton rouge à Lionel Jospin
Bravo, bon article, effectivement, Jospin est devenu retrograde et « national-socialiste » (je sais c’est polémique).
Surtout, il n’a toujours pas compris pourquoi sa politique a echoué, pas seulement à cause de l’Europe liberale, mais à cause d’un manque de dessin européen de la politique francaise et, il faut le dire, évidemment d’un manque de soutien pour une autre politique au niveau européen par les autres grands tels que l’Allemagne, Italie et Espagne...de toute facon, rien peut-etre esperé de l’Angleterre, le cheval de Troye de toujours au couleurs bleus ou pseudo rouge.
A coté de la pensée zéro de Chirac, la pensée en dessous de zéro de Sarkozy et la pensée faisant semblant de Royale, voilà Jospin rejoint la pensée caduque de Chevènement & Gallo qui a contribué a sa propre defaite...C’est curieux pour un ancien trotzkiste internationaliste...malheureusement il n’a pas d’espace en France pour un vrai projet à la fois européen et socialdemocrate (au sens noble de ce dernier terme) tel que proposé par Strauss-Kahn...Ainsi l’Europe sociale restera une chimère, car sans la France cela ne marchera jamais.
Dirk Buda, un observateur allemand engagé et (encore)camarade
3. Le 1er septembre 2006 à 08:43, par Valéry En réponse à : Carton rouge à Lionel Jospin
Je crois que l’expression que tu cherches est « social-nationaliste », consacrée par le livre de Dominique Reynié.
On ne peut pas cependant en dira autant au sujet de Jospin - il est simplement conservateur - au sens où il croit encore que l’Etat-national peut apporter l’essentiel des réponses - ce qui est une bévue majeure.
4. Le 4 septembre 2006 à 17:06, par Ludovic Lepeltier En réponse à : Carton rouge à Lionel Jospin
J’ai lu cet article avec beaucoup d’intérêt, attendant notamment avec impatience la démonstration de la non conformité de Lionel Jospin avec une certaine ambition européenne.
Inutile de préciser que j’ai trouvé le début de l’article totalement hors sujet et relevant de considérations tout à fait décalées et très politiciennes sur l’homme politique. On peut parler d’Europe et confronter nos responsables aux idées défendues par les Jeunes Européens. Se perdre dans des commentaires démagos sur tout ce qui ne concerne pas l’Europe tout comme faire des commentaires sur le jeu politique français et sur la vie interne du PS me parait être pour le coup une véritable erreur.
Concernant le fond de l’article, qui se dévoile à partir de la deuxième moitié, j’ai l’impression de lire en creux le portrait d’un Mélenchon ou d’un réac de gauche, bien loin de la réalité des idées de Lionel Jospin.
Il explique en partie le vote du 29 mai sur des considérations de perte de reperts et d’identité nationale. Il ne dit pas pour autant qu’il faille raviver un certain nationalisme. Il part du principe que l’Etat-Nation constitue une communauté humaine avec ses repères et ses valeurs, et qui organise à son niveau les systèmes de solidarité. Même s’il faut donner à l’Union davantage de leviers en terme de fiscalité, l’harmonisation même des modèles sociaux, fluctuant en fonction de l’Histoire et de l’esprit des institutions nationales constitue un frein bien réel à l’édification d’une Europe fédérale.
Je ne suis moi-même pas tout à fait d’accord avec une vision que je juge un peu timide sur la construction européenne. Mais critiquer Lionel Jospin à la fois sur la transparence démocratique, sur un hypothétique repli national et conservatisme, c’est tomber à côté de la plaque sur l’analyse. Il me semble que la mauvaise foi n’est pas une bonne arme pour porter une argumentation constructive.
Quant aux commentaires, aller jusqu’à utiliser le terme « national-socialiste », ce n’est pas seulement polémique, c’est un brin insultant.
5. Le 4 octobre 2006 à 20:15, par Ronan Blaise En réponse à : Carton rouge à Lionel Jospin
Une semaine après le retrait de Lionel Jospin (et quelques jours après celui de Jack Lang...) de la course à la candidature socialiste pour les élections présidentielles françaises de 2007 (et François Hollande ayant visiblement finalement fait le choix de ne pas se présenter...), il ne nous reste plus qu’à faire le point.
Exit, Lionel Jospin et son discours ’’état-nationaliste’’ sur l’Europe (i. e : qui considère l’Etat-nation comme si fondamental et si incontournable, comme on a encore pû en avoir le témoignage dans l’article ci-dessus...).
Exit Jack Lang dont, discours lyriques et enthousiastes mis à part (souvent un peu ’’too much’’ pour ce qui me concerne...) - à propos de l’Europe - je n’ai jamais sû exactement ce qu’il souhaitait vraiment faire concrètement pour l’Europe.
Ne restent donc plus que : Dominique Strauss-Kahn (dont on connaît le crédo fédéraliste authentique, quoi que manquant singulièrement de chaleur...) (nb : un crédo fédéraliste en France, soit une rareté appréciable...), Laurent Fabius (’’noniste’’ prétenduement fédéraliste depuis la dernière campagne référendaire...) (mais, concrètement, sait-il seulement vraiment ce que cela veut dire ?) et Ségolène Royal : dont on a découvert récemment le discours ’’fonctionnaliste’’ tout tourné autour de la fameuse ’’Europe des projets’’ (et du refus de parler de quelque réforme institutionnelle préalable...).
Et juste rappeler, désormais que le dépôt de candidature est clos, que les adhérents du Parti socialiste français désigneront leur candidat aux prochaines élections présidentielles françaises les 16 (et 23) novembre prochains (si un second tour est nécessaire).
Reste à savoir ce qu’ils décideront de faire (et ce que leur candidat décidera de dire...) à propos de l’actuelle Europe, aujourd’hui en panne...
6. Le 5 octobre 2006 à 09:00, par Valéry En réponse à : Projet socialiste
Il ne faut pas tout mélanger Ronan : le papier des tristes sires Nallet, Védrine & co critiqué dans nos colonnes n’est heureusement pas le projet du PS sur l’Europe.
Voici le lien.
7. Le 5 octobre 2006 à 10:29, par Ronan En réponse à : Projet socialiste
Effectivement, j’en était resté à la motion spécifique « Védrine-Nallet-Malivet » déposée lors du Congrès du Mans, l’an passé.
Pour le reste, l’actuel partie de programme sur la question s’articule donc principalement autour des idées suivantes :
– 1- Redéfinition du projet européen autour de coopérations renforcées.
– 2- Définition des frontières de l’UE (avec proposition de partenariats stratégiques pour les pays extérieurs).
– 3- Augmentation du budget européen (avec, notamment, un plan d’investissements massifs envers les 10 nouveaux entrés et les futurs entrants).
– 4- Proposition d’un Traité social (pour harmoniser par le haut les droits sociaux dans l’Union).
– 5- Proposition d’une directive cadre sur les services d’intérêt général garantissant le développement des services publics en Europe.
– 6- Proposition d’unifier la représentation de l’Union Européenne dans les institutions financières internationales.
– 7- Proposition d’un renforcement du tarif extérieur commun.
– 8- Proposition d’un futur impôt européen.
– 9- Proposition d’élaborer un nouveau Traité constitutionnel strictement institutionnel qui serait soumis au peuple par référendum.
Reste néanmoins à savoir comment tout cela serait négocié (notamment le dernier point) : Védrine, Nallet et Malivet n’ayant préconisés à ce sujet que des procédures strictement intergouvernementales...
8. Le 5 octobre 2006 à 21:58, par Valery En réponse à : Projet socialiste
Ronan... une contribution, pas une motion. Il faut améliorer ta connaissance des règles de procédures de ssocialistes :-)
Suivre les commentaires : |