Crise de la dette souveraine : « Du Bon et du Mauvais gouvernement », d'après Sylvie Goulard (deuxième partie) - commentaires Crise de la dette souveraine : « Du Bon et du Mauvais gouvernement », d'après Sylvie Goulard (deuxième partie) 2011-11-04T19:55:26Z https://www.taurillon.org/Crise-de-la-dette-souveraine-Du-Bon-et-du-Mauvais-gouvernement-par,04488#comment10397 2011-11-04T19:55:26Z <p>Si seulement tous les eurodéputés pouvaient être aussi consciencieux et fédéralistes que cette femme politique admirable...</p> Crise de la dette souveraine : « Du Bon et du Mauvais gouvernement », d'après Sylvie Goulard (deuxième partie) 2011-10-07T14:22:52Z https://www.taurillon.org/Crise-de-la-dette-souveraine-Du-Bon-et-du-Mauvais-gouvernement-par,04488#comment10300 2011-10-07T14:22:52Z <p>Sans doute faudrait-il rappeler aux MPE que le Traité de Lisbonne leur donne le droit - et, le cas échéant, le DEVOIR - de prendre l'initiative d'une révision des traités, seule solution pérenne au problème de la gouvernance économique de l'UE.(voir la « lettre ouverte » de l'UEF F à ce sujet "<a href="http://www.uef.fr" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">www.uef.fr</a>") Trop d'entre eux hésitent encore à franchir ce pas, par crainte des commentaires condescendants des bureaucraties nationales. Le « Groupe Spinelli » pourrait utilement s'inspirer du volontarisme et de la clairvoyance de son illustre mentor - en initiant, au sein du PE, une telle réforme . Mme Merkel leur a ouvert la voie - et peut-être fait un appel du pied - en déclarant que « le tabou de la révision est tombé » . Ce ne sera certes pas une entreprise facile ni exempte de risques de dérapages - et cela nécessitera un délai de plusieurs années. Mais c'est précisément la raison pour laquelle l'exercice doit être conduit par le PE et lancé sans plus attendre. Cela ne règlera donc pas les problèmes urgents liés à la crise ni la dérive intergouvernementale, à juste titre dénoncée par Mme Goulard . Mais cela donnera aux citoyens - et aux marchés - une raison d'espérer qu'il existe une solution sûre, durable et communautaire pour asseoir enfin l'union économique et monétaires sur des bases solides et solidaires. Dans la perspectives des élections européennes de 2014 (et du renouvellement concomitant de la Commission), le Parlement européen aurait tout intérêt à se lancer rapidement dans cette entreprise de salut public. Mais, surtout, il DOIT à ses électeurs de remplir sa mission première : la défense de leur intérêt collectif par le dépassement de la confrontation stérile des intérêts électoraux des Gouvernements nationaux .</p> <p>Jean-Guy GIRAUD / Président / UEF FRANCE</p>