L’Allemagne : le tourment européen de l’égalité des sexes

Ou comment « les trois K » pèsent sur l’émancipation de la femme allemande.

, par Katharina Cheimanoff

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L'Allemagne : le tourment européen de l'égalité des sexes

Alors que l’Union européenne a le vent en poupe pour améliorer la parité entre hommes et femmes, l’Allemagne, première économie européenne, est à la traine. Pour Viviane Reding, actuelle Vice-présidente de la Commission européenne et commissaire européen chargé de la Justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté, cette situation allemande est « inacceptable ». Comment expliquer la disgrâce européenne qui pèse sur l’Allemagne en raison de sa position en queue du peloton dans la lutte pour l’égalité hommes-femmes ?

Le modèle des « trois K » n’est sûrement pas étranger à cette situation

L’allitération signifie « Kinder, Kirche, Küche » (soit enfants, Eglise, cuisine) et correspond à ce que l’on peut définir comme la représentation des valeurs traditionnelles dévolues aux femmes. « Les trois K » trouvent leur origine au XIXe siècle au temps de l’Empereur Guillaume II.

Très forts avant et pendant la Seconde Guerre mondiale (Hitler y voyait le « champ de bataille » propre aux femmes), ce modèle perd sa force, notamment en Allemagne de l’Est qui promeut l’égale représentation des hommes et des femmes. Le quota des femmes actives augmentera après-guerre en raison du manque de main d’œuvre, mais pour une durée limitée. Très vite, la femme est ramenée à sa cuisine, poursuivie par « les trois K », et ce encore aujourd’hui. D’ailleurs, malgré les slogans de la DDR, le domaine ménager reste une affaire de femmes, quoi que celle-ci fassent en dehors.

Dans les années 1980-1990, le modèle des « trois K » revient sur le devant de la scène mais de manière positive. Le modèle de certaines femmes parvient à combiner les « trois K » avec une carrière : les « trois K » cèdent la place aux « quatre K » : « Kinder, Küche, Kirche und Karriere ». Se crée alors un nouveau modèle de la femme, une super-femme qui arrive à tout gérer. La femme allemande est-elle pourtant à envier ?

Des inégalités hommes-femmes encore marquées

Le gouvernement allemand est épinglé depuis quelques années en raison des fortes disparités existant entre les hommes et les femmes. Malgré cela, il semblerait que le système outre Rhin freine des quatre fers pour mettre en place l’égalité des sexes sur le terrain professionnel.

Actuellement, l’Allemagne est l’un des pays européens où les écarts de salaires entre les deux sexes sont les plus importants (23,2% en 2008 contre 18% en moyenne au sein de l’Union européenne). Les femmes sont moins nombreuses à travailler (malgré une augmentation continue, la part des femmes actives reste de 45,8%) et surtout, elles sont beaucoup moins représentées dans les échelons supérieurs (en 2009, il n’y avait que 25,1% de femmes dans la catégorie des gérants et entrepreneurs).

En dehors des écarts importants de salaire, qu’est ce qui explique la faiblesse du chiffre des femmes actives ?

Une des explications tient au fait qu’elles n’en ont pas besoin, ou en tout cas moins besoin que dans d’autres pays de l’Union, car les hommes gagnent suffisamment. Les femmes n’ont alors peut-être pas la nécessité d’avoir un travail à tout prix. Par ailleurs, les institutions sont inadaptées au travail des femmes : l’école finit tôt et les structures accueillant la petite enfance sont inadaptées et surtout insuffisante.

Les emplois à mi-temps réellement intéressants pour les femmes sont trop peu nombreux ou au contraire, très nombreux pour des emplois subalternes peu souvent à la hauteur de la formation des femmes.

D’autre part, les mentalités et la tradition jouent un rôle très important chez nos voisins allemands. L’Eglise a longtemps donné le rôle supérieur aux hommes pour lesquels il est normal que la femme s’occupe du foyer. Et Dieu sait que l’Eglise a un rôle très important en Allemagne : elle est riche et très influente.

La position du gouvernement face à la parité

D’autres raisons, certainement les plus aveuglantes, tiennent au Gouvernement : pourquoi le gouvernement allemand ne met-il pas en place des mesures pour améliorer la situation des femmes ? Au niveau économique, on retrouve la crainte d’une augmentation du chômage consécutive à la promotion du travail des femmes. Par ailleurs, les structures d’accompagnement de la maternité coûtent cher.

Si Angela Merkel refuse la contrainte, pourtant utilisée par d’autres pays pour imposer la parité, quelles solutions sont envisageables ? Les discriminations au travail sont sanctionnées depuis 2006 mais la preuve est difficile et le problème des salaires, impossible à combattre de cette manière.

La conséquence fatale de cette situation est que les femmes sont poussées, par la société, à demeurer inactives. Souvent, cela n’en vaut pas la peine en raison du salaire, des postes qu’elles obtiennent, qui sont souvent de valeur moindre, de l’argent qu’elles reçoivent en tant que mères, etc. Celles qui ne veulent pas céder à cette pression sociale vont continuer à travailler mais leur désir d’enfant va devenir secondaire. La faible représentation des femmes dans les hautes sphères de la société n’aide pas à améliorer cette situation.

Ce « Teufelskreis » à l’Allemande est dramatique : le taux de natalité diminue, ce qui engendre notamment des problèmes en termes de retraite et de démographie.

Les femmes à l’époque des « trois K » ont su tirer leur épingle du jeu : elles étaient socialement plus actives, que ce soit à travers leur famille ou l’Eglise (qu’elles fréquentaient plus que les hommes), alors qu’aujourd’hui il semblerait que leur situation soit de plus en plus lourde à porter et difficile à changer.

Un travail politique doit être entrepris et les mentalités doivent évoluer pour redonner à l’Allemagne ses lettres d’or de puissance économique, notamment dans un contexte européen désireux de faire avancer la parité hommes-femmes. Comme le montrait déjà la résolution du Conseil européen du 29 juin 2000 : « Le principe de l’égalité entre hommes et femmes impose de compenser le désavantage des femmes en ce qui concerne les conditions d’accès et de participation au monde du travail et le désavantage des hommes pour ce qui est des conditions de participation à la vie familiale ».

Illustration : « Le pique-nique des enfants »

Source : Par Bertrand Petitjean sur Flickr

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Vos commentaires
  • Le 9 mars 2011 à 08:37, par Stéphane du Boispéan En réponse à : L’Allemagne : le tourment européen de l’égalité des sexes

    Katharina, il y a deux choses que je ne comprends pas dans ton article (j’ai vécu en ex Allemagne de l’est ce qui influe surement mon regard sur la question) :

    « Se crée alors un nouveau modèle de la femme, une super-femme qui arrive à tout gérer. La femme allemande est-elle pourtant à envier ? » ==> Est ce que ça ne serait pas aussi parce que des femmes qui ont un travail tout comme les hommes et de ce fait renoncent à avoir des enfants, que la baisse de la natalité est forte en Allemagne, parce que certaines ont refusé le rôle de mère au foyer ?

    « L’Eglise a longtemps donné le rôle supérieur aux hommes pour lesquels il est normal que la femme s’occupe du foyer. » ==> Bien sur, mais comment expliquer alors le phénomène des pères restant à la maison et s’occupant des enfants. Je ne parle pas seulement des allein erziehende Väter, mais des pères qui travaillent, et même si la mère travaille aussi, vont chercher les enfants à l’école, s’occupe de la maison etc. Est-ce que malgré tout ça ne rééquilibre pas un peu la répartition des rôles homme / femme ?

  • Le 9 mars 2011 à 10:17, par HERBINET En réponse à : L’Allemagne : le tourment européen de l’égalité des sexes

    Bien que l’égalité soit un principe fondamentalement ancré dans l’histoire de la construction européenne, l’égalité hommes-femmes reste à établir dans nos vies. Si l’égalité est une composante majeure de l’essor économique, malheureusement, trop souvent, les entreprises et les administrations ont de bonnes excuses pour refuser aux femmes l’accès aux responsabilités qu’elles méritent, pourtant ! Qui dit « mise en lumière des bonnes pratiques », dit s’affranchir des « mauvaises » et les bannir à jamais. A la question stupide « mais qui va garder les enfants ? », fuse la réponse (bourgeoise, souvent), « si vous pouvez me l’épargner ! ». Pour faire évoluer les mentalités, il s’agit de réaliser le bon diagnostic en favorisant la méthode de l’approche globale, sans oublier d’effectuer un travail de veille chez nos voisins européens (pays nordiques), qui brillent par l’exemplarité de la politique en faveur de la parité. La Suède et la Norvège sont des exemples, dont la France a le devoir de s’inspirer. L’objectif est bien de s’attaquer aux causes, c’est-à-dire les « racines du mal » pour éradiquer la discrimination sexiste (et donc l’accès aux femmes aux postes à responsabilité).

    La stratégie passe surtout par l’éducation dès les premières années pour prévenir la construction des stéréotypes. En « copiant » le système de la parité en Suède et en Norvège, peut-être arriverons-nous à moderniser le fonctionnement franco-français de nos institutions « grippées » par tant de conservatisme. Grâce à l’exercice des principes démocratiques, ces pays, même si les inégalités persistent, ont su surmonter les obstacles, qui sont les nôtres en France. Savez-vous, ce que pesanteur sociale veut dire ?

    Pierre-Franck Herbinet

  • Le 9 mars 2011 à 14:04, par HERBINET En réponse à : L’Allemagne : le tourment européen de l’égalité des sexes

    Les « nœuds de résistance » Le machisme. Ce sont les hommes qui répartissent. Le machisme n’est pas une question de génération. D’emblée, un homme inspire confiance, une femme moins. Les femmes sont moins tournées vers le collectif en entreprise que les hommes, car davantage polarisées sur la sphère familiale. La maternité. Le désir de procréer. Lors de l’entretien d’embauche, la question : « Avez-vous l’intention d’avoir des enfants ? », adressée à une femme est systématique. Si la femme répond par la positive, il y a une discrimination à l’embauche. Pour quelles raisons ? Le congé maternité. La garde des enfants. Surtout sur Paris, un déficit de crèches est constaté. Quand les enfants seront malades, la collaboratrice aura la tête ailleurs, donc elle ne sera pas productive. « Mais qui va garder les enfants (sic) ? » Le travail à temps partiel. « Toujours est-il que, choisi ou contraint, le travail à temps partiel alimente les inégalités entre les femmes et les hommes : inégalités de revenus présents, donc de retraites futures, aggravées en cas de divorce ou de veuvage, moindres carrières… » « Choisi ou subi, le travail à temps partiel participe aux inégalités entre les femmes et les hommes. La communication du Conseil Économique et Social montre que le point névralgique des politiques d’égalité demeure l’articulation des différents temps de vie, professionnel, familial, social, personnel. Elle ouvre plusieurs pistes permettant d’intégrer cette dimension dans l’organisation du travail, au bénéfice des femmes comme des hommes et de faciliter la sécurisation et la réversibilité du travail à temps partiel. Elle souhaite ainsi promouvoir pour tous un temps vraiment choisi. » La résistance est culturelle. Dans les évaluations, les qualités masculines (rester tard le soir, leadership offensif, etc.) sont valorisées. Sans aucune mesure volontariste, la situation ne peut évoluer. Si les entreprises et les administrations pensent que la mixité est un facteur de compétitivité, alors la situation évoluera vers l’égalité. Comment lutter fermement contre « le plafond de verre » ? « Le plafond de verre » est la discrimination sexiste. Puisque les évolutions sont trop lentes, il faut s’orienter vers les quotas. Entre nous, avouons que les femmes subissent, déjà et depuis toujours, des quotas « implicites ». * « Malgré l’existence d’un dispositif juridique étoffé, les inégalités entre les femmes et les hommes persistent et ne se réduisent que très lentement. Depuis 2002, et quand bien même des avancées en faveur de l’égalité sont significatives, des lacunes persistent et justifient la mise en place d’actions concrètes. Les mesures d’application des lois votées ne sont souvent adoptées que tardivement ou partiellement. » À mon sens, il ne faut jamais dissocier le principe de l’égalité du principe de la liberté. La liberté permet à une société de se développer. L’égalité est liée à l’idée de la justice au sens général du terme. Pour aller même plus loin dans le cadre de la réflexion, qui consiste à rendre effective la parité homme-femme, il ne faut jamais dissocier l’égalité professionnelle de l’articulation du temps de vie. La loi ne règle pas tous les problèmes, il faudrait une volonté collective. Pas de loi générale, mais une loi par branche avec un système de pénalités. Sur la parité, les politiques doivent montrer l’exemple pour orienter l’état d’esprit du citoyen. Les politiques représentent le pouvoir, les citoyens ont besoin d’une image forte. Favoriser la création de structures d’accueil pour les enfants. Sachant qu’il est difficile de trouver une nourrice, sans oublier qu’il faut se plier à ses horaires, la recommandation essentielle s’oriente sur les crèches d’entreprises, qui sécurisent l’employeur et le collaborateur. Une incitation fiscale doit être mise en œuvre pour les entreprises afin qu’elles respectent les bonnes pratiques, une amende à barème progressif doit voir le jour pour les entreprises qui adoptent un comportement négatif. * Pour améliorer les choses et pouvoir imaginer demain, il faut demander aux entreprises d’ouvrir des négociations, de réaliser un diagnostic et des pronostics et de définir un projet « égalité homme-femme effective dans l’entreprise ». Passé le temps de la réflexion, viendra le temps de la réalisation, c’est-à-dire de la mise en œuvre des bonnes pratiques, ces dernières seront simples, pratiques, efficaces. Des résolutions seront développées, pour certaines d’entre elles, en utilisant deux leviers efficaces : l’incitation et la sanction.

    Pierre-Franck Herbinet

  • Le 9 mars 2011 à 22:53, par Katharina Cheimanoff En réponse à : L’Allemagne : le tourment européen de l’égalité des sexes

    Stéphane,

    J’ai effectivement insinué dans mon article que la baisse de la natalité en Allemagne est liée au fait que certaines femmes renoncent aux enfants pour assouvir leur désir de carrière. Le manque de structures et certains idéaux en Allemagne poussent les femmes à parfois faire un choix : carrière ou foyer... Ce choix a nécessairement des incidences sur la natalité, c’est certain !

    Par ailleurs, certains hommes deviennent effectivement des hommes au foyer et le phénomène est peut-être même plus poussé en Allemagne qu’ailleurs mais certains ne le font pas par choix, notamment en ex- Allemagne de l’Est : le chômage change la donne !

    Ce pseudo « équilibrage de la répartition », comme tu l’appelles, n’est pas un point positif pour la parité hommes-femmes puisqu’au fond, cela ne change ni la mentalité, ni la situation des femmes allemandes sur le marché du travail.

    Quant au nombre très réduit d’hommes qui participent autant que les femmes aux tâches ménagères et à l’éducation des enfants (alléluia) en Allemagne, c’est une avancée microscopique et tellement rare pour ne serait-ce qu’évoquer l’idée que la situation des hommes et des femmes en Allemagne est sur le point de devenir équilibrée !!!

  • Le 11 mars 2011 à 12:05, par HERBINET En réponse à : L’Allemagne : le tourment européen de l’égalité des sexes

    Suite à l’état des lieux concernant l’égalité et la parité hommes-femmes, je devais identifier les « noeuds de résistance », ensuite établir quelques recommandations. Les entretiens menés avec les syndicats (CFDT-CFE/CGC-CFTC) furent riches d’enseignements. J’ai consulté certaines ambassades et je remercie particulièrement l’Ambassade de Suède en France pour sa fructueuse coopération. Sincèrement, la situation inégalitaire de fait mérite qu’on s’en occupe. Comment rendre effective la parité hommes-femmes ? Sur quels leviers politiques appuyer ? L’exercice consiste à identifier les « rares » cas de bonnes pratiques, de bien comprendre le modèle pour ensuite essayer de le généraliser à l’ensemble de la société. Comment dissoudre les noeuds de résistance, qui font que les femmes sont absentes des Conseils d’Administration et de l’Assemblée Nationale ? Théoriser à outrance cette thématique de parité et d’égalité reviendrait à produire une thèse de doctorat, ce qui n’est pas l’objectif.

    Voici ce que je propose et j’invite chaque adhérent de notre club à pratiquer le débat démocratique. Trois leviers sont à mettre en œuvre :

    1 - les services d’accueil à l’enfance, 2 - l’assurance parentale issue du modèle suédois et 3 - une incitation fiscale pour les entreprises (système de bonus/malus).

    Pierre-Franck HERBINET

  • Le 19 février 2012 à 15:46, par Laurent19 En réponse à : L’Allemagne : le tourment européen de l’égalité des sexes

    Bonjour , Je suis désolé , je dois être un cas à part , mais je ne comprends pas cette idée que les femmes doivent imiter les hommes pour exister. Nous sommes différents , ce n’est pas une insulte de dire cela , et la répartition des rôles ne me gêne vraiment pas ( c’est un peu bizarre comme idée que de penser que l’éducation des enfants passe après une carrière professionnelle ... ) . Dans les temps anciens les hommes faisaient le travail le plus pénible et les femmes le travail domestique , c’était une juste répartition des tâches absolument pas une quelconque discrimination envers les femmes ( quelle idée bizarre ,et quelle inculture ... ) , aujourd’hui certes ce n’est plus pareil , car les femmes sont plus ou moins soutenues par l’état , de par les lois et les aides sociales , et également par le fait que le travail est moins pénible . Il n’empêche qu’une femme qui travaille ne peut pas à la fois élever ses enfants et poursuivre sa carrière , soit elle fait un arbitrage ( c’est à dire travailler ou bien élever ses enfants sous le seuil de pauvreté )soit l’état indemnise les femmes pour leur permettre de faire les deux ( il n’y a donc plus égalité entre parenthèse car les hommes se retrouvent lésés ) . L’Allemagne a fait un choix de politique budgétaire basé sur la compétitivité , non sur l’assistanat ou l’égalité des sexes . Bien sûr l’égalité des sexes est fortement soutenue par le secteur économique privé car c’est une manne à tout les points de vue , cela tire les salaires vers le bas et créée une « armée de réserve » , mais le prix à payer à long terme est une chute démographique ( comme en Allemagne ) ,ou bien un état surendetté (comme en France ) ... !!

  • Le 20 février 2012 à 16:15, par Julien-223 En réponse à : L’Allemagne : le tourment européen de l’égalité des sexes

    « Dans les temps anciens les hommes faisaient le travail le plus pénible et les femmes le travail domestique »

    Ouaouh, ce commentaire transpire la thèse d’anthopologie. C’est décoiffant.

    Je confirme : votre commentaire ne vaut pas la peine d’être lu, ni commenté :)

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