Florian Pileyre

Étudiant en études européennes à Sciences Po Paris , je prends plaisir à écrire de temps en temps pour le Taurillon afin de mettre en lumière, modestement, certaines thématiques européennes qui manquent à mon sens de visibilité. Intérêt particulier sur les questions d’élargissement de l’UE, de voisinage européen et les questions institutionnelles.

Articles de cet auteur (29)

Résultats des élections en Moldavie : « N’en déplaise au Kremlin, il n’est pas si facile que cela d’acheter la volonté d’un peuple »

Le 28 septembre, les citoyens moldaves étaient appelés aux urnes pour élire les 101 députés qui composent le parlement du pays. Lors des précédentes élections, en 2021, le Parti Action et Solidarité (PAS), formation pro-européenne de la présidente en exercice Maia Sandu avait obtenu la majorité des sièges. La situation de cette ex-république soviétique indépendante depuis 1991, comptant 2,5 millions d’habitants, a pourtant bien changé entre-temps et a subi de plein fouet les répercussions de l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine : menaces sur sa souveraineté, hausse des prix de l’énergie ou encore de l’inflation. Elle a d’ailleurs obtenu le statut de pays candidat à l’Union européenne quelques mois seulement après le déclenchement de la guerre en Ukraine. Le scrutin du 28 septembre avait ainsi valeur de véritable référendum : confirmer l’ancrage européen de la Moldavie ou amorcer un rapprochement avec la Russie. Ce choix crucial intervenait dans un contexte particulièrement tendu, marqué par des tentatives répétées de Moscou d’influencer, voire de manipuler, la vie politique moldave à travers des attaques hybrides. Pour observer le bon déroulement de cette élection, une mission internationale a été déployée par l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). Jules Bigot, membre des Jeunes Européens et fin connaisseur de la Moldavie, faisait partie de cette mission d’observation électorale. À son retour, Le Taurillon a recueilli son témoignage.

mardi 7 octobre 2025

Frédéric Petit : « Il faut lancer la coalition Sky Shield pour protéger les civils ukrainiens. »

Il n’y a pas une nuit sans que le bruit des sirènes et des bombes russes ne retentisse en Ukraine. Chaque matin, le bilan des autorités ukrainiennes annonce de nouveaux morts, blessés et bâtiments éventrés. Et chaque matin aussi, les capitales européennes dénoncent inlassablement la barbarie de ces attaques de drones russes par centaines qui tuent à l’aveugle des civils ukrainiens innocents. Dans la nuit du mercredi au jeudi 28 août, ce sont même les bureaux de la représentation diplomatique de l’Union européenne à Kyiv qui ont été touchés. Avant cela, des drones russes ont explosé sur le territoire de la Pologne, de la Roumanie ou bien encore de la Lituanie, tous membres de l’OTAN et couverts par l’article 42.7 de l’UE qui dispose qu’ « au cas où un Etat membre serait l’objet d’une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir ». Face à la barbarie russe et à l’incapacité de l’Ukraine de protéger seul son espace aérien, plusieurs voix s’élèvent pour appeler les autorités européennes à défendre l’espace aérien via l’initiative « Sky Shield ». Frédéric Petit, député de la septième circonscription des Français établis hors de France, a lancé une pétition pour demander au gouvernement français de rejoindre formellement la coalition « Sky Shield » en engageant des moyens aériens et logistiques pour protéger le ciel ukrainien et sauver des vies civiles.

vendredi 5 septembre 2025

Pages :
Envoyer un message