European Youth for an Irish YES [1] a été créée par la JEF-Europe afin d’aider la campagne du OUI en Irlande. Notre association a joué un rôle important à Dublin les 11 et 12 juin en tant que seul réseau européen de jeunes faisant campagne activement pour le Oui.
« Nos militants ont convaincus un nombre considérable d’électeurs irlandais de se rallier au traité — en dénonçant les mythes de la puissante campagne du Non » a déclaré Toni Giuliano, vice-président de JEF-Europe et coordinateur de European Youth for an Irish Yes. « Le jour du vote, European Youth était le seul réseau à couvrir le centre ville de Dublin. Les citoyens étaient confus, il était clair que la campagne du Non a su gagner de nombreux électeurs irlandais avec leurs mensonges et leur propagande », a poursuivi Toni Giuliano.
il était clair que la campagne du Non a su gagner de nombreux électeurs irlandais avec leurs mensonges et leur propagande
Tous les yeux se tournent désormais vers Londres où la Chambre des Lords doit procéder au dernier vote pour la ratification britannique du traité. Toni Giuliano a déclaré : "Nous encourageons le Royaume Uni et les huit autres gouvernements à poursuivre leurs projets de ratification. Nous avons toujours affirmés que ce traité comporte des réformes des institutions européennes nécessaires pour accroitre l’efficacité et la responsabilité des responsables européens, et nous pensons toujours qu’il doit être ratifié".
"Au-delà du traité de Lisbonne en lui-même, le problème le plus important est la méthode de ratification", a dit Samuele Pii, président de JEF Europe. "862 415 électeurs peuvent-ils bloquer l’avancement d’une Union de 500 millions de personnes ? Nous pensons que les peuples européens devraient être en mesure de réformer la façon dont leurs représentants communs travaillent, sans être retenus par un seul pays », a ajouté Pii. "L’unanimité dans la ratification s’est toujours avérée exclure les changements les plus démocratiques des traités négociés et, en général, a maintenu le déficit démocratique de l’UE dans son ensemble. La démocratie exige que la règle de la majorité plutôt que l’unanimité, soit utilisée lors de ratification des traités ".
"Bon nombre d’électeurs en Irlande ont pensé qu’il était de leur responsabilité, en tant que seul État membre à organiser un référendum, de voter non pour manifester leur foi en la démocratie. Nous le respectons et avons demandés à plusieurs reprises un référendum se tenant le même jour dans l’ensemble de l’UE, dont l’issue pourrait être décidée par une double majorité des citoyens de l’UE et des États membres. Conformément à ce système, si 4/5 des pays approuvent le traité, le Conseil européen examinerait la situation et prendrait une initiative forte pour relancer le processus d’intégration européenne" a expliqué Pii.
L’appel des Jeunes Européens Fédéralistes (JEF-Europe) pour un référendum pan-européen a été suivie par de nombreux membres de la Convention européenne de 2004 qui a établi le défunt projet de Constitution, ainsi que par des dirigeants importants de partis politiques nationaux et européens. JEF Europe, la plus importante organisation de jeunesse pro-européenne, a demandé l’abandon de l’unanimité dans le processus de ratification depuis l’échec du référendum de 2005 en France et aux Pays-Bas.
Et, pendant que l’intégration européenne était bloqué par Dublin, le même jour, une réunion réussie de l’AGORA des citoyens au Parlement européen, à Bruxelles, a prouvé combien l’Union européenne a trouvé de nouvelles façons de "libérer la démocratie" à travers l’implication de la société civile et la participation directe."
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