Appel au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker - commentaires Appel au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker 2014-12-09T20:02:17Z https://www.taurillon.org/appel-au-president-de-la-commission-europeenne#comment20513 2014-12-09T20:02:17Z <p>Puisqu'il y a une abeille en illustration, voici une petite analogie apicole : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> vous proposez de ponctionner la butineuse à chaque fois qu'elle rentre dans la ruche avec du pollen et du nectar, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> vous faites votre propre bouillie nourrissante et vous donnez le résultat (plaques protéinées) aux abeilles pour stimuler la colonie (selon vous), <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> cela n'aurait-il pas été plus simple de leur laisser le fruit de leur travail pour qu'elles en fassent directement du miel, mieux adapté à leurs besoins et qui se conserve mieux ?</p> Appel au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker 2014-12-09T19:59:04Z https://www.taurillon.org/appel-au-president-de-la-commission-europeenne#comment20512 2014-12-09T19:59:04Z <p>« Nous notons, toutefois, que dans le Plan que vous proposez, il n'est pas énoncé clairement où seront trouvés les 300 milliards nécessaires. » Copie du plan proposé par Juncker : <i>« Sur l'ensemble de la période de programmation 2014-2020, cette nouvelle approche permettrait de mobiliser près de 30 milliards d'euros sous la forme d'instruments financiers innovants, avec un effet levier direct générant des investissements supplémentaires de l'ordre de 40 à 70 milliards d'euros et un effet multiplicateur encore bien plus important dans l'économie réelle. Une estimation prudente de ces investissements supplémentaires susceptibles d'être mobilisés entre 2015 et 2017 serait de 20 milliards d'euros. »</i> Le 300 milliards résulte de l'effet de levier ET de l'effet multiplicateur cher aux keynésiens.</p> <p>Vous dites, avec raison : « Les fonds non utilisés du budget européen et les ressources de la BEI, que vous avez évoqués, sont une réponse inadéquate : les premiers sont insuffisants, les secondes nécessitent un co-financement au niveau national, où les ressources sont notoirement rares. »</p> <p>Alors que proposez-vous pour financer ces politiques ? Des taxes... des taxes et encore des taxes ! On ne relance pas l'économie à coups de taxes, surtout pas sur le long terme (et dans "sustainable development", on ne peut pas faire l'impasse sur la rentabilité).</p> <p>Le New Deal for Europe s'inspire du New Deal américain qui a été passablement un échec (sommes astronomiques pour une crise qui n'a fait que durer...). Votre New Deal for Europe s'inspire de politiques similaires menées par certains pays de l'UE, par le Japon ou encore par les USA (augmentation des dépenses publiques, augmentation de la charge de la dette, augmentation des taxes et impôts : la faustérité dans toute sa splendeur) et cela fonctionne-t-il ? Non. Qu'ont fait les pays qui sont sortis de l'impasse en leur temps (Scandinavie, Canada, Nouvelle-Zélande) ? Très simple : baisse des taxes et impôts, réduction de la dépense publique (la vraie austérité, celle appliquée à l'État et non au peuple et à leurs entreprises).</p> <p>Nous avons besoin en Europe de garder et d'attirer les investisseurs (dont les épargnants que nous sommes !), pas de les matraquer à coups de taxes Tobin !</p>