Carton Rouge à Alexandre Loukachenko, Président de Biélorussie

Et dernier dictateur en activité en Europe

, par Ronan Blaise

Carton Rouge à Alexandre Loukachenko, Président de Biélorussie

Alexandre Grigorievitch Loukachenko, actuel président de la Biélorussie en fonction depuis 1994, pays qu’il dirige d’une main de fer depuis 1996, réélu en 2001 et candidat aujourd’hui à sa propre succession : la cinquantaine, plutôt bel homme dit-on, divorcé, remarié et père de deux enfants.

Dans sa biographie officielle, il y est décrit comme un Homme de ’’forte personnalité’’ et un sportif émérite, connu pour son goût immodéré du hockey sur glace et ’’jouissant aujourd’hui d’une très forte côte de popularité dans son pays’’ (sic).

Le moins qu’on puisse donc dire d’un tel personnage, c’est décidément qu’il ne laisse pas indifférent...

Surnommé par certains de ses compatriotes biélorusses du doux terme affectueux de "batka" (papa), le Président biélorusse "Sacha" Loukachenko est néanmoins, aujourd’hui, mis au ban de l’Occident pour son autoritarisme, pour son contrôle unilatéral exercé sur les médias, pour son exercice autoritaire du pouvoir et pour son attitude arbitraire vis à vis de l’opposition.

Mais cet apparatchik et autocrate moustachu est aussi admiré par certains, dans son pays, pour son sens du maintien de l’ordre et pour avoir conservé presque intact un système économique étatisé à la soviétique. Et, en effet, tout chez le président bélarusse Loukachenko (le style, l’idéologie et la biographie...) vient rappeler qu’il a été (et reste...) un pur produit de l’ère soviétique. Et l’homme est à la fois haï - ou aimé - pour tout cela.

Né le 30 août 1954 dans le village de Kopys, près de la ville de Chklov (dans la province de Vitebsk, au nord-est de la Biélorussie), Aleksandre Grigorievitch Loukachenko a suivi des études d’histoire et sciences sociales (puis d’économie agro-industrielle), à l’Université de Moguilev (dans l’est de la Biélorussie).

Membre actif du Parti communiste de l’Union soviétique, il fait son service militaire (de 1975 à 1977) comme Commissaire politique dans le corps des garde-frontières soviétiques, à Brest-Litovsk : sur la frontière soviético-polonaise.

1990 : une entrée en politique fracassante

Parallèlement à sa carrière dans l’agriculture d’Etat, Loukachenko fera aussi une très rapide ascension au sein du parti communiste biélorusse : tout d’abord nommé (en 1987) en tant que dirigeant de plusieurs sovkhozes (i. e : fermes d’Etat) dans la région de Moguilev.

En 1990, il franchit enfin le pas et se lance définitivement en politique : se faisant élire au « Soviet suprême » (Parlement) de la Biélorussie soviétique où il dirigera avec efficacité (à partir de la fin 1993) une Commission parlementaire de lutte contre la corruption, n’hésitant pas à dénoncer les abus jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir...

Avec avoir occupé ce poste très en vue grâce auquel il se fait connaître par l’opinion, il saura profiter à merveille du désarroi d’une population déboussolée par l’éclatement de l’URSS (en 1991) pour accéder aux sommets du pouvoir, jouant à fond la carte nostalgique post-soviétique et promettant de s’en prendre enfin, efficacement, à la corruption.

Une popularité qu’il va asseoir dans les campagnes sur le maitient des structures collectives héritées de l’ancienne URSS et sur la méconnaissance flagrante des systèmes économiques pour l’immense majorité d’une population biélorusse violemment soumise aux chocs de l’après-soviétisme.

1994 : une élection de maréchal... soviétique

Et c’est sur cette ligne du ’’chevalier blanc’’ redresseur de torts aux postures viriles et au discours volontiers démagogique, voire populiste, qu’Aleksandre Loukachenko (le candidat ’’qui donne des ordres aux taux d’intérêts’’) se présentera aux élections présidentielles biélorusses de 1994.

Quasiment inconnu avant même le premier tour, Alexandre Loukachenko sera ainsi, en juillet 1994, triomphalement élu à la présidence de la Biélorussie avec plus de 80% des suffrages exprimés.

Mais, rapidement, l’opinion biélorusse allait se détacher de son nouveau président fraichement élu...

1996 : Un Président désormais fortement contesté

En effet, l’opposition accuse le président Loukachenko de vouloir saper l’identité du pays voire de vouloir brader son indépendance tout récemment acquise au profit de l’ancienne puissance tutélaire russe...

Et pour cause, puiqu’il s’avère effectivement que le président Loukachenko ne parle - dit-on - la langue biélorusse qu’avec d’extrêmes difficultés (et uniquement pour les ’’grandes occasions’’, lors des jours fériés...).

Visiblement bien plus fasciné par Moscou et par le souvenir ’’idéalisé’’ de l’ancienne Union soviétique d’autrefois, ce héraut de l’ ’’unité slave’’ s’est ainsi battu pour (référendum de mai 1995) élever le russe au rang de langue officielle en Biélorussie, obtenir le retour de certains symboles liés à l’époque soviétique (drapeau, armoiries, hymne...) et pousser les feux d’une intégration économique renforcée avec la Russie.

Ainsi, après de nombreuses déclarations à ce propos et la signature (en avril 1996) d’un accord bilatéral dit ’’Traité d’union’’ entre les deux pays (confirmé en avril 1997 puis en décembre 1998), on le soupçonne très fortement de vouloir instaurer une union de la Biélorussie avec la Russie : première étape devant préparer la voie à une éventuelle ’’réunification’’ entre les deux Etats (même si -de la part de Moscou elle même- l’éventualité symbolique de celle-ci reste plus qu’hypothétique...).

Depuis 1996 : la ’’guerre’’ du pouvoir avec l’opposition

Deux ans à peine après son accession aux affaires, le président Loukachenko voit donc sa politique extérieure vis à vis du grand voisin russe très fortement contestée par une alliance informelle conclue entre libéraux et nationalistes biélorusses.

Dès lors il doit donc faire face à de très nombreuses manifestations ’’monstres’’ de protestation rassemblant plusieurs milliers de manifestants contre cette politique ’’pro-russe’’ du pouvoir (en avril 1996, en octobre 1996 puis en octobre 1999, à Minsk) mais aussi contre une pratique du pouvoir de plus en plus autoritaire.

En effet, devant l’ampleur de la contestation Loukachenko fait passer en force des réformes lui permettant de renforcer son pouvoir présidentiel personnel, lui donnant (par exemple...) la possibilité de déclarer l’état d’urgence et de dissoudre le Parlement, d’intervenir dans le travail législatif, de convoquer à sa convenance des référendums ou de renvoyer, toujours à sa convenance, le chef du gouvernement (voire de prolonger son mandat de cinq ans, alors en cours, par deux nouvelles années supplémentaires...).

Soumis à l’approbation du peuple par référendum, ce scrutin du 24 novembre 1996, qui voit alors le "oui" l’emporter très largement (avec 70,5% des voix exprimées), sera - selon de multiples observateurs indépendants - entaché par une fraude massive.

Barbouzes ’’présidentiels’’ et escadrons de la mort

Pire, bientôt on découvre avec stupeur que plusieurs opposants politiques au régime (comme les Opposants Guennadi Karpenko et Viktor Gontchar) ont disparu dans des circonstances bien mystérieuses. L’opposition affirmant alors qu’ils ont été éliminés par des "escadrons de la mort" à la solde du pouvoir (ce que confirmeront d’ailleurs d’anciens responsables de la sécurité ayant fuis le pays, même si le chef de l’Etat dément tout...).

Ainsi, on citera le cas emblématique du journaliste et caméraman russe Dmitri Zawadski, mystérieusement disparu en juillet 2000.

Ou, plus récemment encore (en novembre 2005), on se remémorera le cas du journaliste Vassili Grodnikov, collaborateur du bien connu journal d’opposition ’’Narodnaïa Volia’’ retrouvé mort chez lui, le crâne fracassé et le corps couvert d’hématomes... (les enquêteurs officiels ayant conclu à une simple chute accidentelle pour abus d’alcool et le parquet de Minsk ayant, jusque là, obstinément refusé d’ouvrir une enquête plus poussée sur cette affaire...).

Gouvernant par oukases, l’opposition étant ainsi muselée, la presse et les médias ’’indépendants’’ étant systématiquement harcelés ou placés sous contrôle (et la justice, aux ordres...), le Président "Sacha" contrôle de toute façon ainsi tous les leviers du pouvoir.

Ainsi, visiblement inquiet à l’idée qu’une ’’révolution de couleur’’ sur le modèle ukrainien ou géorgien puisse conduire à son renversement, le président Loukachenko semble, depuis peu, vouloir vraiment tout faire pour durcir la législation biélorusse dans le sens d’une restriction drastique des libertés fondamentales.

Menaces sur les libertés, violations répétées des droits de l’Homme

Tout au long de la dernière année écoulée, le pouvoir biélorusse semble ainsi s’être acharné à réduire tourte forme d’opposition : réduisant la liberté de la presse par l’interdiction de nombreux titres (comme ’’Narodnaïa Volia’’, ’’Joda’’, ’’Solidarnasts’’, etc) ou s’en prenant violemment à la minorité polonaise de Biélorussie (percue par le pouvoir comme étant la ’’cinquième colonne’’ de l’Union européenne dans le pays...) et ce, notamment par l’arrestation de plusieurs dirigeants de l’association locale des Polonais, la « Fédération des Polonais de Biélorussie » (ZPB).

Dernier grand épisode en date attestant d’un tel durcissement des autorités biélorusses et de leurs atteintes aux libertés fondamentales, le récent vote par le parlement biélorusse (en décembre 2005) d’une loi prévoyant des peines de prison pour quiconque ’’nuirait aux intérêts nationaux’’ ou ’’porterait atteinte à l’image du pays’’.

Un texte dont l’une des conséquences est d’introduire désormais dans le code pénal biélorusse ainsi amendé la possibilité de, par exemple, condamner à des peines de prison (allant de six mois à trois ans) toute personne convaincue d’avoir ’’diffamé le pays’’ en présence d’étrangers ou d’avoir eut des contacts avec des Etats étrangers et/ou organisations internationales ’’au détriment de l’intégrité territoriale, de la sécurité et de la souveraineté de l’Etat’’.

Et c’est ainsi que le président Loukachenko n’a eut de cesse, ces dernières années et ces derniers mois, que de renforcer son pouvoir arbitraire. Obtenant même par référendum, en 2004, les pleins pouvoirs et la possibilité d’être réélu président sans aucune limitation de durée ni de mandat.

Isolement international

Ces très nombreuses affaires ont marqué, dès novembre 1996, le début de l’isolement international de "papa Loukachenko". A la suite de quoi de très nombreuses voix se sont émues, dans l’opinion et dans la communauté internationales, d’une telle situation et de telles violations répétées des droits de l’homme.

Ainsi, en janvier 1997, la Biélorussie a été officiellement suspendue de son statut d’invité spécial du Conseil de l’Europe pour ’’non respect des principes de la démocratie’’. Ce qui sera suivi (en juin 1998) par le rappel ’’pour protestation’’ d’une vingtaine ambassadeurs étrangers.

Mais cela n’empêchera néanmoins finalement pas le président Loukachenko de réussir à se faire réélire - en septembre 2001 - à la présidence biélorusse, certes dans la contestation (avec près de 75,6% des voix au premier tour...) mais pour un second mandat de cinq ans...

Toutefois, les observateurs internationaux avaient alors émis de très sérieuses réserves quant à la validité du décompte des voix. Et l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et le Conseil de l’Europe ont même parlé de fraudes électorales massives.

Ce pourquoi, depuis novembre 2002, quatorze pays de l’Union européenne ont formellement interdit l’entrée de leur territoire au Président biélorusse.

Et, ce 19 mars 2006, le président Loukachenko brigue un nouveau mandat présidentiel de cinq ans. Or il paraît déjà clair que tant qu’un tel dictateur se maintiendra au pouvoir, seul maître à bord d’un pays aujourd’hui malheureux et à la dérive, la Biélorussie n’a décidément aucune chance d’avancer sur la voie de la liberté, de la démocratisation, ni de l’Europe...

- À lire, sur le site de « fil-info-france / quotidien international indépendant » :

Une chronologie succinte des événements politiques, en Biélorussie, depuis 1991.

www.fil-info-france.com/7belarus.htm

- À lire, sur le site de « RSF / Reporters sans frontières » : www.rsf.org

Les rapports annuels de l’association et ONG ’’RSF / Reporters sans frontière’’, concernant la situation des médias en Biélorussie.

www.rsf.org/article.php3?id_article=6556

- À lire, sur le site de LCI :

Un compte-rendu très précis du déroulement (et de la couverture médiatique inégale) des élections présidentielles biélorusses de septembre 2001.

http://tf1.lci.fr/infos/monde/2001/...

- À lire, sur le site du « Courrier de la Biélorussie » :

http://belarus.courriers.info/

Des nouvelles de la Biélorussie et, plus précisément, de la situation politique sur place (et de l’opposition blanc-russienne).

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Vos commentaires
  • Le 13 mars 2006 à 15:55, par Laurent BONSANG En réponse à : Carton Rouge à Aleksandre Loukachenko, Président de Biélorussie

    rappelons aussi que Mikhail Marinich, l’une des figures de l’opposition démocratique et pro-européenne et Président du Mouvement Européen de Biélorussie, est toujours emprisonné à l’issue d’un simulacre de procrès notamment pour « détention illégale d’ordinateur ».

  • Le 15 mars 2006 à 18:18, par Ronan Blaise En réponse à : Carton Rouge à Aleksandre Loukachenko, Président de Biélorussie

    Pareillement, signalons que les actes de répression se multiplient au fur et à mesure que la date de l’élection se rapproche. Ainsi, le 9 mars, le numéro deux de l’état-major de campagne d’Alexandre Milinkevitch, Vintsuk Viatchorka, a été condamné à deux semaines de prison pour l’organisation d’un meeting électoral non autorisé à Minsk.

    Déjà, deux jours plus tôt, Vladimir Chantsev, autre responsable de la campagne électorale du candidat unique des forces démocratiques, avait été condamné à la même peine pour avoir organisé un meeting électoral non autorisé à Moguilev. Et, enfin, juste rappeler que, le 2 mars dernier, le leader du Parti social-démocrate, Alexandre Kazouline, lui aussi candidat aux élections présidentielles biélorusses du 19 mars prochain, a été arrêté à Minsk pour faits de ’’hooliganisme’’

    Ainsi, « Les autorités changent de tactique. Avant elles arrêtaient les simples activistes de notre équipe, maintenant elles s’attaquent aux leaders » - a déclaré Alexandre Milinkevitch (candidat unique des forces démocratiques), lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Minsk le 9 mars dernier. Cette déclaration a eu lieu devant le tribunal de Minsk où se passait le procès de Vintsuk Viatchorka, le leader du Front populaire national et numéro 2 de l’état-major du candidat Alexandre Milinkevitch, et d’autres membres de son équipe.

    NB : Vintsuk Viatchorka et neuf autres membres de l’état-major d’Alexandre Milinkevitch ont été arrêtés, le 8 mars derniers à Minsk, après deux meetings électoraux. Ils ont été condamnés, ce jeudi 9 mars, à 15 jours de prison pour l’organisation d’un meeting non autorisé. Cela veut dire qu’ils vont retrouver leur liberté le 23 mars, après les élections présidentielles. Depuis lors, les arrestations et les condamnations continuent dans le camp d’Alexandre Milinkevitch.

    Bref, il s’avère bien que le président Loukachenko (qui dirige le pays d’une main de fer depuis 1994) semble vouloir verrouiller à son avantage unique le processus électoral : réprimant l’opposition politique et imposant de nouvelles restrictions à la société civile. En tout cas, suite à ces nombreuses arrestations, M. René van der Linden (Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe / APCE), a condamné, le 9 mars dernier, ces manoeuvres du régime de Loukachenko qui visent à instaurer, avant l’élection présidentielle du 19 mars, un climat d’intimidation à l’encontre des candidats de l’opposition bélarusse.

    (Sources : Lettre de la fondation Robert Schuman, n°248 du 13 mars 2006).

  • Le 18 mars 2006 à 17:04, par CDDU En réponse à : Carton Rouge à Aleksandre Loukachenko, Président de Biélorussie

    ELECTIONS PRESIDENTIELLES DU 19 MARS AU BELARUS

    La démocratie une fois de plus en danger

    Au soir du 26 Décembre 2004, après 84 ans d’un intermède difficile et souvent tragique, les Ukrainiens ont enfin repris complètement leur destin en mains et signifié au monde qu’ils souhaitaient rejoindre très rapidement le concert des nations européennes libres.

    Le 19 mars, la population biélorusse va à son tour se trouver à un tournant de son histoire avec la possibilité d’en finir définitivement avec le régime autocratique et totalitaire du Président Loukachenko. Les évènements de ces derniers mois laissent malheureusement craindre un résultat acquis à l’avance, comme cela s’était produit en Novembre 2004 en Ukraine. La démocratie est réellement en danger dans tout le pays : on ne compte plus les opposants assignés à résidence, les journaux interdits, les arrestations et les condamnations arbitraires. La culture biélorusse elle-même est au plus mal puisque la langue russe est imposée partout et qu’il n’existe plus aucun établissement enseignant en langue biélorusse. Le régime de Loukachenko n’a comme seul référent que le système soviétique le plus orthodoxe et n’offre de ce fait aucun avenir à la population. « Il est temps » a été le nom choisi par l’une des principales organisations d’opposition lors des présidentielles ukrainiennes... Aujourd’hui, en reconnaissance du formidable élan démocratique dont a bénéficié le peuple ukrainien en 2004, nous disons qu’il est plus que temps que nos voisins du Bélarus puissent recouvrir une liberté de conscience et une démocratie auxquelles ils aspirent légitimement. Le Président Loukachenko se sent aujourd’hui menacé puisque l’opposition a réussi à s’entendre sur un candidat de coalition, Alexandre Milinkévitch. Dans la perspective de ces élections cruciales, nous souhaitons attirer l’attention du monde libre afin que ce scrutin se déroule de la façon la plus transparente possible et le rappeler à ses devoirs élémentaires si toutefois la population biélorusse devait à nouveau être spoliée de ses droits fondamentaux. Nous soutenons inconditionnellement l’action des forces vives et démocratiques telles que Charte 97, le mouvement Zubr, ainsi que les journaux indépendants, les syndicats et les mouvements étudiants et appelons les dirigeants politiques occidentaux à prendre leurs responsabilités et à faire de même.

    Comité de Défense de la Démocratie en Ukraine

    16/03/2006

  • Le 19 janvier 2007 à 10:24, par Ronan Blaise En réponse à : Carton Rouge à Aleksandre Loukachenko, Président de Biélorussie

    Où l’on apprend (d’après un article de la « Gazeta Wyborcza » de Varsovie, document récemment publié dans le « Courrier International » n° 846 du 18 janvier 2006 : page 9) que le Président-dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko (au pouvoir depuis 1994) organiserait depuis peu sa ’’succession’’ en faveur de son fils aîné : Viktor Alexandrovitch Loukachenko.

    Un Viktor Loukachenko dont on sait finalement assez peu de choses : 31 ans à peine, il est marié avec une amie d’enfance (originaire du même kolkhoze que celui où il passa une partie de son enfance avec ses parents) et papa d’une petite fille.

    Diplômé de la faculté de relations internationales de Minsk, il a fait son service militaire dans les unités spéciales chargée de la protection des frontières, a travaillé en tant que diplomate au ministère des affaires étrangères biélorusse et - c’est cet aspect nouveau que tenaient à souligner « C.I » et la « Gazeta » - vient d’être ’’coopté’’ comme membre du Conseil de sécurité de la république post-soviétique (organisme présidé par son père).

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