L’Union européenne au contact quotidien des Pictaviens
Prendre le bus : un geste anodin et quotidien pour des milliers d’habitants de Poitiers et de ses environs. Pourtant, ces usagers empruntent en partie des autobus fonctionnant au BioGNV. Ces autobus en service sur le réseau ont été financés notamment par l’Union européenne à travers le FEDER. De plus, ce carburant est issu de la méthanisation des déchets organiques. Ces déchets sont collectés localement à la suite de la nouvelle réglementation européenne sur les déchets. Dès lors, ces bus produisent jusqu’à 85% de moins de CO2 et 40% d’azote qu’un bus diesel. Ainsi, l’Union européenne permet aux Pictaviens de se déplacer avec des modes de transport verts.
L’îlot Tison, lieu bien connu des Pictaviens, a également été réaménagé entre 2016 et 2018. Cet espace de 18 000 m² offre aujourd’hui une magnifique guinguette, des espaces verts, une halle et une base nautique au bord du Clain tout cela en lieu et place d’une ancienne friche industrielle. Il répond ainsi à de nombreuses exigences environnementales permettant un financement à 60% par le FEDER ! Ainsi, l’Union européenne améliore le cadre de vie des Pictaviens et protège la nature qui les entoure.
Dans la Vienne, cela donne quoi ?
Les Poitevins ne sont pas en reste ! En effet, le département de la Vienne est également soutenu dans certains de ces projets. Le plus important en date est l’opération qui visait à augmenter le débit internet sur tout le territoire départemental. Alors que les grandes villes sont toujours bien couvertes par Internet, il subsiste encore et toujours des zones blanches ou à faible débit dans la Vienne au grand dam des habitants. Pourtant, Internet est aujourd’hui indispensable ne serait-ce que dans des tâches administratives basiques. Dès lors, le plan mené par les collectivités locales et l’Union européenne a permis de connecter 95% du territoire au haut débit. Ainsi, l’Union européenne facilite la vie de ses citoyens.
Enfin, dans la région, on en est où ?
En Nouvelle-Aquitaine, les projets soutenus sont nombreux. Tout d’abord, nous pouvons prendre l’exemple de la ferme collective de la Tournerie située à Coussac-Bonneval en Haute-Vienne. Ce projet mené par 11 jeunes de 25 à 30 ans a vu le jour grâce à un co-financement de l’Union européenne par le biais du FEADER soutenant ainsi l’installation de jeunes agriculteurs, l’accès aux services en milieu rural et la conversion au bio. Aujourd’hui, l’exploitation s’étend sur 83 hectares et produit à la fois des fruits, légumes, viande de porc, pain et bière biologiques. De plus, 17 emplois ont pu être créés dans la région. Ainsi, l’Union européenne soutient ses agriculteurs et souhaite offrir à ses habitants une agriculture saine et durable.
Du côté aquitain, nous pouvons noter le soutien de l’Union européenne à la création de la troisième reproduction de la grotte de Lascaux à Montignac. Le centre international de l’art pariétal, appelé également Lascaux 4, a ouvert en décembre 2016 et ne désemplit pas depuis. L’Union européenne a participé à hauteur de 12 millions d’euros à cet immense projet culturel et touristique. Les visiteurs sont aujourd’hui plongés 18 000 ans en arrière et découvrent à travers le fac-similé et les salles d’exposition qui suivent toutes les merveilles de l’art pariétal. Ainsi, l’Union européenne agit pour la culture et le tourisme en Nouvelle-Aquitaine.
Alors, voilà, l’Union européenne bien que lointaine institution s’incarne en réalité parfaitement au cœur de nos régions, de nos territoires et de nos vies quotidiennes.
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