Y a-t-il un modèle social européen ?

Comment le protéger ? Et quid de l’Europe sociale ?

, par Ronan Blaise

Y a-t-il un modèle social européen ?

Le modèle social européen est-il en panne, voire en danger ? Nombre d’observateurs extérieurs répondent aujourd’hui à cette question par un oui franc, net et massif. Et les Européens eux-mêmes sont de plus en plus nombreux à partager cet avis et craignent qu’un libéralisme anglo-saxon réputé sauvage et dévastateur n’engloutisse demain la très civilisée économie européenne (et son fameux modèle social...).

Mais au fait, y a-t-il seulement un modèle social européen ?

Pour répondre à cette question, on peut se pencher sur les travaux de l’économiste belge André Sapir. Et notamment sur sa fameuse étude intitulée « La Mondialisation et la réforme des modèles sociaux européens » [1].

Dans ce document, l’auteur s’attache à analyser l’impact de la mondialisation économique sur nos équilibres sociaux et notamment sur le fameux ’’modèle social européen’’.

Tout en remarquant d’ailleurs qu’il existe au moins quatre modèles sociaux européens différents...

Quatre modèles sociaux européens différents

Ainsi André Sapir distingue quatre modèles sociaux européens différents : un modèle nordique (avec d’importantes dépenses publiques pour une protection sociale élevée), un modèle anglo-saxon (avec un marché du travail relativement peu réglementé), un modèle rhénan (reposant sur un système d’assurance chômage et avec une forte protection de l’emploi) et un modèle méditerranéen (aux réglementations strictes et aux fortes dépenses publiques protectrices).

Pour juger de la pertinence des modèles sociaux proposés, deux indicateurs (et objectifs fondamentaux) méritent d’être attentivement examinés : ces modèles permettent-ils d’atteindre le plein emploi ? Arrivent-ils à éradiquer la pauvreté ? Et face aux enjeux économiques du moment, les constats sont divers.

Si l’on examine le premier objectif (la création d’emplois), les modèles nordique et anglo-saxons donnent tous deux de bons résultats tandis que leurs homologues rhénan et méditerranéen affichent des résultats relativement decevants. Mais, pour le second objectif (i. e : la protection sociale et l’éradication relative de la pauvreté), les modèles rhénan et nordique marchent bien, contrairement aux modèles méditerranéen et anglo-saxon.

Ainsi, le modèle social anglo-saxon est effectivement bon en ce qui concerne la création d’emplois mais, en revanche, il est franchement médiocre pour ce qui est de la réduction de la pauvreté. Et, à l’inverse, on constate que le modèle rhénan est peut-être bon pour la réduction de la pauvreté, mais franchement médiocre pour la création d’emplois.

Mais la palme revient sans nul doute au modèle nordique qui obtient de bons résultats à la fois sur le front de l’emploi et dans l’éradication de la pauvreté grâce à un système de protection sociale extrémement généreux (contrairement au modèle méditerranéen, somme toute relativement décevant si l’on examine les deux paramètres considérés...).

Bref, comme le dit très bien André Sapir, les modèles anglo-saxon et nordique sont avant tout chose ’’efficaces’’ et visent surtout l’efficacité économique (au moins en ce qui concerne le marché du travail) alors que les modèles rhénan et nordique se veulent fondamentalement équitables et recherchent avant tout l’équité et l’équilibre social.

Alors, quel modèle choisir ?

La conclusion de tout cela est que l’Europe possède aujourd’hui des modèles sociaux et économiques qui marchent parfois plutôt bien et qui offrent quelque chose de bien différent du ’’capitalisme sauvage’’ anglo-saxon tant décrié. Et c’est remarquablement vrai du modèle nordique, par exemple.

Mais comment expliquer des performances si différentes ? Pour expliquer les succès ou les difficultés constatés par les uns ou les autres, André Sapir soutient que le point nodal de ces divers dispositifs sociaux est la plus ou moins bonne santé de leurs systèmes éducatifs.

Et que les mauvaises performances du modèle anglo-saxon (ou les bonnes performances du modèle scandinave...) en matière de réduction de la pauvreté tient moins à la présence ou dans l’absence de systèmes de redistribution des richesses qu’aux défaillances ou aux qualités de leurs systèmes éducatifs respectifs.

Reste donc à savoir dans quelle mesure certains pays d’Europe pourraient demain s’engager dans la voie manifestement probante des nordiques et adopter l’une ou l’autre de ces solutions manifestement supérieures. Bien entendu l’Italie ou la Grèce, par exemple, ne pourront jamais devenir la Finlande ou le Danemark. Mais on se prend néanmoins à rêver d’une Europe où nous apprendrions les uns des autres.

Il nous reste donc à examiner le rôle que pourrait jouer, le cas échéant, l’Union européenne pour promouvoir de telles réformes. Car à quoi bon l’Europe sinon pour précisément nous permettre de mieux faire ensemble ce que nous n’arrivons décidément pas à faire tous seuls ?

Et l’Europe, dans tout ça ?

A l’heure actuelle, l’Union européenne n’intervient guère et ne peut guère intervenir dans le fonctionnement de ces dispositifs sociaux dans la mesure où -hors réglementation du marché unique- la structure des systèmes de protection sociale et la réglementation du marché du travail restent aujourd’hui très largement du strict domaine de compétence des seuls Etats membres.

C’est pourquoi il nous semble utile de rappeler ici qu’en son temps le sociologue Pierre Bourdieu avait appelé à la mise en place d’un ’’welfare state européen’’ pour socialement rééquilibrer les politiques monétaristes de l’Union [2]. Considérant qu’il s’agissait là d’un incontournable préalable à la mise en place d’un espace public européen. Et d’un moyen d’essayer de relégitimer la construction européenne aux yeux d’opinions publiques apeurées par la mondialisation économique et aujourd’hui en quête de protection sociale. Des idées que l’on retrouve en partie dans les travaux récemment publiés par la fondation ’’Notre Europe’’ [3], créée par Jacques Delors.

Or, justement, ces dernier jours, John Monks (Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats, CES), s’est rendu à Helsinki à la tête d’une délégation de responsables syndicaux européens pour soumettre au premier ministre Matti Vanhanen, un mémorandum reprenant leurs principales revendications à l’égard de la future Présidence finlandaise de l’Union européenne, ce 1er juillet à venir.

Un document où il est question d’encourager les investissements dans l’innovation et la technologie à travers toute l’Europe afin de stimuler la création d’emplois à forte valeur ajoutée. Document où il est aussi réclamé que la mise en place du marché unique (notamment via la récente directive ’’services’’) aille de paire avec de plus grandes mesures de protection des travailleurs et des citoyens. Où il est également question de « flexicurité », d’organisation du travail et d’équilibre vie privée-travail et de plus grandes garanties pour tous en seuls termes de protection sociale. Bref, où il est question de diffuser les indéniables qualités du modèle social scandinave (ici, finlandais...) à l’ensemble des pays de l’Union européenne.

Où l’on reparle donc d’Europe sociale. Une Europe sociale ’’produit fini’’ dont on peut néanmoins douter de la naissance et de l’existence à venir tant que n’auront pas été effectivement mis en place les ’’outils’’ politiques parlementaires et gouvernementaux européens pouvant la concevoir et la mettre en place efficacement.

Et où l’on retrouve donc la nécessité et le préalable d’une construction politique européenne à mettre en place le plus tôt possible afin de donner enfin une véritable consistance vraiment palpable aux seules sympathiques déclarations d’intentions d’aujourd’hui. Donc, plus que jamais, pour construire l’Europe sociale de demain : Europe fédérale, maintenant !

- Visuel :

Une illustration du modèle social scandinave : des Habitations à loyer modéré, au Danemark.

- Sources :

Réactualisé et remis au goût du jour, ce document se veut être une synthèse d’une série d’articles de la presse internationale reproduits dans l’hebdomadaire « Courrier International » durant l’été dernier, sur la problématique ’’A la recherche du meilleur modèle social’’ ; documents aujourd’hui encore d’actualité.

Soit, plus précisément : des articles sur les modèles sociaux danois (23 juin 2006, in ’’Information’’ de Copenhague), espagnol (30 juin 2006, in ’’El Pais’’ de Madrid et ’’El periodico de Catalunya’’ de Barcelone), allemand (7 juillet 2006, in ’’Der Spiegel’’ de Hambourg et la ’’Suddeutsche Zeitung’’ de Munich), irlandais (14 juillet 2006, in ’’The Irish Times’’ de Dublin) et britannique (21 juillet 2006, in ’’The Guardian’’ et ’’Financial Times’’ de Londres).

Sans parler des récents articles sur les modèles sociaux : européens (22 septembre 2006, in ’’Financial times’’ de Londres), scandinaves (27 avril 2006, in ’’Svenska Dagbladet’’ de Stockholm) ou nordiques (29 juin 2006, in ’’Tages Anzeiger’’ de Zurich et ’’Helsingin Sanomat’’ d’Helsinki).

Mots-clés
Notes

[1Document disponible en anglais sur le site du centre de réflexion européen BRUEGEL.

[2Cf. article « Contre la ’’pensée Tietmeyer’’, un Welfare State européen », document paru dans le quotidien « Libération », le 25 octobre 1996

[3Cf. ’’Pour un nouveau contrat social européen’’, de Marjorie Jouen et Catherine Palpant.

Vos commentaires
  • Le 29 juin 2006 à 21:17, par francoisalex En réponse à : Y a-t-il un modèle social européen ?

    Bonjour,

    Je suis l’auteur d’un blog : Ségonordic (ou Gonordisk) qui a pour but de tenter d’importer des « best practices » - si c’est opportun et possible - à partir de pays d’Europe du Nord...

    André Sapir est une de mes « vedettes » et je l’invite à une conférence à Paris en octobre prochain.

    Je souhaiterais nouer une collaboration fructueuse avec votre organisation...

    Cordialement

    François Stofft « francoisalex » sur le web http://www.gonordisk.net

  • Le 30 juin 2006 à 11:20, par Ronan Blaise En réponse à : Y a-t-il un modèle social européen ?

    En tout cas il est réconfortant de constater que le jour même où nous publions cet article (et quelques jours à peine avant le début de la présidence finlandaise de l’UE...), l’hebdomadaire bien connu « Courrier international » (www.courrierinternational.com) y consacre, dans son dernier numéro (n°817, daté du jeudi 29 juin 2006 ; ici : page 20), une pleine page d’articles sur ce sujet du ’’modèle social’’ scandinave (en général) et finlandais (en particulier).

    Ainsi, au moment où la Finlande s’apprête à prendre la présidence du Conseil, on y lira avec attention une interview (intitulée « Bruxelles sous l’influence du modèle nordique ») de la politologue finlandaise Teija Tiilikainen tirée du « Tages-Anzeiger » (le quotidien indépendant d’information de Zurich...) et analysant l’atmosphère actuelle en Finlande et le succès relatif de l’Etat-providence (et de son ’’modèle social’’ spécifique) dans son pays.

    Pareillement, on y lira un article autocritique de la presse finlandaise tiré de l’ « Helsingin Sanomat » (i.e : la « Gazette d’Helsinki », premier quotidien finlandais...). Un document intitulé « Presque trop beau pour être vrai » dans lequel on verra bien que, doutes légitimes et interrogations psychologiques mis à part, quelque chose est néanmoins aujourd’hui en train de ’’bouger’’ en Finlande : l’émergence de sentiments positifs et d’une véritable estime de soi. Alors, vive la Finlande ?!

  • Le 30 juin 2006 à 11:36, par deladerriere En réponse à : Y a-t-il un modèle social européen ?

    bonjour, ronan, et bravo pour cette contribution ! Je crois plus aux contenus et aux projets qu’au contenants (belle constitution, programme, forme de gouvernement, etc.). Ce sont les projets partagés qui conditionnent la forme des structures amenées à les réaliser. Si 10 pays sont convaincus des bienfaits d’une europe sociale, il finira bien par y avoir une structure mise en place pour la réaliser (coopération renforcée ou autre). Convaincre, convaincre, convaincre, expérimenter à partir d’exemples déjà en place, évaluer et faire évoluer avec une volonté partagée de réussir dans cette voie. Là où est la volonté, etc. amitié, bernard

  • Le 30 juin 2006 à 11:50, par Ronan Blaise En réponse à : Y a-t-il un modèle social européen ?

    Merci, c’est gentil... ; - ))

    Enfin (nuances...), moi je veux bien pour ce qui est de ’’l’Europe des projets’’ mais j’ai néanmoins le sentiment que nous n’aurons jamais le ’’produit fini’’ (Europe sociale) si nous ne nous dotons pas en amont des ’’outils’’ et des ’’structures’’ et d’un cadre politique et démocratique pour la faire accepter de tous et pour concrètement la mettre en place.

    Alors, les incantations ou les discours ’’fonctionnalistes’’ sur l’Europe sociale pour demain, c’est bien sympa. Mais ce qui nous faut d’urgence c’est une Europe politique enfin digne de ce nom et légitime aux yeux des peuples pour mettre en route ce genre de projet et pour prendre ce genre de décisions... (et pas l’actuel grand bazar intergouvernemental, synonyme de paralysie et d’impuissance).

    Europe fédérale, maintenant !

  • Le 10 juillet 2006 à 18:27, par le butineur En réponse à : La duperie du modèle danois

    Vu sur le site http://www.actuchomage.org

    Danemark et chômage : le modèle danois n’a aucun mérite

    En 2004, le Danemark a plus de préretraités (187 200) que la France (139 700) pour une population active dix fois plus faible. Avec les autres mesures de marché du travail, le nombre réel de chômeurs est 2,52 fois le nombre officiel. Le taux de chômage réel devient 14,65 % au lieu d’un taux officiel de 6,38 %. La tromperie est dévoilée. Avec une évolution de sa population active identique à celle du Danemark depuis quinze ans, non seulement la France n’aurait plus aucun chômeur officiel, mais le chômage réel serait résorbé pour l’essentiel. Et cela sans introduire une plus grande flexibilité des contrats de travail.

    Si de plus la France avait eu recours à la même proportion de préretraites que le Danemark (6,78 % de sa population active), le chômage réel aurait entièrement disparu et beaucoup d’emplois à temps partiel seraient redevenus des emplois à temps plein. Inversement, si la population active du Danemark avait augmenté dans la même proportion qu’en France (+12,1%), tout en créant aussi peu d’emplois (43 600 en quinze ans), le nombre de chômeurs aurait augmenté de 372 500 et le taux de chômage réel serait devenu 24,0 % de la nouvelle population active (après son augmentation).

    Comme l’on voit, le succès apparent du Danemark ne doit rien à la flexicurité, mélange de flexibilité et de sécurité (discours bien connu). En fait, le modèle danois n’a aucun mérite pour résoudre le problème du chômage, une fois enlevés les artifices qui cachent le chômage réel et encore moins en tenant compte de la démographie de l’emploi.


    Au Danemark en 2004, pour un nombre officiel de 176 400 chômeurs, 268 300 personnes étaient enregistrées dans les « mesures de marché du travail » (labour market policy measures), des préretraites pour l’essentiel.. Le chômage réel était donc de 444 700 personnes. La population active étant de 2 766 300 personnes, le taux de chômage officiel était de 6,38 %. Mais, en réintégrant les 268 300 faux inactifs (préretraités ...) dans la population active, celle-ci devenait 3 034 600 personnes et le taux de chômage réel 14,65 %. Ce taux est un minimum, car ne prenant pas en compte les « invalides » pour raisons sociales.

    En France en 2005, pour 2 420 000 chômeurs au sens de l’Anpe (catégorie Defm 1) et 2 717 000 chômeurs au sens de l’Insee, le nombre réel de chômeurs en équivalent temps plein était de 4 092 000, soit un taux de chômage réel de 14,53 % (compte tenu de la correction sur la population active) . Pour rester comparable aux données danoises, l’équivalent en chômage des emplois à temps partiel n’est pas pris en compte ici. Voir l’article « Chômage officiel et chômage réel (2005) » sur le même site http://travail-chomage.site.voila.fr/chomage/chom_reel2005.htm.


    Le modèle français est le plus honnête en matière de chômage, ou le moins habile pour en cacher l’étendue, comparé au modèle danois, anglais ou hollandais. Le recours aux préretraites massives est utilisé au Danemark, l’invalidité pour raisons sociales (sans réelle invalidité médicale) est la mesure principale en Angleterre (Royaume-Uni) et aux Pays Bas, ce qui n’empêche pas l’utilisation d’autres mesures pour cacher l’importance du chômage. Dans ces trois pays, le chômage réel est de deux à trois fois plus important que le chômage officiel et se trouve comparable au chômage réel en France.


    Enfin, le Danemark produit et exporte du pétrole et du gaz, ce qui arrange beaucoup les finances publiques et permet de payer un nombre considérable de préretraites pour faire baisser le chômage apparent en diminuant la population active.


    Voir http://travail-chomage.site.voila.fr/danois/dk_merite.htm

    pour un document trés complet et de grande qualité, avec des tableaux statistiques et les sources utilisées. D’autres aspects y sont aussi abordés : indemnités de chômage, coût du travail, durée effective du travail.

    > En effet, cela vaut vraiment la peine d’aller voir le document original car tout est bien expliqué avec des informations sérieuses et issues des sources officielles (citées). Le texte peut être imprimé avec tous les traitements de texte (rtf) .

  • Le 10 juillet 2006 à 21:29, par Ronan Blaise En réponse à : La duperie du modèle danois

    Mais peut-on en dire autant de la Finlande ( ?) qui -elle- ne dispose pas de ’’matières premières’’ à exporter pouvant lui permettre de dissimuler -ainsi- ses statistiques du chômage à coup de ’’préretraites d’état’’ grassement financées par l’exportation d’hydrocarbures, si j’en suis bien votre argumentation.

    Autre hypothèse : le vrai secret de la Finlande (et des pays scandinaves ?) viendrait (peut-être) du fait qu’il s’agit là d’un pays de ’’seulement’’ cinq millions d’habitants dont la population est très instruite. Et qu’une économie de petite taille peut -sans doute- s’adapter très rapidement et beaucoup plus facilement aux évolutions économiques et technologiques mondiales.

    Maintenant, l’objectif de cet article n’était pas non plus de dire qu’il y avait un modèle social ’’parfait’’ quelque part (au Danemark, ni ailleurs...). Ni que celui-ci soit reproductible absolument partout. Mais juste de dire qu’il y avait très probablement des expériences concluantes chez les uns et (ou) les autres et que nous aurions sans doute tout intérêt à les examiner très attentivement et à mutualiser nos expériences et à mettre en commun nos efforts.

    Il est très clair que l’Italie et la Grèce ne pourront jamais devenir le Danemark, ni la Finlande. Mais ne pourrions nous donc pas essayer d’adopter chez nous ce qui marche bien ailleurs (et ce qu’il est éventuellement possible de transposer chez nous), notamment en travaillant davantage sur ce qui -personnellement- me semble être, pour le coup, véritablement le noeud ’’gordien’’ du problème : le niveau global d’éducation et de formation professionnelle des populations concernées (quelque soit le pays concerné...).

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