Europe et élection présidentielle : entre nullité profonde et indifférence crasse
Les différents débats télévisés opposant les candidats aux primaires de la droite et du centre ont couvert à peu près toutes les thématiques ressassées depuis le début de la campagne. Un de ces sujets a toutefois été survolé, au prétexte de sa soi-disant légendaire complexité. Seuls quelques candidats de droite ou de gauche radicale, aux discours pourtant réputés simplistes se sont décidés à l’aborder : on les appelle les Eurosceptiques. Ils ont beau aligner les contre-vérités, à défaut de contradiction ou d’autre son de cloche, ce sont eux qui donnent le ton sur ce thème interdit : l’Europe.