INTERREG : 25 ans de coopération territoriale en Europe - commentaires INTERREG : 25 ans de coopération territoriale en Europe 2015-04-20T09:22:36Z https://www.taurillon.org/interreg-25-ans-de-cooperation-territoriale-en-europe#comment20982 2015-04-20T09:22:36Z <p>Vous avez raison Jean-Guy. Cela pourrait faire l'objet d'un autre article. On dit souvent que le programme opérationnel sert en partie à se faire réélire et que donc tout cela n'est pas réellement européen. Je pense surtout qu'il faudrait plus d'interactions entre les régions : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Les inciter à utiliser leur programme opérationnel pour de la coopération territoriale (c'est possible mais presque personne ne le fait) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Encourager une plus grande concertation entre les régions frontalières quand celles-ci procèdent à l'élaboration et la mise en oeuvre des PO.</p> <p>Quand à la visibilité, on a tendance à responsabiliser la Commission européenne (les politiques en tête) mais les Etats membres et les régions doivent aussi assumer leur rôle afin de maximiser cette communication. Ils doivent agir comme relais de la communication européenne. Les institutions européennes ne peuvent pas tout faire : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> un relais sur le terrain est essentiel (national et régional) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> responsabilisons les bénéficiaires des fonds européens et encourageons les à devenir des ambassadeurs du projet européen</p> INTERREG : 25 ans de coopération territoriale en Europe 2015-04-12T12:20:15Z https://www.taurillon.org/interreg-25-ans-de-cooperation-territoriale-en-europe#comment20969 2015-04-12T12:20:15Z <p>Il serait utile de relever également - pour inciter à leur amélioration - les insuffisances de l'action régionale européenne via le FEDER. Comme une enquête sur le terrain le fait apparaître clairement, les principales de ces insuffisances sont :</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> la part de plus en plus importante des projets qui sont choisis par les États ou les collectivités territoriales en fonction de critères sans rapport direct avec les objectifs FEDER (cf. la part déclinante des projets INTERREG) - ce qui occasionne parfois des investissements non productifs (cf ; les cas de financement d'aéroports/routes/ponts sous-utilisés - voir rapports Cour des Comptes),</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> la multiplication des mini-projets dans lesquels l'opportunité d'un financement européen est discutable,</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> la lourdeur/lenteur des procédures de sélection des projets dans certains États du fait de l'intervention cumulative de différentes strates administratives - d'où une sous-utilisation des crédits en fin de période d'éligibilité,</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> la difficulté du contrôle - sur place et sur pièces - de l'utilisation des crédits par la Commission,</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> l'insuffisante visibilité (cf. presse, affichage, etc ...), pour le public, de la participation du FEDER (cad de l'UE) dans la réalisation des projets.</p> <p>Ces insuffisances peuvent avoir des raisons « politiques » (réticences des autorités étatiques ou territoriales - faible engagement de la Commission) - ou administratives (insuffisance du personnel dédié au sein de la Commission et de ses délégations nationales). Si elles étaient clairement identifiées, ces insuffisances pourraient être au moins partiellement corrigées par les autorités européennes et nationales. JGG</p>