L’Europe face à son déclin... démographique

, par Arnaud Huc

L'Europe face à son déclin... démographique
Thomas Robert Malthus Issu de The Popular Science Monthly - Certains droits réservés

L’Union européenne actuelle est peuplée de 500 millions d’habitants et la densité s’y élève à 116 habitants au km². L’UE est donc la 3ème puissance démographique du globe. Elle est certes derrière la Chine et l’Inde mais loin devant les États-Unis. Cette puissance démographique couplée à une économie de pays développé fait de l’UE une grande puissance potentielle tant sur le plan politique que sur celui de l’économie.

Une Europe en déclin démographique

Pourtant l’Europe est certes densément peuplée mais est en déclin démographique net. L’Europe ne voit plus sa population croître depuis 10 ans et ce déclin s’accompagne d’un vieillissement global de la population. Depuis des années en effet, le niveau d’enfants par femme est inférieur au seuil de renouvellement des générations qui est de 2.1, celui de l’Union européenne étant de 1.5 [1]. Si ce déclin apparaît anodin pour l’instant et semble même aller dans le sens d’une sauvegarde de la planète (la surpopulation est toujours une menace pour l’environnement) il nous impose deux problèmes majeurs.

Premièrement la baisse de natalité va entraîner un vieillissement accéléré de la population et d’ici 40 ans au moins 40% de la population sera à l’âge de la retraite (le nombre d’Européens en âge de travailler dans l’UE diminuera de 48 millions entre aujourd’hui et 2050 et le taux de dépendance devrait doubler pour atteindre 51% en 2050 [2]). Ce vieillissement va à terme étouffer l’économie européenne. En effet les personnes âgées n’étant plus actives économiquement, elles ne produisent plus de recettes pour l’État. Cette situation de surreprésentation des retraités par rapport aux actifs entraînera un déséquilibre abyssal entre les cotisations des actifs et la nécessité de fournir des pensions de retraite pour 40% de la population et participera à un effondrement de l’économie européenne. En résumé, un taux si élevé de personnes âgées condamnent l’Europe à la mort.

Deuxièmement ce déclin démographique peut se transformer en collapsus démographique. En effet l’Europe pourrait perdre selon les statistiques pessimistes la moitié de sa population en 100 années [3]. On sait pertinemment qu’un crash démographique engendre de manière absolument mécanique une certaine décroissance économique et Malthus nous renseigne sur ce risque [4]. En effet moins de population active c’est moins de productivité, c’est moins d’impôts et donc moins de revenus pour l’État pour une proportion de retraités toujours plus grande. Ce manque de revenus peut même se traduire par un endettement encore plus massif et in fine un désengagement total de l’État de la gestion des retraites par manque de moyens.

Que peut faire l’Europe ? Que doit faire l’Europe ?

Avant de traiter de ce que doit faire l’Union européenne il faut combattre une posture individualiste qui est néfaste pour les sociétés. Certaines personnes pensent que faire des enfants est strictement personnel, selon eux c’est aux couples de choisir de faire des enfants ou non, et combien. Certes, faire des enfants ou non relève de la liberté individuelle, mais le futur d’une société est aussi en jeu. L’individualisme non réfléchi peut dans ce cas amener à détruire une société, car pris individuellement, ne pas faire d’enfants c’est un choix, pris collectivement c’est amener une société à dépérir.

A priori pourquoi penser à l’Union européenne pour traiter le problème de la natalité et du vieillissement. Cette politique publique apparaît en effet comme étant naturellement du ressort des Etats. Le problème est que tous les Etats de l’Union européenne subissent, à des échelles différentes, un déclin démographique et un vieillissement des populations. D’une part donc, ce serait à l’Union de répondre à un défi qui concerne la totalité des Etats européens, d’autre part, l’Union européenne permettrait d’harmoniser et de diriger efficacement une politique publique de croissance démographique, politique qui verrait les Etats être relativement autonomes dans les modalités de sa mise en œuvre. Il ne s’agit donc pas pour l’UE de contrôler une politique publique des naissances, mais de créer l’impulsion et la volonté politique de traiter ce problème.

Déjà en 2006 la Commission européenne s’était saisie de ce problème capital pour tout Etat. En étant un peu Malthusien, on pourrait dire qu’un Etat en croissance démographique est un Etat en bonne santé. La Commission l’avait compris et a d’ailleurs en 2006 émis cinq axes permettant de répondre à la problématique démographique, ils peuvent être résumés de la sorte [5] :

Soutenir le renouvellement démographique en assurant de meilleures conditions de vie aux familles et en favorisant la conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle.

  • Promouvoir l’emploi (plus d’emplois et une vie active plus longue et de meilleure qualité).
  • Renforcer la productivité et les performances économiques en investissant dans l’enseignement et la recherche.
  • Améliorer l’accueil et l’intégration des migrants en Europe.
  • Assurer une gestion durable des finances publiques, garantissant la pérennité des régimes de retraite ainsi que des systèmes de soins de santé et de soins de longue durée.

L’Union a donc décidé de répondre au déclin démographique, non pas par une politique nataliste (une politique nataliste incitative comme c’est le cas en France avec les allocations famille nombreuse serait pourtant souhaitable au vue de son efficacité), mais par une réadaptation de la société au défi démographique. Ainsi en plus des trois points capitaux (1,4 et 5) la Commission énonce le principe de flexisécurité, permettant d’éviter le chômage des pré-retraités et des jeunes.

Ce projet ambitieux date de 2006, et nous avons, 6 ans après, un peu de recul pour mesurer ce qui a été fait. Il est clair que ce rapport, ces solutions n’ont pas été suivies de fait, et on semble en Europe ne pas prendre la mesure du problème qu’est le déclin démographique pour l’Union européenne et les Etats qui y sont membres. Les Européens doivent se ressaisir de ce sujet qui est passé aux oubliettes avec les déboires économiques, pourtant sans la mise en place d’une politique nataliste, l’UE ne pourra en 2050 faire face au poids économique que représenteront ses retraités et sera dans une situation économique encore plus périlleuse qu’aujourd’hui.

Mots-clés
Notes

[1Indicateurs de fécondité (nombre moyen d’enfants par femme) de 1980 à 2010

[2Communication de la Commission du 12 octobre 2006 intitulée « L’avenir démographique de l’Europe, transformer un défi en opportunité »

[3La Russie a, à titre d’exemple, perdu 750.000 à 800.000 personnes par an au cours de la fin des années 1990 et au début des années 2000 avant d’inverser la tendance par une politique nataliste.

[4Thomas Malthus, Essai sur le principe de Populations, 1798.

[5Changements démographiques dans l’UE

Vos commentaires
  • Le 30 octobre 2012 à 09:46, par Manso En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    Étonnant article qui reconnaissant d’abord qu’un « déclin [démographique] semble même aller dans le sens d’une sauvegarde de la planète (la surpopulation est toujours une menace pour l’environnement) » finit par conclure qu’il faut relancer la natalité. Du fait de notre empreinte écologique désastreuse, la stabilisation (voire la baisse) de la population européenne en particulier (et occidentale en général) est une nécessité environnementale, et de toute façon : on ne peut croître indéfiniment dans un monde fini. Le vieillissement est alors effectivement inéluctable et il faudra donc s’y adapter (allongement de la durée de l’activité professionnelle, améliorations technologiques, baisse du niveau de vie,...). Parallèlement, la maîtrise de la natalité des pays du sud (Afrique subsaharienne, Asie,...) est tout aussi nécessaire, car la planète ne peut accueillir durablement et décemment les 10 milliards d’êtres humains annoncés pour 2100.

  • Le 30 octobre 2012 à 10:08, par A. Nonyme En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    Encore une fois, l’antienne habituelle sur le déclin démographique de l’Europe... Prenons un peu de recul et regardons cependant la situation au niveau mondial : http://www.indexmundi.com/map/?v=25&l=fr

    On en conclut que dès qu’un pays sort un tant soit peu de son arriération (Niger, Uganda, Afganistan sont les champions de la croissance démographique) la natalité baisse (les femmes sont plus éduquées, travaillent et font moins d’enfants), et donc la population diminue. On appelle cela un processus de civilisation ?

    Oui, il est vital que la population mondiale (et donc européenne) diminue alors que nous nous rapprochons du 8e milliard d’habitants sur une planète aux ressources dangereusement entamées.

    Non, une population âgée et en bonne santé n’est pas forcément un fardeau, bien au contraire. Il s’agit simplement de sortir de notre opposition dépassée actif-jeune et retraité-vieux... En 2050, nous travaillerons plus longtemps, en meilleure santé, et nos travaux seront plus intéressants car nous aurons confié les tâches physiques abrutissantes à des machines.

    Voilà une vision bien plus stimulante que votre éternel appel à la croissance mortifère. Lisez donc le Rapport Meadows à ce sujet ! (Une présentation rapide est disponible sur http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html)

  • Le 30 octobre 2012 à 11:24, par Julien-223 En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    Tiens, un article anti-individualiste, anti-subsidiarité, et pour le renforcement de la crise démographique mondiale.

  • Le 30 octobre 2012 à 12:46, par Xavier C. En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    Aucune politique publique de croissance démographique ne peut fonctionner. L’État n’est pas la solution.

    Pourquoi le problème de la retraite est-il si peu abordé dans cet article ?

    Car c’est bien là que se situe le problème. La retraite par répartition n’est jamais qu’une chaîne de ponzi !!! La SEULE solution viable, sur le long terme, c’est la retraite par capitalisation avec un revenu universel très faible, universel donc accordé à tous les citoyens et pas seulement aux retraités.

    Toujours par rapport à la retraite : supprimons l’âge de la retraite pour le travail. Ce n’est pas à l’État de dire qu’à 55, 60, 65 ou 70 ans on arrête ou continue de travailler.

    Réglez ces deux points (âge de la retraite et retraite par répartition) et vous réglez le problème majeur des finances publiques.

    Pour ce qui est des questions économiques, laissons donc la Société et les divers agents économiques s’adapter et/ou trouver des solutions. Au Japon par exemple, ils misent à fond sur les nouvelles technologies.

    Nous, Européens, nous misons sur quoi ? Sur de hauts-fonctionnaires. On n’est pas dans la m***.

  • Le 30 octobre 2012 à 13:39, par Jonathan Leveugle En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    Cet article n’est pas du tout anti-subsidiarité. Il rappelle avec justesse que l’UE peut avoir un rôle moteur pour faire face au déclin démographique européen.

  • Le 30 octobre 2012 à 14:29, par Arnaud Huc En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    Je vais répondre en bloc aux critiques de Manso, A.Nonyme, Julien et Xavier.

    Premièrement, lorsque je dis que la surpopulation est toujours une menace pour l’environnement, il va de soit que l’Europe n’est pas dans une situation de surpopulation, loin de la. Regardez donc les chiffres, l’Union Européenne a une densité de population de 100habs au km² contre presque 400 hab/km² en Inde et 1000 au Bengladesh. Ainsi, dire que la surpopulation est toujours une menace pour l’environnement reste vrai. Seulement en Europe, d’une part la population est d’une densité relativement faible, d’autre part des politiques publiques de sauvegarde de l’environnement sont mises en place et évitent les massacres écologiques qui peuvent avoir lieu en Inde et en Chine par exemple.

    Deuxièmement, je refuse de concevoir que sous prétexte que l’Asie et l’Afrique ont une croissance démographique incontrolée, alors l’Europe devrait s’engager dans la croissance démographique. Ou est donc le lien de causalité ? L’Europe a bien de quoi nourir une population pouvant aller jusqu’à 1 milliard d’habitants, et son territoire est assez grand pour qu’une telle population y vive dans de bonnes conditions. Si l’Inde ou l’Afrique n’arrivent pas à se réguler, ce qui cause des catastrophes environnementales, sanitaires, économiques et militaires, ce n’est pas pour autant que, par empathie, l’Europe doit entrer en décroissance démographique.

    Le vieillissement est inéluctable, c’est vrai, et ce n’est pas un problème, dès lors que le seuil de renouvellement des générations est atteint (2.1 enfants par femme). En effet, ce seuil permet de stabiliser la population et donc stabiliser la pyramide des ages à long terme. Seulement en Europe ce seuil n’est pas atteint, du coup, les retraités augmentent, et les actifs diminuent, sans qu’il y’ait une stabilisation des deux. Vous aurez beau reculer ad vitam eternam l’age de la retraite, voir le supprimer, tant que le renouvellement des générations ne sera pas atteint, la population active diminuera constamment.

    Troisièmement, pour répondre à Julien-223. S’agissant de la crise économique mondiale, cf mon point 2. S’agissant de l’anti-individualisme, c’est vrai, ne vous en déplaise l’individu n’est pas dieu sur terre, il doit agir en fonction de son rapport aux autres et à la société, il s’agit de bon sens. Une action individuelle qui ne fait aucun dégat, peut si elle est effectuée par des millions d’individus impacter une société. C’est par exemple votre droit « individuel » de rouler en 4x4, seulement n’avez vous pas un devoir envers l’environnement et la santé des individus qui peuplent cette planète. S’agissant de l’anti-subsidiarité, je ne comprend pas cette critique, pourtant je dis bien « Il ne s’agit donc pas pour l’UE de contrôler une politique publique des naissances, mais de créer l’impulsion et la volonté politique de traiter ce problème. »

    En espérant avoir répondu à vos critiques.

  • Le 30 octobre 2012 à 16:44, par Julien-223 En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    Bon, je ne nie pas qu’en théorie, il peut y avoir un enjeu démographique au niveau européen. Mais de mon point de vue, l’enjeu démographique est mondial (crise environnementale) et surtout individuel (libertés fondamentales que sont le droit de la personne à disposer de son propre corps et le droit au respect de la vie familiale).

    L’article sous-entend que le système français d’allocations familiales pourrait servir de modèle pour l’Europe, et c’est en cela que je trouve qu’il y a une brèche dans le principe de subsidiarité. Mais c’est un détail.

    Oui, les libertés individuelles ont des limites. Ces libertés prennent fin dès lors qu’il y a un intérêt général supérieur, faisant quand même l’objet d’un certain consensus, et dont la réalisation supposerait nécessairement de limiter ces libertés. L’urgence d’une politique nataliste ne me paraît pas supérieure, ni consensuelle, et je ne vois pas en quoi il est nécessaire de rogner sur des libertés fondamentales pour mettre en oeuvre une politique nataliste.

    Bref, cette charge anti-individualiste manque d’à-propos, et je voudrais ajouter qu’elle sonne peu « européenne ».

    Enfin, j’ai du mal à aborder à l’aide de ratios de tête de bétail par hectare le problème environnemental systémique que constitue la pression de l’homme sur les écosystèmes, les ressources, les équilibres climatiques. Je pense que la question de la pression démographique mérite d’être posée avec un peu plus de profondeur, non ?

  • Le 1er novembre 2012 à 23:06, par Xavier C. En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    « Vous aurez beau reculer ad vitam eternam l’age de la retraite, voir le supprimer, tant que le renouvellement des générations ne sera pas atteint, la population active diminuera constamment. »

    Et donc, concrètement, quelle est la solution ? Comment fonctionne la planification démographique ?

    Offrir une voiture à chaque nouveau né ? Mettre en place une fiscalité confiscatoire pour les couples sans enfants ?

  • Le 5 novembre 2012 à 10:46, par félix En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    D’accord avec Julien. La question de la pression démographique est abordée de manière assez légère pour ne pas dire simpliste... Dommage que l’article n’insiste pas plus sur la dimension « sociale » de la crise de la natalité européenne. La faible natalité en Europe ne s’explique pas seulement par un changement culturel, mais surtout par le fait que dans de trop nombreux pays européens il n’est pas possible de concilier vie familiale et professionnelle, il n’existe pas de solidarité qui permette aux familles les plus modestes d’élever dans de bonnes conditions leurs enfants. Enfin, et je vais sans doute être censuré pour mes propos politiquement incorrects, la question de l’immigration n’est pas non plus abordée. Un dépeuplement signifie aussi l’arrivée de nouvelles populations : il faudra donc renforcer leur intégration, penser le « vivre ensemble »....Un défi mais aussi une chance qui doit être abordée de manière sérieuse

  • Le 5 novembre 2012 à 11:39, par Fabien Cazenave En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    @Félix : Le Taurillon ne censure que les commentaires injurieux...

  • Le 8 novembre 2012 à 13:25, par Valéry En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    @fabien : enfin un peu plus quand même http://www.taurillon.org/Charte-de-moderation

  • Le 3 février 2015 à 10:03, par Justy Jean Paul En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    L’Europe n’est justement pas le probleme en matiere de surdemigraphie.

  • Le 16 décembre 2015 à 00:07, par Lame En réponse à : L’Europe face à son déclin... démographique

    Si ce déclin apparaît anodin pour l’instant et semble même aller dans le sens d’une sauvegarde de la planète (la surpopulation est toujours une menace pour l’environnement)

    De 1980 à nos jours, le déclin démographique de l’UE s’est accompagné d’une grave dégradation de l’environnement mondial. Le vieillissement de l’UE n’est la solution à rien, juste une menace à sa survie.

    On ne peut clamer simultanément d’un côté que le vieillissement est un bien et vouloir le compenser par l’immigration. Soit il est un bien et il n’y a aucun problème à résoudre par les migrants. Soit c’est un maux et il faut le compenser par le soutien à la natalité.

    S’il y a un problème de surpopulation planétaire, ce ne sont de toute façon pas les Nations européennes qui doivent être mises en cause et elles n’ont pas l’obligation de s’éteindre pour tenter (en vain) de compenser les excès des autres.

    L’Union a donc décidé de répondre au déclin démographique, non pas par une politique nataliste (une politique nataliste incitative comme c’est le cas en France avec les allocations famille nombreuse serait pourtant souhaitable au vue de son efficacité)

    Sur la question démographique, les institutions européennes ont raté une bonne occasion de marquer des points auprès des citoyens.

    En usant de de leurs compétences de soutien, elles auraient pu fournir une alternative aux solutions rétrogrades de certains partis europhobes comme la pénalisation de l’avortement.

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