Belgique : un pays, de crises en crises… - commentaires Belgique : un pays, de crises en crises… 2017-01-26T15:13:10Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment22550 2017-01-26T15:13:10Z <p>Superbe article,</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2008-09-25T20:40:06Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment5424 2008-09-25T20:40:06Z <p>Ne me quitte pas ... la Brabançonne toujours deux fois !!</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2008-07-16T13:55:06Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment4967 2008-07-16T13:55:06Z <p>En ce moment de crise, après la demission du PM, Yves Leterme, la nuit du 14 au 15/07/2008, 13 mois de crise sans issu. Naturalisé Belge, en lisant des articles comme celui-ci me permet de comprendre et de ne pas comprendre ce qui se passe en Belgique. J'entendais souvent des problèmes Basques, Corses, Catholiques et Protestants en Irlande pendant mon enfance, étant en Belgique, je suis étonné que la guèrre linguistique ressemble fort à la guèrre éthnique dans l'afrique noire !!! Comment peut-on croire à l'Europe si ces 2 petites communautés de 10 millions de populations ne savent pas co-habiter ? Imaginons les 27 pays membres de l'UE, avec leur propre langue chacun, est-ce-possible de vivre ensemble si des minoritaires comme la N-VA de Bart De Wever dicte sa loi, et bloque tous projets socio-économique ?</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2008-04-16T08:41:19Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment4155 2008-04-16T08:41:19Z <p>Mouais... En même temps, la Belgique (actuellement 48' au classement mondial - mensuel - de la FIFA) (et 71' en juin 2007 !!!), ce n'est tout de même plus la « belle » équipe des années 1980 (1/4 finaliste de la Coupe du monde en 1982 ; 1/2 finaliste en 1986)...</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2008-04-16T08:34:27Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment4154 2008-04-16T08:34:27Z <p>Ceci n'est pas une brabançonne (quoi que...)</p> <p><a href="http://fr.youtube.com/watch?v=R4wPjpQ1YgU" class="spip_out" rel='nofollow external'>http://fr.youtube.com/watch?v=R4wPjpQ1YgU</a>.</p> <p><strong>« Ceci n'est pas une brabanconne »</strong> (Bel & G)</p> <p>Si bas, si plat, si gris, Si vague et si petit, Ces brumes à venir, Avec infiniment de pluie,</p> <p>Et puis tellement de vent, Ces arbres qui se plient, Tous ces pavés qui brillent, Mais pour combien de temps ?</p> <p><strong>Tu vivras toujours fière et belge, Dans ton invincible unité, Het woord getrouw, dat ge onbevreesd moogt spreken Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht.</strong></p> <p>Jij grijze vlakke land Zo achteloos en klein Waar zijn we in beland Met stormen zonder eind</p> <p>De bomen langs de baan Zijn aan het land verknocht Het doet zo edel aan Maar hoelang duurt dat nog ?</p> <p><strong>Tu vivras toujours fière et belge, Dans ton invincible unité, Het woord getrouw, dat ge onbevreesd moogt spreken Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht.</strong></p> <p>Si bas, si plat, si noir, Nous reste un peu d'espoir, Retrouver le chemin, Dans ce pays qui est le mien.</p> <p>Jij zwarte lage land Gaat onze hoop voorbij De weg te vinden naar een band ? Je bent toch ook van mij ?</p> <p><strong>Tu vivras toujours fière et belge, Dans ton invincible unité, Het woord getrouw, dat ge onbevreesd moogt spreken Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht.</strong> (Bis)</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2007-12-28T21:20:03Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment3371 2007-12-28T21:20:03Z <p>Pièce de plus à verser au dossier : un article de ce jour, 28 XII 2007 - dans le « Figaro » (Cf. lien, ci-dessous) - sur les vertus réconciliatrices (ou pas) du football au pays des « Diables rouges ».</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2007-12-27T11:34:35Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment3357 2007-12-27T11:34:35Z <p>C'est entièrement exacte, et énormément de Francophones Bruxellois ou de la périphérie se sentent de plus en plus souvent agressés par les revendication flamandes :</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Il faut savoir que le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Gordel" class="spip_out" rel='nofollow external'>gordel</a> organisé chaque année est de la pure provocation. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Que les flamands sont sur-représentés aux niveau politique à Bruxelles (1 vote flamand vaut + qu'1 vote francophone), vous parlez de démocratie ? <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> 50% de l'argent pour la culture va au 10% de flamands de Bruxelles. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Bruxelles compte plus de 20% de chômeurs alors que c'est la région qui fournit les plus d'emploi !</p> <p>etc....</p> <p>Et tout cela avait lieu AVANT les élections de juin 2007, maintenant ils ont encore durci le ton en retirant les facilités des communes de la périphéries, ils ont voté AVEC les nazis du Vlaams-Belang (brisant le cordon sanitaire instauré contre l'extrême droite) la scission de BHV, isolant Bruxelles pour l'empêcher de se réunir avec la wallonie, ils interdisent aux francophones d'acheter des maisons sur leur territoire si ils ne parlent pas parfaitement flamand... Et j'en passe car la liste est trop longue.</p> <p>Les droits de l'homme y sont donc de plus en plus bafoués, mais qu'attend l'Europe pour intervenir ?</p> <p>Bien à vous, Mike</p> <p>PS : excellent article, je me suis permet de faire un lien vers celui-ci.</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2007-12-27T10:40:43Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment3355 2007-12-27T10:40:43Z <p>Le parti-pris de cet article était effectivement d'aborder la ''question belge'' sous son angle exclusivement historique. Quant à la question strictement institutionnelle, elle avait déjà été partiellement ''traitée'' dans ce webzine lors d'une parution précédente (récemment republiée en date du 25 août 2007) : <a href="http://www.taurillon.org/Federalisme-a-la-belge-le-debut-de" class="spip_out" rel='nofollow external'><strong>« Fédéralisme à la belge, le début de la fin »</strong></a>.</p> <p>Pour le reste je partage l'ensemble de tes remarques et analyses sur l'actuelle ''ethnogenèse'' flamande : de sa récente ''fusion'' institutionnelle (i. e : Communauté + Région) à la querelle ''frontalière'' du « BHV » (et la perspective historique et territoriale que tu lui apportes).</p> <p>Et juste noter effectivement que si le Parlement de Flandre a bien rejeté (en septembre dernier : le 10/IX/2007) une motion séparatiste d' ''indépendance unilatérale'' alors proposée alors par le « Vlaams Belang », en revanche - le 7 novembre dernier - c'est bien tous les députés flamands (de l'extrême-droite à l'extrême gauche) de la « Chambre des députés » du Parlement ''national'' belge (lors d'un vote en commission...) qui se sont quasi unanimement mis d'accord (à l'exception notable des « Groen », écologistes flamands...) pour voter - en bloc - <a href="http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/11/la-flandre-accl.html#more" class="spip_out" rel='nofollow external'>une motion - du 7/XI/2007 - réclamant - la scission du « BHV »</a>.</p> <p>Reste néanmoins que bon nombre de ''nationalistes flamands'' refusent d'accepter (ce dont tu parles...) les contreparties territoriales (demandées par les francophones) à cette fameuse scission (demandées par les Flamands) : soit l'élargissement de la région de « Bruxelles-capitale » aux communes de Flandre comptant en effet une majorité de francophones (ce qui assurerait au passage une continuité géographique entre la Wallonie et Bruxelles). Une revendication d'autant plus inacceptable pour la Flandre, puisqu'elle devrait alors - dans l'opération - abandonner aux ''wallons'' une partie de « son » territoire.</p> <p>Quant aux Wallons, visiblement inconsolables à la perspective de l'éventuelle disparition de ''leur'' Belgique (Cf. <a href="http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/11/une-manifesta-1.html" class="spip_out" rel='nofollow external'>manifestation bruxelloise du 18/XI/2007</a>), certains d'entre eux semblent avoir décidément bien du mal à s'imaginer un ''destin propre'' dans une éventuelle ''Wallonie-petite-Belgique-Etat-croupion'' indépendante. Et certains d'entre eux de se tourner alors vers la France ; comme <a href="http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/12/une-belgique-fr.html" class="spip_out" rel='nofollow external'>ici</a> ou <a href="http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/11/les-franais-en-.html" class="spip_out" rel='nofollow external'>là</a>. Ce dont on reparlera...</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2007-12-26T22:59:57Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment3352 2007-12-26T22:59:57Z <p>Merci Ronan pour cet article clair, concis et bien documenté comme toujours et pour te prendre le soin de réagir de façon aussi complète aux commentaires.</p> <p>La partie moins exhaustive de ton article régarde probablement ce qui est le fédéralisme belge dans les faits. Les compétences décentralisées ont été attribuées à deux entités différentes, les régions et les communautés linguistiques, qui se superposent partiellement.</p> <p>Les institutions politiques de la Région Flandre et de la Communatué flamande ont été fusionnées dans une seule entité qui cumule toutes les compétences des deux entités en Flandre et exerce les compétences attribuées à la communauté pour la population néerlandophone de Bruxelles. La conséquence en est que le gouvernement et le parlement flamand ont la représentation exclusive de la population flamande, mais ne trouvent pas d'interlocuteurs équivalents. Du coté francophone, la représentation est partagée entre la Communauté française de Belgique, la Région Wallonie et - en moindre mesure - la Région Bruxelles-Capitale. La conséquence en est que les interlocuteurs privilégiés restent les représentants des partis francophones sur le plateau fédéral.</p> <p>Dans l'éventualité - peu probable - d'un véritable éclatement de la Belgique, la Flandre disposerait de toutes les caractéristiques pour former un Etat-nation à l'exception d'une capitale. Les francophones se trouveraient soudainement dans un Etat sans continuité territoriale ni d'héritage historico-culturel commun à l'exception de l'expérience belge. Le scénario décrit par le canular de la RTBF serait ainsi celui d'une Flandre amputé de sa capitale et d'une Belgique « restante » amputé de la Flandre. On aurait ainsi deux Etats amputés d'une composante essentielle ce qui justifie l'existance de la Belgique mais en rend la gestion très complexe.</p> <p>La proposition de scission de l'arrondissement BHV peut etre interprété comme un changement de stratégie du coté flamand. La séparation nette de Bruxelles de sa banlieue flamande implique d'une certaine façon un pas vers la cession complète de la capitale aux autorités francophones en contrepartie d'une fixation définitive des frontières de la Flandre.</p> <p>Ce qui est décrit comme du « confédéralisme » en Belgique pourrait cacher une simple simplification du fédéralisme belge. Les grandes forces politiques flamandes ne souhaitent pas la sécession de la Flandre mais l'avènement d'un Etat flamand fédéré avec une ou d'autres entités à l'intérieur de la Belgique.</p> <p>Du coté francophone le cadre de référence semble rester la Belgique unie et indivisible. En effet, ni la Wallonie, ni Bruxelles, ni la Communauté française semblent constituer un élément identitaire assez fort pour faire de contrepoids au nationalisme flamand. Pourtant, l'attribution à la Wallonie de l'ensemble des compétences décentralisées pour son territoire (en gardant l'exception de la communauté germanophone) pourrait la doter d'un plus grand marge de manoeuvre pour se sortir du déclin économique. L'attribution à Bruxelles d'un statut spécial avec des dispositions en faveur de la minorité flamande pourrait renforcer ses atout de capitale flamande, belge et européenne. La Flandre enfin aurait la possibilité de représenter le peuple flamand en tant qu'entité politique à part entière dans une Belgique fédérale et non pas multi-communautaire.</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2007-12-26T18:02:39Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment3341 2007-12-26T18:02:39Z <p>Suis assez d'accord avec l'ensemble de vos remarques sur la genèse de la ''controverse linguistique'' actuelle et sur l'état numérique des forces aujourd'hui en présence...</p> <p>Cela dit, juste préciser quelques détails :</p> <p>(1) Aujourd'hui, les Flamands (plus de 6 millions) sont numériquement majoritaires en Belgique sur les Wallons (environ 3.5 millions).</p> <p>Et le PM belge est - fruit d'une règle non écrite - systématiquement nommé parmi eux : que ce soit le chrétien-démocrate (issu d'un ''couple mixte'' - puisque de père francophone - et parfaitement bilingue) <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Leterme" class="spip_out" rel='nofollow external'><strong>Yves Leterme</strong></a> ou le libéral démocrate <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Verhofstadt" class="spip_out" rel='nofollow external'><strong>Guy Verhofstadt</strong></a>).</p> <p>(2) Ne pas confondre - effectivement - les Flamands (puisqu'il en est de Gauche, de Droite et du Centre, des communistes et des nationalistes, des cléricaux et des laïcs, des grands et des petits, des gros et des maigres, des apolitiques et des indifférents, etc.) et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Flamingantisme" class="spip_out" rel='nofollow external'><strong>''Flamingants''</strong></a> :</p> <p>Terme désignant très précisément les nationalistes flamands, volontiers séparatistes, autrefois très monarchistes (notamment lors de la ''querelle royale'' de l'après seconde guerre mondiale...), aujourd'hui beaucoup plus souvent républicains, mais le plus souvent ''extrême-droitistes'' xénophobes.</p> <p>(3) Quant à la "racine" des soucis qui nous occupent ici, juste rappeler qu'ils ne datent décidément pas d'hier : à ce titre, souvenons-nous de la "fameuse" « Lettre au roi » de l'homme politique belge (et intellectuel wallon) <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Destr%C3%A9e" class="spip_out" rel='nofollow external'><strong>Jules Destrée</strong></a>, en août 1912 :</p> <p><i>« Laissez moi vous dire la vérité, la grande et horrifiante vérité : il n'y a pas de Belges, mais des Wallons et des Flamands (...) Sire, vous régnez sur deux peuples. Il y a en Belgique, des Wallons et des Flamands ; il n'y a pas de Belges »</i>.</p> <p>D'ailleurs il faut également savoir que le roi de l'époque - le roi Albert 1er - avait discrétement fait savoir qu'il partageait le fond de cette analyse mais qu'il considérait que la ''séparation administrative'' (alors demandée par Jules Destrée) entrainerait sans doute plus d'inconvénients et de dangers que la perpétuation du statu quo.</p> <p>(4) Quant à la racine de la controverse ''politico-linguistique'', juste rappeler qu'au moment de la révolution française (et de l'annexion momentannée des ''plats pays'' à la RF), la langue française (langue du pouvoir féodal et des classes aisées depuis le Moyen Âge) fut alors, en pays flamand, imposée dans l'administration, au grand dam du petit peuple flamand.</p> <p>Par la suite le choix de la langue française pour langue officielle de la jeune ''nation'' belge semblait naturel : bien que ni le peuple wallon, ni le peuple flamand ne le parlent (Flamands et Wallons s'exprimant en fait dans de nombreuses variantes dialectales...), la bourgeoisie belge en était coutumière. (Il paraissait par ailleurs malcommode de choisir comme langue nationale ''belge'' celle des Pays-Bas, la révolution belge de 1930 étant précisément dirigée contre ce pays...).</p> <p>Cela dit, juste reconnaître qu'il est parfaitement anormal que les flamands aient été ainsi si longtemps ''maltraîtés'' et ''infériorisés'' dans leur propre pays. Ainsi, si la Constitution belge proclame bel et bien ''depuis toujours'' que la Belgique est un « royaume uni » (sic) et que tous les Belges sont « égaux devant la loi » (resic), il n'en reste pas moins que cette Constitution ne sera en fait pas traduite en langue flamande avant... 1967 !!! (et en allemand, en 1991 !!!). Et la ''réaction (nationaliste) en retours'' en est - malheureusement aujourd'hui - d'autant plus brutale...</p> <p>(5) Pour le reste, soulignons également qu'il existe aussi un mouvement d'affirmation identitaire en pays wallon : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wallingantisme" class="spip_out" rel='nofollow external'><strong>''mouvement wallon''</strong></a> dont le Jules Destrées de tout à l'heure est l'un des grands précurseurs et qui couvre un vaste champ politique :</p> <p>Puisque allant de l'affirmation autonomiste et/ou régionaliste effectivement wallonne (mais ''dans-le-plus strict-respect-de-l'unité-de-la-Belgique''...) jusqu'aux sympathisants belges francophiles (éventuellement rattachistes). Soit un sujet qui mériterait, à lui seul, un article de plus sur ce webzine...</p> Belgique : un pays, de crises en crises… 2007-12-26T15:10:16Z https://www.taurillon.org/Belgique-un-pays-de-crises-en-crises#comment3335 2007-12-26T15:10:16Z <p>Bon article !</p> <p>Il faut préciser qu'au départ si l'état belge ne reconnaissait que le français comme langue nationale c'était simplement du au fait que la bourgeoisie (flamande, wallonne et bruxelloise) parlait le français. Le peuple wallon parlait des dialectes wallons à l'époque, les flamands parlaient des dialectes néerlandais.</p> <p>J'ajoute aussi que Bruxelles est peuplée de 85 à 95% de francophones (on ne sait pas très bien puisque les Flamands refusent un recensement), donc ce n'est pas une crise qui oppose « Wallons et Flamands » comme on le lit souvent dans les médias étrangers, mais plutôt « francophones et Flamands ».</p> <p>Et pour terminer, il y a quelques communes de la périphérie de Bruxelles (en région flamande donc) qui sont habitées par une majorité de francophones (jusqu'à 90%). Une des revendications francophones en contrepartie de la scission de BHV est l'élargissement de Bruxelles à ces communes.</p>