Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

, par Marc-Antoine Coursaget

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Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d'Europe ?

Mercredi 12 janvier 2011, l’ancien Vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères d’Allemagne Joschka Fischer, et le philosophe disciple d’Habermas Jean-Marc Ferry se sont donnés rendez-vous au Parlement européen, pour un débat animé par Daniel Cohn-Bendit et organisé par le Spinelli Group – ou Groupe Spinelli – sur la relance du processus de construction européenne.

Avec plus de 500 inscrits dont une centaine de députés européens, le succès de l’évènement marque les très hautes attentes pour ce nouveau groupe fédéraliste du Parlement européen. Un certain nombre de constats pénibles ont été faits concernant la crise de légitimité de l’UE, des questions essentielles ont été posées pour en comprendre les motifs, mais les réponses pour redynamiser la construction européenne restent à construire. C’est l’objectif du groupe Spinelli.

L’après TCE : une période de vaches maigres pour le fédéralisme ?

Le Parlement européen a toujours pu compter sur un intergroupe fédéraliste depuis l’élection de ses membres au suffrage Universel. Ou avait. Car le Crocodile Club, fondé par Altiero Spinelli en 1980 dans un restaurant strasbourgeois éponyme, devenu Intergroupe fédéraliste pour une Constitution européenne en 1999, sous l’impulsion de l’eurodéputé Jo Leinen, n’a cessé de prendre du poids et de gagner en influence avant de couler brusquement après les élections européennes de juin 2009 [1]

Depuis 10 ans, l’intergroupe avait porté toute son énergie sur la réforme institutionnelle de l’Union européenne, avortée d’abord avec l’échec du TCE, puis partiellement réalisée avec le moins glorieux Traité de Lisbonne. Usé par l’effort, peut-être brisé après l’échec du TCE et l’adoption sans référendum du Traité de Lisbonne, l’intergroupe n’a pas su séduire les groupes politiques européens nouvellement formés en 2009, et n’a pas été reconduit, au grand dam des mouvances euro-partisanes.

Crise économique, crise de légitimité… L’occasion pour l’UE de prouver sa valeur

Alors qu’il comptait 138 députés européens en 2004, l’intergroupe a brutalement disparu de l’échiquier, tel stigmate au Parlement du défunt TCE. Mais ni la crise de légitimité de l’UE, ni l’achèvement de réformes institutionnelles n’ont eu raison de la pensée fédéraliste. Au contraire, il s’agit pour le groupe Spinelli de définir un nouveau cap, et comme n’ont eu cesse de le répéter les élus lors de cette première Conférence du 12 janvier, l’Union européenne est très souvent parvenue à transformer ses crises les plus profondes en opportunités politiques vers une Union plus profonde entre les citoyens de l’UE.


Le groupe Spinelli rénove le fédéralisme au Parlement
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Après quelques mois d’existence, le groupe Spinelli réunit 90 députés européens signataires et rassemble un certain nombre de personnalités politiques : Guy Verhofstadt, Daniel Cohn Bendit, Sylvie Goulard, Isabelle Durant Jacques Delors, Mario Monti, Joschka Fischer, Pat Cox… Le nom de Tomaso Padoa Schioppa, père de l’euro décédé récemment et salué lors de cette première conférence, figure parmi ceux des signataires.

Le Groupe Spinelli veut faire avancer l’Europe, et pour cela il faut réconcilier les citoyens avec l’UE !


Conférence du Groupe Spinelli_transcoded
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La Conférence organisée par le Groupe Spinelli le 12 janvier dernier a permis de prendre le pouls des fédéralistes et partisan d’une Europe plus intégrée : la première préoccupation des élus et responsables est de redonner sa légitimité à l’UE, par l’unification économique en réponse à la crise, l’interconnexion croissante des dimensions locale, régionale, nationale et européenne, le rapprochement de l’UE et des citoyens… L’objectif de la conférence était de faire se rencontrer une pensée philosophique et une pensée politique afin de définir de nouveaux axes pour faire avancer la construction européenne.

Réactions enthousiastes de responsables politiques après les débats

Les responsables politiques interrogés par le Taurillon dés la fin de la Conférence se sont montrés enthousiastes et ambitieux quant aux objectifs du Groupe Spinelli : Alors que l’eurodéputée Verte Sandrine Bélier analyse le groupe Spinelli comme un lieu de dialogue entre formations partisanes, visant à définir des lignes directrices communes pour la construction européenne, le Président des Jeunes Européens Fédéralistes, Philippe Adriaenssens, y voit l’opportunité pour les mouvements euro-partisans de nouer des liens forts, de confiance et d’influence avec les responsables politiques.

Louis Michel, député de l’ADLE, ancien Commissaire européen pour le Développement et l’Aide humanitaire et Ministre d’Etat de la Belgique en charge des Affaires étrangères, considère le groupe Spinelli comme un vecteur d’influence, mais également de communication dont le champ d’action pourrait s’étendre aux Etats-membres afin de s’adresser directement aux citoyens, et de réveiller l’UE en réintroduisant de l’émotion dans les débats politiques !


Réactions à chaud sur le Groupe Spinelli
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Pour conclure sur un extrait du Manifeste du groupe Spinelli : « L’histoire européenne nous l’a déjà montré, ce n’est pas avec moins mais avec plus d’Europe que se trouvent les réponses aux problèmes qui se posent à nous. Seules des solutions européennes et un esprit communautaire ressuscité nous permettront d’affronter les défis planétaires.

Le nationalisme est une idéologie du passé. Notre objectif est celui d’une Europe fédérale et post-nationale, une Europe des citoyens. C’était le rêve que les pères fondateurs s’attachèrent à réaliser. C’était le projet d’Altiero Spinelli. C’est l’Europe que nous choisissons. Parce que c’est l’Europe de demain. »

Vos commentaires
  • Le 20 janvier 2011 à 10:18, par HR En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les Etats-Unis d’Europe ?

    « Notre objectif est celui d’une Europe fédérale et post-nationale, une Europe des citoyens. »

    Il suffit, pour bien comprendre ce groupe pour ce qu’il est, une éniemme instance de discussion à fabriquer des discours tonitruants sans la moindre portée pratique. Concernant la déclaration finale, il suffit de signaler ici, pour constater sa vacuité, que le groupe Spinelli n’accepte pas l’adhésion de citoyens européens...

    Ce groupe tient un discours fédéraliste, mais il n’est pas fédéraliste, il ne propose rien de concret qui soit véritablement fédéraliste.

  • Le 20 janvier 2011 à 10:47, par Cédric En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les Etats-Unis d’Europe ?

    J. Fischer et D. Cohn Bendit était globalement bons, mais un peu trop dans la « vision ». Und wer Visionen hat sollte zum Arzt gehen. On voit à peu près ce qu’ils veulent, pas comment y parvenir.

    Le seul à répondre à la question du « comment » était J.M. Ferry, mais ses positions étaient... encore une fois un peu trop théorique et basées sur des principes :

     créer un réseau des parlements européen, nationaux, régionaux. Oui, mais avec quel rôle et quel fonctionnement ?

     moins viser la suppression des barrières nationales pour au contraire réorienter l’intégration européenne vers des projets « positifs », càd l’harmonisation sociale et fiscale. Certes, mais n’est pas là une acception très française de l’idée de « projets d’intégration positifs ». Est-il interdit de penser que la suppression des barrières représenterait encore aujourd’hui un projet positif ?

     établir un revenu universel garanti en Europe. ... Oui, et qui rasera gratis ?

    Globalement, J.M. Ferry a battu en brèche l’idée d’Etats-Unis d’Europe, un peu comme s’il serait de toute façon inconcevable de trouver une définition non pas américaine ou française, mais proprement européenne de cette idée. Et je trouve cela regrettable.

  • Le 20 janvier 2011 à 14:41, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les Etats-Unis d’Europe ?

    Bravo pour ces vidéos et ce résumé !

    Se passerait-il quelque chose au sein du Parlement européen ? Vivement de nouvelles nouvelles ;-)

  • Le 20 janvier 2011 à 16:17, par Marc-Antoine Coursaget En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    @ HR : Si si, pas de problème pour signer le manifeste du groupe Spinelli ! S’il s’agissait d’un intergroupe il serait (je crois) réservé aux eurodéputés mais ce n’est pas le cas et aucune barrière ne vous empêche de rejoindre le Spinelli Group de ce pas :) http://www.spinelligroup.eu/fr/manifesto/#signform

  • Le 20 janvier 2011 à 16:29, par Krokodilo En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    L’Allemagne a-t-elle disparu de l’Europe ? Sur le site de ce groupe Spinelli, seuls l’anglais et le français sont utilisés (et le français partiellement : Network, etc.). Passer des trois langues de travail à seulement deux, les mauvais esprits pourraient y voir un appel à l’intégration vers une seule langue officielle...

  • Le 20 janvier 2011 à 19:39, par Valéry-Xavier Lentz En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    @Cédric : "établir un revenu universel garanti en Europe. … Oui, et qui rasera gratis ?"

    Personne, l’idée de revenu universel garanti implique de remplacer les multiples aides attribuées selon des critères obscurs par un mécanisme de revenu de base systématique pour tous les citoyens. cf. http://www.libgauche.fr/allocation-universelle-voie-liberale-communisme-jacques-marseille/

  • Le 21 janvier 2011 à 09:46, par HR En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    « aucune barrière ne vous empêche de rejoindre le Spinelli Group de ce pas :) »

    @ Marc-Antoine Coursaget

    Les gens sont invités à approuver ce que propose le groupe, mais les citoyens ne sont pas autorisés à y adhérer ni à y participer. Il est vrai qu’il est vaguement fait mention que les gens, plus tard, seront invités à participer au débat.

    Rien que cette partie du programme politique dit bien ce dont il s’agit.

    On est dans la création d’un mouvement typiquement conforme à l’sprit des élections en Union Européenne encore aujourd’hui, où les initiatives partent du haut, et les gens sont juste priées de les adopter, mais sans que le droit de vote puisse affecter de quelque manière que ce soit la hiérarchie auto-créée par le groupe.

    « Se passerait-il quelque chose au sein du Parlement européen ? Vivement de nouvelles nouvelles ;-) » demande un peu plus haut Jean Cazenave. La réponse est simple : tant que la conception du fédéralisme en restera là en Union Européenne, il ne se passera jamais rien de concret au Parlement européen. Le mieux qu’on pourra en attendre, ce sont des déclarations sans la moindre portée pratique.

  • Le 21 janvier 2011 à 10:47, par Cédric En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    Oui, ça, c’est ce qu’en dit le MLG.

    Moi, j’ai entendu « revenu universel garanti européen », ce qui n’est pas la même chose qu’une refonte des systèmes d’aides au niveau national. Le SMIC européen est déjà une (bonne) utopie, alors de là à imaginer un revenu minimum européen... on nage en plein Star Trek.

  • Le 21 janvier 2011 à 11:02, par Valéry-Xavier Lentz En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    @HR : la vocation du Groupe Spinelli n’est pas e fonder une ènième organisation. Il existe déjà l’Union pour l’Europe Fédérale et le Mouvement européen auxquels je vous invite à adhérer si ce n’est déjà fait :-)

  • Le 21 janvier 2011 à 12:39, par HR En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

     "@HR : la vocation du Groupe Spinelli n’est pas e fonder une ènième organisation."

    De fait, qu’il le veuille ou non, Le groupe Spirelli est bien une nième organisation qui met en tête de son programme l’éternelle promesse du "« Remettre les citoyens au cœur de la construction européenne ».

    La question est plutôt de savoir de quelle nième organisation il s’agit, et si elle fait une différence par rapport à l’organisation n -1. Et je soulignais plutôt que ce groupe ressemble beaucoup aux autre groupes « Remettre les citoyens au cœur de la construction européenne » qui veulent parler au nom des citoyens de l’Union Européenne mais ne les accepte pas.

     "... Il existe déjà l’Union pour l’Europe Fédérale et le Mouvement européen auxquels je vous invite à adhérer si ce n’est déjà fait :-)".

    Ca me remet à l’esprit qu’un jour d’emportement enthousiaste, il y a plusieurs mois je crois, j’avais suivi le lien du "Mouvement Européen" qui propose donc le lien "adhérez dès aujourd’hui" qui conduit au lien "contact" qui propose d’envoyer un mail. Je lai fait, en exposant mes convictions, disons fédéralistes républicaines démocrates européennes en quelques lignes.

    Pas de réponse. J’ai même, de mémoire, appelé le numéro de le rue de Rennes où, de mémoire aussi, on m’a fait une réponse du type "on vous écrira".

    J’avoue ne pas avoir insisté.

  • Le 21 janvier 2011 à 19:36, par Pierre-Jean Verrando En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    @HR : La critique est facile, il faut aussi se remettre dans le contexte d’un groupe naissant

    Le Groupe Spinelli est un réseau qui se met en place. Il s’agit de ne pas mettre la charrue avant les bœufs mais de s’entourer de personnes volontaires à la fois capables d’agir au niveau politique et d’écouter la société civile. Il a fallu attendre une certaine masse critique au Parlement comme au niveau des autres institutions pour paraitre crédible.

    Ensuite vient le temps des propositions, le travail débute à peine, des propositions concrètes et réalistes qui vont dans le sens du fédéralisme vont être soumises dans les prochaines semaines.

    Enfin il y a les outils techniques et les ressources humaines qui sont en train d’être mise en place pour pouvoir discuter et interagir avec la société civile, les citoyens, les associations, les fondations...

    Je t’invite à envoyer des propositions, des réactions à secretariat [at] spinelligroup.eu

    @Krokodilo : Le site à été traduit en Français, le groupe a fait l’effort des traducteurs pour la conférence. Encore une question de logistique, si cela était possible tout serait disponible en 23 langues voire plus.

    La critique est acceptable lorsqu’elle est constructive, le doute hyperbolique et la mise à l’épreuve de chaque nouvelle initiative n’est pas forcément reluisante pour l’avenir européen. Les sophistes seraient capable de nous faire croire qu’un enfant sait marcher seul dès sa naissance... Bref proposons et avançons.

  • Le 21 janvier 2011 à 20:01, par Valéry-Xavier Lentz En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    @HR : merci pour votre retour. Le lien « Adhérez » mène à ma connaissance à la page http://www.mouvement-europeen.eu/-Adherer- qui elle même propose les liens http://www.mouvement-europeen.eu/Adhesion-en-ligne (paiement par carte) et http://www.mouvement-europeen.eu/Formulaire-de-demande-d-adhesion (préadhésion en ligne puis paiement par chèque). Le lien « Contact » est un bouton dans la colonne de droite. Voulez-vous dire que vous n’aviez pas vus les deux liens précités ? Il faut dans ce cas peut être envisager qu’ils soient plus gros...

  • Le 21 janvier 2011 à 22:31, par Krokodilo En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    « La critique est acceptable lorsqu’elle est constructive, le doute hyperbolique et la mise à l’épreuve de chaque nouvelle initiative n’est pas forcément reluisante pour l’avenir européen. Les sophistes seraient capable de nous faire croire qu’un enfant sait marcher seul dès sa naissance… Bref proposons et avançons. » Parce que l’anglais comme langue commune des Européens, c’est un avenir reluisant ? J’ai simplement fait remarquer que l’abandon de l’allemand par ce nouveau groupe était un signe de plus qu’on s’y dirige. Il n’y a que la vérité qui fâche. « Proposons et avançons » : j’ai proposé depuis longtemps dans ces colonnes l’espéranto comme langue équitable entre Européens, langue jadis jugée parfaitement adaptée à ce rôle par la Société des nations avant que la France (surtout) la bloque, et nous avançons... mais vers l’injustice linguistique ! (PS : j’avais bien remarqué que c’était en français)

  • Le 10 février 2011 à 10:55, par HR En réponse à : Le Groupe Spinelli : vers les États-Unis d’Europe ?

    @ Marc-Antoine Coursaget, Pierre-Jean Verrando et Valéry-Xavier Lentz

    Voici comment le Groupe Spinelli trahit déjà tous les principes du fédéralisme démocratique, sous couvert d’une démarche « fédéraliste », pour tenter de sauver ce qui peut encore être sauvé du nationalisme en union Européenne et de ses bureaucraties nationales :

    Dans une première(?) longue discussion de Jean-Marc Ferry avec Joschka Fischer, les auteurs finissent par conclure : « Mais pourquoi la voie étatique est-elle un leurre et une impasse ? – Parce que les peuples ne suivront pas leurs dirigeants sur cette voie supranationale ».

    La question n’est évidemment pas là si on est dans une réflexion sur le fédéralisme. En effet, pour ce qui est de la question du fédéralisme en Union Européenne, la seule question qui compte est de savoir si une majorité de citoyens en Union Européenne souhaiterons s’engager dans cette voie. Et quels sont les mécanisme politiques les mieux à même d’exprimer la voix de cette majorité.

    Même le Groupe Spinelli ne peut s’empêcher de dévoiler comment le vocabulaire qui instrumentalise « les peuples » est bien celui du nationalisme.

    http://www.spinelligroup.eu/2011/01/17/concerning-the-united-states-of-europe-some-critical-reflections/#more-225

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