L’Europe de Nicolas Sarkozy et de François Hollande : La continuité face à la restauration - commentaires L'Europe de Nicolas Sarkozy et de François Hollande : La continuité face à la restauration 2012-05-03T08:36:42Z https://www.taurillon.org/L-Europe-de-Nicolas-Sarkozy-et-de-Francois-Hollande-La-continuite,04949#comment12731 2012-05-03T08:36:42Z <p>Bonjour Laurence,</p> <p>En ce qui concerne la future politique économique d'un président Hollande et d'un gouvernement conséquent, voyons voir. Il me semble que M. Hollande a laissé, lors du débat d'hier soir, notamment en louant l'exemple allemand, des portes ouvertes pour une voie intermédiaire.</p> L'Europe de Nicolas Sarkozy et de François Hollande : La continuité face à la restauration 2012-05-02T15:46:48Z https://www.taurillon.org/L-Europe-de-Nicolas-Sarkozy-et-de-Francois-Hollande-La-continuite,04949#comment12726 2012-05-02T15:46:48Z <p>Merci pour ton message. Précisément, l'objet était de présenter les programmes, qui, par définition, n'ont pas été appliqués. Certes, il y a des aspects d'intergouvernementalisme dans la politique européenne menée par Nicolas Sarkozy durant son quinquennat. En revanche, il n'est pas de ceux qui rejètent d'emblée le fédéralisme, notamment quand il sert les interets de la France. Cette méthode est plus due à sa volonté d'action qu'à une idéologie ou un euroscepticisme, je pense. Concernant la méthode keynésienne, outre les experts que tu cites, je pense également aux socialistes eux-mêmes qui ont reconnu, en 1983, que la politique qu'ils menaient - en particulier le deficit spending - empêchait la France de profiter de la reprise économique mondiale.</p> L'Europe de Nicolas Sarkozy et de François Hollande : La continuité face à la restauration 2012-05-02T15:37:44Z https://www.taurillon.org/L-Europe-de-Nicolas-Sarkozy-et-de-Francois-Hollande-La-continuite,04949#comment12725 2012-05-02T15:37:44Z <p>Je confirme l'analyse de M Stadelmaier. La politique européenne du Président français depuis 2007 a contribué de manière spectaculaire au renforcement de la méthode intergouvernementale de gestion des affaires publiques européennes au détriment de la méthode communautaire si chère aux Pères fondateurs.</p> <p>En initiant une vision française de la construction européenne au cours de la Présidence française du Conseil, axée sur l'expression d'une volonté unilatérale de façonner l'UE à l'image du Président français - volontariste, préférant la [re]action immédiate à la conciliation et la consultation -, il a donné le ton - musclé - d'une France pro active, mais individualiste et donneuse de leçon, incapable de prendre le temps d'écouter, de jouer collectif avec ses partenaires en élaborant des positions communes et - mais ceci n'a que guère d'intérêt pour les partisans de l'action vigoureuse - de montrer l'exemple en cherchant l'intérêt général européen et français plutôt que l'intérêt national seul et non-négociable.</p> <p>Cela fait 5 années que les hauts fonctionnaires allemands (et européens) attendent l'opportunité de se réjouir d'un changement de méthode de travail afin de remettre au goût du jour un semblant de coopération franco-allemande qui puisse (re)devenir autre chose qu'un jeu nauséeux de faux-amis que l'on obligerait, malgré eux, à faire jouer ensemble, une parodie de diplomatie où l'on doit travailler ensemble ... parce qu'il ne peut en être autrement si l'on veut que l'UE ne sombre pas en période de crise économique et financière, voire parce que bien malheureusement l'intérêt 'national' l'impose.</p> <p>Alors non, on ne me fera pas penser que le Président français en fonction depuis 2007 comprend l'Europe communautaire comme devrait le faire le Président d'un Etat membre fondateur, et on ne me fera pas croire un instant que ce Président français pense l'Europe en terme supranational.</p> <p>Le jour où la France posera la question de la portée de la souveraineté nationale sur la table, interrogera - en les consultant - les Etats membres sur l'exercice de la démocratie au delà des frontières nationales, alors nous commencerons à parler sérieusement de supranationalité.</p> <p>Nous n'en sommes pas encore là. Et je crains fort qu'au soir du 6 mai, quel que soit le vainqueur des élections présidentielles en France, aucun élément de réponse ne soit apporté sur ce sujet pourtant fondamental pour l'avenir de l'UE et des citoyens européens.</p> L'Europe de Nicolas Sarkozy et de François Hollande : La continuité face à la restauration 2012-05-02T09:47:04Z https://www.taurillon.org/L-Europe-de-Nicolas-Sarkozy-et-de-Francois-Hollande-La-continuite,04949#comment12724 2012-05-02T09:47:04Z <p>Deux remarques :</p> <p>1) Nicolas Sarkozy « choisit l'intégration et la coopération supranationale », cela me surprend. Ces cinq dernières années, il n'a fait que choisir la coopération intergouvernementale. 2) Le modèle keynésien « rejeté par les experts depuis plusieurs décennies » – qui sont ces experts ? Sans autre référence dans le texte, on ne peut que penser à l'école de Chicago dont les modèles et les préceptes ont largement aidé à opérer la crise financière et économique actuelle.</p> <p>Du reste, il me semble très problématique de concevoir un article d'analyse politique uniquement (ou presque) sur les programmes des candidats.</p>